La coalition gouvernementale de centre-droit s’est délitée aujourd’hui après que le Mouvement Chrétien-Démocrate s’en est retiré. La raison du retrait est l’opposition du premier ministre au concordat avec le Vatican, dont nous parlait hier Lahire.
Derrière cette crise se profile l’ombre de l’UE : son "réseau d’experts" sur les droits fondamentaux avait rendu en décembre un avis négatif sur ce concordat, en particulier parce qu’il reconnaissait le droit à l’objection de conscience face à l’avortement.
Le parti du premier ministre, lui aussi prétendument "chrétien-démocrate", était à l’origine majoritairement favorable au concordat, mais s’est de toute évidence laissé intimider par les pressions de l’UE en faveur de la culture de mort.
Des élections législatives anticipées pourraient avoir lieu en juin.