Le Sénat a entamé mardi la deuxième lecture du projet de loi bioéthique. Les sénateurs ont déjà bien modifié le texte :
- “il n’existe pas de droit à l’enfant” inscrit dans le code civil
- suppression de la PMA sans père pour les femmes seules
- pas de remboursement sans motif médical
- suppression du double don de gamètes
Occupé à gérer la crise sanitaire, le ministre de la Santé, Olivier Véran, n’était pas présent. Bruno Retailleau a taclé :
«Ce qui me frappe, c’est le décalage entre l’inspiration de ce texte et ce que nous vivons actuellement: l’application du principe de précaution à grande échelle, la logique de la responsabilité justifiée par la protection des plus fragiles, des plus vulnérables. Vous acceptez cette logique de responsabilité dans le domaine sanitaire. En matière de bioéthique, vous ne l’acceptez pas et parfois vous voulez l’inverser. La PMA sans père, c’est bien faire primer la liberté individuelle sur le principe de vulnérabilité. Faire primer la volonté des adultes sur l’intérêt et le droit des enfants.»
Voici l’intervention de Stéphane Ravier :
🎥 Je serais fier que la France ne perde pas son âme. Rien ne nous oblige à suivre ces pays qui sombrent dans la marchandisation du corps. Le temple de la vie nous devons le préserver des marchands du temple.
J’intervenais au Sénat sur le projet de loi #bioéthique ⤵ pic.twitter.com/zCINuhNRob
— Stéphane Ravier (@Stephane_Ravier) February 2, 2021
DUPORT
S’ils font l’inverse en bioéthique de ce qu’ils font en sanitaire c’est parce que leurs intentions ne sont pas louables… Les fils des ténèbres se dévoilent dans la lumière !
Bernard Mitjavile
Belle expression de S Ravier : “le temple de la vie”.