Communiqué d’Alliance Vita :
Contrairement aux engagements des promoteurs de la loi Taubira, l’Assemblée Nationale vient d’imposer l’effacement des mots « père » et « mère » des formulaires scolaires au profit des formules « parent 1 » et » parent 2 ».
Alliance VITA conteste l’injustice de cette disposition votée contre l’avis du Gouvernement – pour des motifs davantage juridiques que de fond – et appellera, si elle n’est pas annulée, à la désobéissance civile des parents attachés à la richesse de la parité dans le couple parental.
Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA :
« On nous prétendait que le mariage entre personnes de même sexe ne ferait rien perdre aux familles attachées à l’altérité sexuelle, celles que les promoteurs de cet amendement traitent aujourd’hui d’« arriérées ». En réalité, voilà qu’on vole aux familles et aux enfants deux précieux mots de la langue française, père et mère, qui sont surtout deux précieux repères pour l’immense majorité de nos concitoyens, tout cela pour céder à des revendications idéologiques ultra-minoritaires que nous avons toujours contestées. Par ailleurs, alors que l’égale dignité du père et de la mère est à protéger, cette réforme instaure une hiérarchie entre les parents en les numérotant. Ce n’est pas conforme à l’intérêt des familles : chacun mérite d’être appelé pour ce qu’il est, sans nier la dualité entre l’homme et la femme. Cette nouvelle offensive de la neutralisation du genre contredit un principe d’écologie humaine universel : tout enfant est né d’un homme et d’une femme. Nous inviterons, le moment venu, les parents à refuser de s’inscrire dans des cases qui prétendent effacer leur identité dans l’indifférenciation sexuelle. Au gouvernement de décider s’il prend le risque d’un mouvement de désobéissance civile des citoyens qui refuseront d’être neutralisés et numérotés. »
C.B.
Mu sur un gazouillis: “la gloire de mon parent 1”, “le château de mon parent 2″… Ou l’inverse? Donc comment faire mémoriser aujourd’hui ce délicieux poème de Maurice Carême:
Il y a plus de fleurs.
Pour ma mère en mon cœur
Que dans tous les vergers
Plus de merles rieurs
Pour ma mère en mon cœur
Que dans le monde entier.
Et bien plus de baisers
Pour ma mère en mon cœur
Qu’on en pourrait donner.
(ou bien aurons-nous droit à un poème aux parents 1 et 2 signé XXX Ramadan?)
Pascal Prévost
Depuis l’ introduction sur la déclaration d’impôts de” déclarant 1 et déclarant 2″ , j’ai toujours noirci ces “mots” et écris à la place époux et épouse .Ni ma femme ni moi ne voulons être deuxième ! D’autre part lorsque je vois sur un questionnaire que l’on demande le” genre” je mets toujours la troisième solution : neutre ; car pour moi le genre n’existe pas sauf dans l’expression ” mauvais genre ” …
brigitte
dès que je vois les termes : représentant légal 1 , représentant légal , parent 1, parent 2, …, sur les formulaires scolaires (ils existent déjà, du moins dans les établissements publics) je barre et je remplace par père et mère. Et lorsqu’il est demandé de préciser le représentant légal, je barre également pour noter représentants légaux, et je corrige le texte par rapport à l’emploi du pluriel
Le forez
C est le début de l indifférenciation des individus qui a pour prétexte d aller dans le sens des transgenres , de ceux qui ne s acceptent pas comme ils sont ou des hommes qui quand l occasion se présente , se sentent femmes ( petits canailloux ! comme disait Darry Cowl ) pour entrer dans les toilettes publiques des femmes, par exemple . Mais en fait , cette indiferenciation marque la déshumanisation de l individu , qui est désincarné , juste un produit , bon à consommer, bon à subir une philosophie dégradante, un esclave , quoi ! Pire que cela , un esclave sans âme , juste bon à etre un moyen , même pas vivant mais un moyen technique pour enrichir des potentats apatrides; voilà la finalité. Pour l instant , nous sommes encore au stade de la fausse liberté mais en même temps , par un effet cliquet , on sent que peu à peu se referment sur nous , le poids et l’écrasement des puissants dits républicains ou dits ” ouverts”.