Dans Les Mensonges de l’égalité, Jean-Louis Harouel revient sur la dénaturation du mariage :
Il y avait pourtant toutes les raisons valables de refuser aux homosexuels l’accès au mariage qu’ils revendiquaient au nom de l’égalité. Il est plus qu’évident que deux personnes de même sexe ne sont pas placées dans une situation semblable à celle d’un couple formé d’un homme et une femme, pour cette raison fondamentale qu’elles ne peuvent pas concevoir ensemble un enfant. Si bien qu’en bonne justice, l’égalité arithmétique n’avais pas à s’appliquer. […] Comme le souligne le professeur Yves Lequette, “au nom de l’égalité entre les couples, on crée une inégalité profonde entre les enfants, puisqu’il y aura ceux qui se verront attribuer un père et une mère et ceux à qui on imposera deux pères ou deux mères”. […]
S’il veut vraiment agir dans le sens du bien commun, l’Etat a notamment le devoir d’abolir le mariage homosexuel et de privilégie les conceptions classiques en matière de vie sexuelle et familiale – un père, une mère, des enfants – par le rétablissement d’un cadre juridique favorisant la perpétuation du modèle traditionnel de la famille.
Il n’y a aucune raison valable pour se soumettre au dogme égalitaire imposant que soit accordée la même considération à toutes les options sexuelles et à toutes les revendications de genre. […] Autant il est juste de ne pas persécuter les homosexuels, autant il est injuste de révérer l’homosexualité et de se soumettre aux revendications de groupes de pression développant une propagande homosexualiste visant à imposer les relations contre nature comme un modèle social hautement valorisé.