Le suicide est en baisse chez les 15-25 ans passant de 966 en 1993 à 621 en 2004 mais, plus de 6200 adultes entre 30 ans et 59 ans continuent de mourir chaque année. Si les femmes font quatre à cinq fois plus de tentatives de suicide que les hommes, ils sont les premiers à en périr. Le taux de suicide est de 26,6 pour 100000 hommes, contre 8,7 pour 100000 femmes.
Sur les 10798 suicides recensés en 2004, 73% concernaient des hommes. Parmi les 6248 suicides de 30-59 ans, plus de 4500 touchaient des hommes, selon des données de l’Inserm. Le suicide des adolescents et jeunes jusqu’à 25 ans représente moins de 6% du total alors que 58% des décès par suicide surviennent entre 30 et 59 ans et 32% après 60 ans. Surtout, le suicide est la première cause de mortalité chez les 35-44 ans.
Les médias sont en général assez silencieux sur ce terrible phénomène. Pourtant, à titre de comparaison, il y a plus de morts à cause du suicide qu’à cause du Sida en France.
brigitte
plus de décès également que par accident de la circulation,mais ça rapporte plus à l’état de verbaliser pour une ceinture de sécurité que d’envisager la prévention du suicide…
mauvais
Votre commentaire rétablit une fois de plus la vérité : j’ai été choqué, à la télévision et dans la grosse presse aujourd’hui, que le suicide des anciens -pourtant en augmentation, lui- n’ait pas été UNE SEULE FOIS MENTIONNE; une preuve de plus que notre société vieillissante souffre d’une pathologie de “jeunisme aigu”…
Anonyme
si nous totalisons suicides, enfants avortés, embryons détruits, et bientôt morts par euthanasie cela fait nécessairement un chiffre considérable qui n’est rien d’autre que le montant exhorbitant payé en vies humaines de la rançon exigée au peuple de France par la religion du “Progrès non défini”.
Ceci sans oublier toutes les vies et familles abîmées par la violence sociale qui découle de cet “ordre” anti-humaniste.
Pascal G.
Ce qui serait intéressant, ce serait de savoir quelle est la proportion de français “de souche” dans ces chiffres. Car il y a fort à parier que ce qui motive ce silence des médias sur le suicide en France réside dans le fait qu’on se suicide moins dans les populations “allogènes”.
De la même façon qu’on ne parle jamais de la misère rurale, ni de la déshérence morale et sociale d’une partie de la jeunesse des milieux ruraux -et de certaines banlieues “ouvrières” de province- les plus pauvres : il s’agit de français de souche, éparpillés sur le territoire, qui ne font pas d’émeutes, n’ont pas de culture de la haine et n’existent donc plus. Ils sont “invisibles”, quart-mondisés et marginalisés à jamais, car déjà sortis de la représentaion collective, telle que façonnée par les médias et servilement acceptée par l’établissement adminsitratif et politique.