Je ne suis pas certain que la famille soit une valeur très démocratique, étant donné que c’est la Révolution dite française qui a légalisé le divorce (la première loi autorisant le divorce fut adoptée le 9 octobre 1792 comme une conséquence de la laïcisation du mariage, devenu un acte civil), en revanche il est indéniable que la famille est la cellule de base de la société et que, par conséquent, son affaiblissement a des conséquences catastrophiques.
Voici une tribune de Chantal Delsol, philosophe, parue dans le JDD.
TuTux0743
En réalité, la Famille, c’est avant toute chose, 1 clan de personne complémentaires et présente à tout moment ! Bien sur, si ça fonctionne : PéPé, MéMé, Tata, TonTon, Cousins, Cousines, etc !… Les Ami(e)s (censé(e)s) et intègres aussi, peuvent êtres complémentaires à une éducation !
Ydelo
Il me semble que vous mettez ensemble deux notions différentes du mot famille : le famille comme foyer familial et la famille au sens large, le clan.
Les 2 sont importantes mais pas sous le même rapport : la solidarité du clan est très importante, mais pour le développement de l’enfant le lien à son père et à sa mère est primordial. D’où le fait que satan se déchaine contre la famille au sens “foyer familial” comme annoncé par la Sainte Vierge à Fatima par le divorce, l’avortement, le “mariage” homo, la PMA / GPA, etc. qui privent les enfants de leur père et/ou de leur mère
zongadar
Ce qui manque dans cette réflexion, c’est le fait qu’il y ait une volonté derrière cette évolution, volonté de détruire l’ordre naturel en légalisant chaque étape…et il y a un glissement vers la dictature pour imposer cette vision (serait-ce une des ‘valeurs’ jamais définies ou toujours cachées…?!?). C’est par opposition à la dictature, je pense, que la famille a une valeur dite ‘démocratique’ (mot malheureusement réducteur car n’ayant aucune dimension ‘verticale’…).
cadoudal
Il faut reconstruire la civilisation.
Ce qui suppose la rechristianisation.
Une fois la religion rétablie , la philosophie aristotélicienne rétablie,
tout se remettra sur les rails.
Le nihilisme, la corruption révolutionnaire, les ” valeurs de la République”, seront balayés.
C.B.
Le féminisme et la prétendue “libération de la femme” a surtout été une “libération du mâle”!
Ydelo
En effet, la femme n’avait alors plus aucune excuse pour ne pas être disponible. En échange, on lui a vendu la liberté de l’individualisme : travailler, consommer, et paraitre sur les réseau sociaux.
Ydelo
Analyse typique de la droite conservatrice ou républicaine, dans le sens où l’on regrette les dérives progressistes de la gauche mais on n’a pas le courage de remonter aux principes pour s’y opposer réellement.
A partir du moment où on accepte le principe du divorce, comment peut-on réellement défendre la famille ? Bien sûr, il n’est pas possible dans l’état actuel des choses d’interdire le divorce (comme l’avortement, d’ailleurs), mais il faut manifester son opposition et faire tout ce qu’on peut pour éviter et limiter ces drames, sans quoi on est condamné à lâcher peu à peu sur tout (ça a été ensuite le mariage “pour tous”, puis la PMA, puis ce sera la GPA et l’euthanasie).
Semetipsum
On croit rêver quand on lit cela : “L’individualisme a toujours existé, mais il était quelque chose de masculin. Les femmes à elles seules ou presque tenaient les familles, apportaient le soin aux enfants et aux vieillards.”
Et que faisait le mari ? Il était au bistrot toute la journée ? et en 1914 il était où le mari ? et les confréries, les pénitents et les charitons ils étaient individualistes ? On est en plein dans la réécriture féministe de l’histoire… regarder la photo de Chantal est à cet égard plein d’enseignements !
Ydelo
J’avais relevé cette énormité, mais trouvais néanmoins qu’il y avait un aspect de la vérité dans ce qu’elle écrit, sans pouvoir vraiment formuler la vérité d’ensemble. A la relecture, il me semble que l’idée correcte serait que ce n’est pas que les hommes étaient individualistes, mais que ceux qui voulaient l’être en avaient plus facilement la possibilité que les femmes. Cette possibilité nouvelle accélère la destruction de la famille, en se combinant avec une société toujours plus portée sur la jouissance et toujours moins sur la morale.
Ydelo
L’analyse sur l’extension aux femmes de l’individualisme est très intéressante. En quelque sorte, la femme est devenue un homme comme un autre.
Par contre l’affirmation : “l’attitude des hommes doit changer : quand ils se comportent encore comme leurs pères ou leurs grand-pères, alors les femmes quittent le navire”, est une erreur de raisonnement vis-à-vis de la première partie. A partir du moment où certaines femmes sont devenues individualistes, elles décideront de mettre leurs intérêts avant la famille et de divorcer ou se séparer si elles le veulent, et peu importe que l’homme compense par plus d’investissement vis-à-vis des enfants. Ce qui retiendra ces femmes, ce n’est pas que l’homme s’investisse dans l’éducation, mais qu’il soit corvéable à merci.
Je connais malheureusement des exemples de familles catholiques où la mère de famille, convertie, est partie. Pourtant le père, qui travaillait, était investi dans l’éducation des enfants et les tâches ménagères. Mais l’attrait du monde était trop fort comparé aux contraintes de la vie catholique.