Voici le témoignage d’un professeur harcelé, qui a fini par se soumettre :
Cri de colère d’un directeur d’école primaire qui se confie sur la réalité du quotidien des professeurs depuis 30 ans. pic.twitter.com/9RvbpVLKXm
— 𝐑𝐂 (@Eremina__) October 19, 2020
Mercredi 14 octobre, l’Institut de France a accueilli tables rondes et conférences d’historiens, de professeurs, de témoins de terrain et d’hommes politiques. C’est le premier colloque de la Fondation Kairos depuis sa naissance le 18 juin. Il s’agissait de réfléchir à ce que l’école peut faire pour lutter contre le séparatisme islamiste. A distance et en présentiel, le colloque a réuni plus de 420 personnes.
La Fondation Kairos pour l’innovation éducative est présidée par Xavier Darcos, administrée par Anne Coffinier, sa fondatrice, Chantal Delsol et Cédric de Lestrange. Elle est abritée par l’Institut de France. Répondant à la devise « innover pour transmettre, transmettre pour innover », elle cherche à améliorer l’éducation, notamment en soutenant les professionnels de l’éducation de tous horizons et les établissements scolaires libres et innovants qui associent ambition culturelle, ouverture sociale et capacité à innover pour mieux transmettre.
La matinée du colloque a commencé par trois interventions (intervention en vidéo ci-dessous) :
- l’ancien inspecteur général de l’Education nationale Jean-Pierre Obin,
- Chantal Delsol, philosophe,
- Mathieu Bock-Côté, sociologue.
Ces conférences ont permis de mettre en lumière la radicalisation présente dans l’école publique (selon Jean-Pierre Obin, 37 % des enseignants se sont autocensurés pour éviter des soucis avec leurs élèves, 31 % voient des actes antisémites dans leur établissement) et l’échec de l’école publique à « recueillir l’excellence » (Chantal Delsol), comme à « transmettre un patrimoine de civilisation » (Mathieu Bock-Côté). Xavier Darcos, ancien ministre de l’Education nationale et chancelier de l’Institut, a conclu la matinée.
Début septembre, Jean-Pierre Obin publiait un livre intitulé Comment on a laissé l’islamisme pénétrer l’école. L’islamisation est enracinée dans les écoles et la laïcité est de plus en plus bafouée. Entre avril et juillet 2019, 900 signalements d’atteinte à la laïcité ont été rapportés. Même les écoles maternelles ne sont pas épargnées. La grande majorité de ces violations proviennent des élèves, mais aussi des parents et du personnel. Elles concernent les tenues vestimentaires, la cantine, ou les sorties scolaires. Et le plus souvent, les enseignants se retrouvent démunis. Ainsi, 38% des enseignants ont observé des contestations de la loi sur les tenues et signes religieux de la part d’élèves, 36% de la part de parents, et 20% venant de professeurs ou d’autres personnels. Des jeunes filles musulmanes arrivent à l’école avec leur vêtement islamique et l’enlèvent au moment de rentrer. Elles ne nient d’ailleurs pas que le vêtement est un signe de leur appartenance à l’islam. Le personnel est lui aussi concerné. Ses membres n’enlèvent que le voile qui leur couvre la tête et gardent leur longue robe, leur jilbab. Certaines refusent même de retirer le voile.
Selon Jean-Pierre Obin, nous devons reconnaître que l’islamisme est notre adversaire, car, même si nous ne le souhaitons pas, l’islamisme a choisi de nous attaquer et nous n’avons pas le choix. Les différents rapports mettent en évidence la multiplication des contestations des cours, des actes antisémites poussant les élèves et les familles juives à quitter l’école puis le quartier (dans un mouvement plus vaste de stratégies de fuite résidentielle des familles, par crainte de certaines écoles touchées par la présence islamiste), du dénigrement des femmes, des actes de prosélytisme, de l’autocensure chez les professeurs qui n’osent plus traiter des pans entiers du programme en histoire, en sciences de la vie… Il a désigné les responsables de la pénétration islamiste de l’école publique, au premier rang desquels les décideurs politiques de droite comme de gauche. Dans une récente enquête IFOP, 45 % des musulmans de moins de 25 ans déclarent que, pour eux, « l’islam est incompatible avec les valeurs de la société française ».
A.F
L’islam c’est quand même les musulmans qui en parlent le mieux…
Il suffit de les écouter ou de les lire pour comprendre…
Faliocha
tant que la doxa sera : « comment nous adapter » et non : ces gens nous haïssent et n’ont rien à faire chez nous, rien ne changera, jusqu’à la grande tuerie qui s’approche tous les jours un peu plus
DUPORT
Parler d’islamisme et non d’islam c’est botter en touche avec la très ferme volonté de ne rien faire.
Ils ne parlent d’islamisme que pour détourner l’attention. Parce que comme l’islamisme n’existe pas il est donc insaisissable ce qui permet de justifier le laisser faire. Cela permet ensuite de prendre des airs de poules effarouchées pour dire qu’ils ne comprennent pas comment des “si gentils garçons” deviennent de si grands criminels.
Celui qui n’est pas entrain de se moquer de vous parle d’islam et non de salafisme, d’islamisme et autres balivernes inventées par l’ennemi.
Sophie
Il ne fallait pas interdire le port de croix dans les écoles. Jésus a dit: “Laissez venir à moi les petits enfants”. Il fallait être ferme sur ce point, quitte à laisser autoriser les voiles islamiques. Cacher Jésus aux musulmans, c’est une honte! C’est ainsi (entre autre) qu’on fait probablement monter la violence et la terreur. IL fallait être avec Jésus, en priorité, car qui n’est pas avec lui est contre lui. Il fallait être avec lui, revendiquer la liberté de porter des croix, ceci quitte à être malgré nous pour l’autorisation du voile islamique.
Rabolio
Que les enseignants ne montent pas en 1ère ligne pour lutter contre l’islamisme c’est normal.
Il est même dangereux de jouer les petits soldats. Ce n’est pas leur rôle. On vient d’en avoir la démonstration..
C’est l’état qui faillit tous les jours et depuis longtemps dans cette lutte.
philippe paternot
37% osent reconnaitre qu’ils s’autocensurent ! combien en réalité?
le ministère de l’éducation nationale ne fait rien pour leur faciliter la tache , comme par exemple de décréter que des caricatures (de louis philippe en poire à mahomet avec son turban explosif ) doivent être étudier dans toutes les classes de collèges et de lycées le jour de la rentrée