Beniamina Mariani, membre de la congrégation des Filles de la Croix, publie une biographie de soeur Maria Laura, qui a été sauvagement assassinée par trois jeunes femmes dans la nuit du 6 au 7 juin 2000. Selon leurs propres aveux, elles ont voulu « immoler une victime innocente à Satan ». L’humble religieuse, dont la vie toute de douceur est racontée dans cet ouvrage, a opposé la force du pardon. Son martyre est l’aboutissement d’une vie donnée aux autres – les jeunes en particulier – et à Dieu.
Le soir du 6 juin 2000, vers 22 heures, sœur Maria Laura sortit du couvent pour venir en aide à une jeune fille qui l’avait appelée au téléphone, disant qu’elle avait été violée et qu’elle était enceinte, prête à avorter. Mais c’était un prétexte. Trois jeunes filles, âgées de seize à dix-sept ans, s’adonnaient à des pratiques sataniques. Après avoir attiré sœur Maria Laura dans un parc, les adolescentes la frappèrent de dix-neuf coups de couteau, voulant faire un sacrifice à Satan. Mortellement blessée, la religieuse demanda à Dieu de pardonner aux meurtrières.
Le 19 juin 2020, le pape François a reconnu le martyre de sœur Maria Laura Mainetti, et signe le décret de sa béatification.
Ce livre rassemble essentiellement des témoignages, des lettres et des notes de la religieuse, autant d’éléments qui dessinent le visage d’une femme simple et forte à la fois, extraordinaire dans l’ordinaire d’un quotidien transfiguré par l’Évangile.