Lu sur Friday Fax :
"Le Rapport de l’OMS sur les efforts mondiaux portant sur les naissances prématurées évalue à plus de un bébé sur 10 le taux d’enfants nés prématurés en 2010, c’est-à-dire « que les grossesses sont terminées avant 37 semaines de grossesse ». Il y a environ 15 millions de naissances prématurées, dont 1 million de morts directement liées à la prématurité. […] D’après les rapports de l’OMS, le nombre de naissances prématurées a augmenté dans quasi tous les pays.
Les causes de cette augmentation ne sont pas entièrement claires. La reconnaissance de ce problème grâce à l’usage de meilleures analyses de données joue sûrement un grand rôle. Les causes plus profondes peuvent cependant être liées à l’augmentation de la prise de traitements pour remédier à l’infertilité, un plus grand usage de la césarienne, une augmentation du taux de diabètes, une haute pression artérielle ou des infections parmi les mères.
Cependant, un facteur important est consciemment mis sous silence : l’IVG. La section des références du rapport de l’OMS fait mention de deux études qui démontrent l’existence d’un lien entre l’augmentation des risques associés à l’avortement. Cependant le rapport, long de 126 pages, reste silencieux sur la question de l’IVG. […] Pas moins de 127 études accomplies sur les femmes du monde entier montrent que l’avortement, qu’il soit provoqué ou spontané, est associé à un risque plus élevé de futures naissances prématurées. Certaines méta-analyses sur des études multiples illustrent une tendance similaire. Des avortements répétés peuvent augmenter les risques de naissance prématurée par plus de 200%. Cependant, aucune de ces études n’est mentionnée dans le rapport de l’OMS.
[…] Une voix critique s’est confiée au Friday Fax, déclarant que « plutôt que de baisser le nombre d’avortement, il semblerai que leur stratégie consiste à diminuer le nombre de naissances. Moins de naissances égale moins de naissances prématurées. » […]"