Lu dans Minute:
"Les députés aiment à arroser les associations locales. Ça flatte leur ego ; ça fait croire au bon peuple qu’ils sont généreux, et, surtout, ça permet de soigner la clientèle, au sens romain du terme. […] Mais à la lecture de la liste des aides versées en 2015, on se rend vite compte que les députés, surtout à gauche, ne se contentent pas de subventionner les clubs de foot, loin de là. Nombre d’associations politisées – et gauchistes – viennent faire leur marché dans la cagnotte parlementaire. Pour les élus, l’objectif est double : soigner la clientèle des militants, mais aussi faire avancer ses idées… C’est d’ailleurs le gros avantage de la publication en ligne de la réserve parlementaire : on y trouve une liste presque exhaustive des associations gauchistes. De l’aide aux clandestins en passant par des festivals d’art africain, sans oublier le Planning familial, la Maison des Potes ou encore les associations de soutien à la Palestine, il y en a pour tous les goûts. […]
Ainsi, l’Unef, le syndicat étudiant gauchiste, considéré comme une pouponnière du Parti socialiste, a engrangé plus de 67 500 euros (dont 10 000 en faveur de l’Unef Mayotte) de la part d’une dizaine de députés socialistes. Mieux encore, les Jeunes Ecolos, la branche jeune des Verts, a reçu, grâce à Cécile Duflot toujours, l’ancienne cheftaine du parti, 3 000 euros pour l’« organisation d’un cycle de réflexion / sensibilisation sur le travail » (sic). Les mêmes ont obtenu 5 000 euros du groupe écologiste pour organiser des évènements autour de la Cop 21. C’est un peu comme si Marion Maréchal-Le Pen finançait le FNJ, via sa réserve parlementaire… On peut encore ajouter les 30 000 euros de subvention à la Fondation Jean Jaurès, qui se présente comme « première des fondations politiques françaises et proche du Parti socialiste ». Au moins c’est clair. […]
Grâce à ce système, la Ligue de l’enseignement a obtenu 268 300 euros de subventions via plus de 200 députés PS. Il faut dire que les choses avaient été organisées au plus haut niveau par le président du groupe socialiste, Bruno Le Roux lui-même, élu de Seine-Saint-Denis. Le 23 septembre 2014, il écrivait aux élus socialistes : « Le groupe vous propose d’abonder un fonds géré par la Ligue de l’enseignement qui sera destiné au soutien du tissu associatif dans les communes administrées par le Front national. » Vos désirs sont des ordres… De son côté, la Ligue des droits de l’homme a obtenu pas moins de 53 000 euros. Une somme visiblement rapidement mise à profit. Il y a quelques jours, Julien Sanchez, le maire FN de Beaucaire, recevait une convocation du tribunal administratif sur une plainte de la Ligue des droits de l’homme. Motif : lors des dernières élections régionales, les électeurs sont passés devant une crèche ! Et tout près de l’église aussi ? L’argent donné par nos députés est décidemment bien utilisé. […]
L’année dernière, « Minute » s’était intéressé au Refuge, une association ultra-subventionnée qui a pour objet d’ « accompagner et héberger les jeunes gays, lesbiennes et personnes transidentitaires en situation d’errance ». En 2014, Le Refuge avait obtenu presque 180 000 euros sur la réserve parlementaire. En 2015, le spectre homophobe de la Manif pour tous s’étant éloigné, elle n’a reçu que, si l’on peut dire, 36 000 euros, de la part du groupe écolo et de neuf députés, dont un Républicains. Heureusement, Act’Up a obtenu 10 000 euros de Catherine Lemorton, député PS de Haute-Garonne et présidente de la commission des Affaires sociales, tandis que GayLib, l’ancien mouvement homosexuel de l’UMP, aujourd’hui proche de l’UDI, a obtenu 6 000 euros, de la même Catherine Lemorton, décidemment très généreuse. C’est Sébastien Chenu, qui doit être content ! Côté lutte contre le Sida, Aides, pour qui « transformer la société, c’est un des objectifs et des résultats de notre dé marche communautaire », a décroché 68 200 euros. Une somme plus que rondelette. […]
46 700 euros, c’est la somme reçue par le Planning et ses antennes locales. Parmi les plus généreux donateurs : Valérie Corre, député socialiste du Loiret, et Patricia Adam, député PS du Finistère et présidente de la commission de la défense, toujours très active au Planning. On trouve aussi Colette Capdevielle, député PS des Pyrénées-Atlantique, qui a fait de la défense de l’a vortement son combat primordial et du très politiquement incorrect évêque de Bayonne, Mgr Marc Aillet, sa cible favorite. Un combat qui se poursuit donc jusque dans l’octroi de la réserve parlementaire. Dans le Var, les représentants du Planning sont visiblement d’excellents lobbyistes. Pas moins de trois députés, tous membres du groupe Les Républicains, ont choisi de le subventionner : Philippe Vitel, Olivier Audibert Troin et Geneviève Lévy. Gageons qu’avec la campagne de Marion Maréchal-Le Pen contre le Planning familial, les mêmes subventions seront reconduites : aider le Planning, c’est lutter contre le FN."
Précision importante : ce n'est pas gratuit, il s'agit de notre argent.