L'abbé Benoît a été relevé de ses fonctions par le cardinal Barbarin, qui lui a ordonné de se retirer dans une abbaye. Il réagit calmement, suite au lynchage médiatique qu'il a subi et c'est tout à son honneur. C'est sur Riposte catholique :
"À la suite des attentats du vendredi 13 novembre, nous avons tous été touchés, à commencer par les victimes et leurs proches. Prêtre catholique, j’ai prié et célébré la messe pour les victimes et leurs familles dès que j’ai appris la tragédie. C’était ma première réaction et, je le crois, mon premier rôle.
Citoyen d’un pays libre, comme des millions de personnes, j’ai ensuite exprimé en conscience ce que je ressentais et montré les signes que je voyais.
Comme baptisé et comme prêtre, je devais compassion aux victimes et sympathie à leurs familles. Si on me lit honnêtement, on les trouvera exprimées.
Je dis mes regrets à ceux qui m’ont mal lu et qui auraient pu être blessés par mes propos et je leur pardonne très volontiers les insultes dont ils m’ont accablé.
Mais, comme prêtre, je devais aussi aux victimes, comme à tous ceux qui me liraient, justice et vérité.
Justice et vérité pour les enfants assassinés avant de naître ;
Justice et vérité pour les enfants assassinés d’Afghanistan, d’Irak, de Libye, de Syrie, du Donbass, du Mali et de Centrafrique ;
Justice et vérité pour les jeunes auxquels on ment et qu’on détourne de Jésus-Christ au risque de leur salut éternel.
Dieu est le seul juge de mes propos.
Comme il est juge de certaines postures auxquelles, pour ma part, je me réserve de donner les suites que m’autorise le droit canonique.
En ces temps difficiles, que Dieu donne la paix aux vivants, et, aux morts, le repos éternel."