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France : Politique en France / Médias : Désinformation

Succession au FN : l’UMP soutiendra-t-elle Bruno Gollnisch ?

C'est la conclusion logique, mais non formulée, d'un article du Parisien :

"A sept mois du congrès du FN, en janvier 2011, où Jean-Marie Le Pen doit passer la main, sa fille Marine est la mieux placée pour prendre la tête du parti. Dans la perspective de la présidentielle et des législatives qui suivront, certains dirigeants de la majorité craignent qu’une victoire de la fille du vieux chef donne un coup de booster au parti lepéniste, qui a déjà montré aux régionales de mars qu’il était loin d’être moribond.

«Empêcher la progression de l’extrême droite sera un enjeu pour 2012», reconnaît Hervé Novelli, secrétaire d’Etat chargé des PME, qui pense que Marine Le Pen peut faire un score important au 1er tour de la présidentielle : «Elle a pris ses distances avec son père à chaque fois qu’il a émis des thèses inacceptables et certains électeurs de droite peuvent être tentés de franchir le pas.» «Avec la crise, le populisme à droite monte», constate le centriste Pierre Méhaignerie. «Marine peut séduire certains déçus du sarkozysme parce que, à tort ou à raison, elle a la réputation d’être plus fréquentable que son père», sourit un proche de l’intéressée."

Comme cela paraît incroyable que l'UMP favorise Bruno Gollnisch pour empêcher l'inquiétante Marine de succéder à son père, on ne peut pas ne pas évoquer le coup de billard à plusieurs bandes : laisser entendre dans les médias que Marine est la plus qualifiée pour favoriser sa candidature. Alors : quel candidat à la succession de Jean-Marie Le Pen obtient vraiment les faveurs de l'UMP ?

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18 commentaires

  1. soutenu ou non par l’ump, bruno est pour moi le meilleur candidat pour succéder a jmlp,il est un esprit libre et fédérateur,contrairement a marine qui a beaucoup de mal a prendre le recul nécessaire pour pouvoir fédérer la droite nationale,certainement trés mal entouree par des courtisans omniprésents qui n’ont pas les memes priorités .Elle aurait tout a gagné de prendre un peu de recul avec ces personnages.

  2. Lorsque les médias veulent faire perdre le camp national, ils médiatisent à outrance l’un ou l’autre de ses dirigeants.C’est ainsi qu’on a voulu faire croire que Bruo Mégret était très fort et que son MNR surpasserait le FN, on lui a donné la parole, on a surévalué son importance et ainsi on a affaibli et divisé le seul parti capable de menacer l'”établissement”.Or, aux présidentielles à venir, le candidat Sarkozy aura encore besoin des voix des patriotes, notamment au second tour.Il suscite donc des candidatures leurres, des Villepin et Dupont Aignan qui appèleront à voter pour lui après n’avoir capté que quelques pourcentages.Et l’UMP crèe aussi la confusion dans les esprits mal cultivés des électeurs qui en ont ras le bol mais n’oseront pas aller, dans les urnes, jusqu’au bout de leur logique.Ils l’ont montré avec Villiers et d’autres, ce système fonctionne bien.Sachons bien qui fabrique et dirige l’opinion, l’information, quels sont les noms des “journalistes”, l’origine du financement de tels ou tels, leur véritable idéologie, ceux qui sont contre l’islam, par exemple mais ménagent des camps opposé&s etc. C Q F D

  3. “le candidat Sarkozy (…) suscite donc des candidatures leurres, des Villepin”, avec qui il est en procès…

  4. Je crois qu’il ne faut pas se tordre l’esprit! Marine Le Pen, compte tenu de ses performances médiatiques et électorales est un vrai danger pour l’UMP comme on l’a vu dans le Nord. L’UMP aurait beaucoup plus de facilité à affronter un Gollnisch et à le ringardiser.

  5. Certes, Marine Le Pen a sans doute un potentiel électoral plus important que Gollnisch par ses qualités médiatiques et grâce à son nom.
    Toutefois, elle représente de plus en plus un populisme social et démagogique (défense des ouviers et de la retraite à 60 ans, laïcité, valeurs républicaines…)avec lequel l’UMP pourrait composer tandis que Bruno Gollnisch représente plus une force d’opposition doctrinale avec laquelle l’UMP ne pourra pas composer à moins de changer radicalement.

  6. ce n’est pas Bruno Gollnisch qui avait dit qu’il était prêt à faire des alliances, y compris avec la droite parlementaire ?

  7. Les interprétations peuvent être diverses et opposées, négatives comme positives. Entre les intentions et les résultats, les différences sont souvent très grandes.
    Sur ce sujet, vous avez une série de visuels à cette adresse :
    http://www.lepost.fr/article/2010/05/03/2059440_sarkozy-gollnisch-la-victoire-de-la-france-en-2012-3-3.html

  8. Bravo à Michel Janva pour sa relecture pertinente de l’article du Parisien qui n’est que de la pure INTOX !
    On voit comment le système essaie de se débattre comme il peut, par tous les moyens possibles et contradictoires (en apparence), pour parvenir à ses fins.

  9. Parfaitement d’accord avec vous, Michel Janva : c’est de l’intox à l’état pure. Peut-être Marine Le Pen pourrait-elle dans un tout premier temps et au prix d’une certaine trahison avoir le plus de succès (médiatique à tout le moins), mais je pense qu’ils ne sont pas fous à l’UMP, et commence à percevoir l’homme politique de très grande envergure sous les dehors plus discrets de Bruno Gollnish.
    En tout cas, quelles que soient nos préférences entre les deux candidats du FN, nous ne pouvons être insensibles à leur volonté (affichée en tout cas par Gollnish, mais probablement partagée par Marine le Pen) de ne pas s’attaquer mutuellement, pour ne pas compromettre avec leur honneur l’avenir d’un combat qui requiert l’union de toutes les bonnes volontés et de tous les talents.
    Et Marine Le Pen a indéniablement de grandes qualités.

  10. @SD-Vintage
    Cette interprétation plein des sous-entendus des déclarations respectives de Bruno Gollnisch et de Marine Le Pen sur des alliances avec l’UMP est tout à fait malhonnête. On pourrait se demander qui a avantage a faire courir le bruit chez les adhérents du FN que Bruno Gollnisch serait sarkocompatible… C’est un comble de le penser ou de la faire croire.
    Il suffit de relire leurs déclarations : Bruno Gollnisch a dit qu’il n’y était opposé par PRINCIPE mais qu’il faudrait que l’UMP change radicalement de politique.
    Bruno Gollnisch a prouvé qu’il ne pliait pas devant le politiquement correct…

  11. Intéressante réflexion de Frédéric Lefebvre, porte parole de l’UMP, dans l’article :
    « Jean- Marie Le Pen, comme Georges Marchais, a créé une histoire avec les Français. Il soulevait les questions avant les autres. Ce n’est pas le cas de Marine Le Pen qui, elle, cherche plutôt à être comme les autres. »

  12. Comme d’habitude, les média du “système” nous racontent ce qu’ils veulent et surtout n’importe quoi. “Marine est la mieux placée pour prendre la tête du parti”. Qu’en savent-ils? N’est ce pas eux qui prédisaient que Gollnisch se ferait surpasser par Marine par les votes des militants au dernier congrès du FN? On a vu le résultat: Gollnisch est arrivé premier. et assez largement. Et ces journalistes bien-pensants en étaient tout étonnés… normal, ils prennent leurs désirs pour des réalités et cela a toujours été comme cela quand ils traitent du FN… Mais qu’ils n’oublient pas que Gollnisch est très populaire et très admiré par les militants.
    De toutes façons, ce n’est pas à l’UMP de choisir mais aux militants FN. Son avis ne nous interresse pas, surtout si c’est pour dire des aneries. N’est ce pas Monsieur Novelli?

  13. les supputations sur l’avenir politique des uns et des autres me font penser aux élucubrations des supporters de l’équipe dite de France de football ….!
    résultat …aucun but !
    à force de vouloir jouer à Machiavel …on a le sapeur Camembert !

  14. Faut-il comprendre que le jeu des alliances est plus important qu’expliquer aux français comment on va gouverner ?
    Retomber encore dans ce jeu là est une grave erreur : nous nous en sortirons jamais.
    Et pendant ce temps les réformes attendent !

  15. Conclusion de tout ça, il ne faut en aucune manière prendre une décision sur un argument médiatique. Les médias ont montré,avec Bruno Mégret que la notoriété médiatique pouvait être éphémère, et avec Ségolène Royal que la notoriété médiatique n’était pas la garantie de la crédibilité. La seule légitimité que la visibilité médiatique donne, c’est celle de porte-parole comme Lefebvre ou Hamon. Certainement pas celle d’un chef de mouvement politique apte à redresser la France.

  16. J’ajoute un élément. La vérité est sans doute plus complexe que ce que veut bien dire le parisien. Il n’y a en effet pas de raison que les même moutons qui défendent une candidature Marine Le Pen uniquement par l’argument imparable de la visibilité médiatique ne soient pas présent en nombre aussi à l’UMP. En ce sens, je ne remettrai pas en cause l’article du parisien et les inquiétudes au sein de la majorité existent probablement aujourd’hui.
    En revanche, je me rappelle que Marine Le Pen a d’abord eu une médiatisation à outrance à partir de 2002, démesurée à bien des égards, comme s’il s’agissait d’effacer Gollnisch, alors Dauphin incontestable . L'”affaire Gollnisch”, dont nous savons aujourd’hui qu’elle suintait la manipulation, éclatait elle en 2004.
    Je rappelle tout de même que sur les quatre journalistes qui étaient présents à la conférence de presse de Gollnisch ce jour là, trois journalistes sur quatre n’avait rien vu à redire sur ses déclarations. Seul celui de la presse nationale, avait sorti un article sur le prétendu “dérapage” et les journalistes locaux avaient dû réécrire leur article a posteriori et les republier le lendemain pour y trouver subitement quelque chose de condamnable.
    Il est incontestable alors que tout l’establishment faisait le jeu de Marine LE PEN. Il est certain que sa promotion allait dans le sens de toute les accusations de népotisme et que son potentiel était grevé par cela. Aujourd’hui, ils s’en mordent peut-être les doigts. Mais au fond, l’establishment a surtout intérêt aujourd’hui à diviser le FN.
    C’est pourquoi, il faut être très prudent et en aucun cas ne pas fonder un choix sur des critères médiatiques, non négligeable certes, mais malsain et dangereux.
    La campagne de la comm fut celle de Sarko en 2007. On voit ce que ça a donné au niveau des promesses non tenues. 2012 doit être la campagne anti bling bling du réalisme et non des effets d’annonce et de l’image avant tout.

  17. Marine LE PEN a déjà fait la preuve de sa force charismatique, de ses performances populaires, plébiscitée sans appel comme meilleur leader de la Droite Nationale non seulement au sein du FN mais encore mieux dans l’électorat populaire.
    Contrairement aux élucubrations de certains, il n’y a aucune démagogie à “défendre les ouvriers”, au contraire ce sont les premières victimes du mondialisme.
    Evidemment, l’UMP a tout intérêt à mousser Bruno Gollnisch et à contrer Marine LE PEN, aucune comparaison possible entre les deux, Bruno n’inquiétant guère la fausse droite aujourd’hui.
    Mais cela sera l’affaire des seuls membres du FN, à jour de cotisation, qui choisiront seuls leur chef, quels que soient les pressions de l’UMP et ses visées.

  18. Soit la droite nationale, forte de ses valeurs propres, réussit à attirer les droites conservatrices et libérales vers elle, soit ce sont les droites courbes qui feront de la droite nationale leur petite roue de secours.
    Dans le premier cas, il faut à la droite patriotique beaucoup de force, d’ abnégation car il n y a que des coups à prendre. Dans l autre cas, la droite nationale profitera d’ un strapontin sans influencer sérieusement la vie politique française et le destin de la Nation.
    Avoir un destin de redresseur de la Nation contre vents et marées ou accepter un rôle secondaire à La Villiers ou à la Boutin, avec quelques gratifications ( salaire, voiture de fonction etc.)
    Si l on pense que nos valeurs fondamentales ne sont pas négociables et que le renouveau de la France passe par une révolution des mentalités. si l on est prêt à faire des sacrifices, c est la voie Gollnisch qui s ouvre à nous.
    si l on pense que tout est négociable et que la droite nationale ne doit son salut que dans la reconnaissance des médias et de ses adversaires, alors il faut prendre la voie Marine, une voie plus facile, plus rassurante, plus confortable.
    Stopper ou accompagner la décadence, il faut choisir.
    Cette analyse a le mérite de ne pas remettre en cause les personnes de Gollnisch et le Pen mais d’ évoquer leurs véritables stratégies.

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