"Tous ceux qui dans notre pays ont des intentions qui ne correspondent pas aux valeurs de notre pays, aux valeurs républicaines, au respect de la démocratie doivent être éloignés de notre territoire", a déclaré le directeur général de la police nationale Michel Gaudin. Pris au pied de la lettre, il faudrait exclure tous les siffleurs de Marseillaise et autres délinquants du sacro-saint 14 juillet… Les valeurs en question restent à définir, comme le fameux islamisme soit-disant différent de l’islam.
D’après les Renseignements généraux (RG), "une dizaine d’imams, majoritairement maghrébins, mais aussi Turcs", installés dans les régions de Lyon, Marseille ou Paris, pourraient être expulsés ou déchus de la nationalité française qu’on leur a bradé, car ils prônent un "discours violent et intégriste". Les religieux, qui seraient sous surveillance, sont "des salafistes et des zélateurs du Turc Metin Kaplan", condamné en juin à la prison à vie pour tentative d’attentat dans son pays.
Sur les 1.500 lieux de culte musulmans répertoriés en France, "un peu moins d’une quarantaine" sont sous influence salafiste (mais que fait le CFCM ?), avec "des discours qui vont d’un fondamentalisme classique à des thèses plus violentes", incitant à la haine raciale ou au djihad. Vous avez bien lu : il s’agit d’un racisme anti-blanc ! Et d’un djihad qui n’a rien de spirituel (mais ça vous l’aviez compris). Depuis le début de l’année 2005, 11 personnes ont quitté le territoire (avec nos impôts), dont un imam – seulement, pourait-on dire. Pour délit d’opinion ? Ce qu’il faut admettre, c’est que les intégristes "savent qu’on prête attention aux prêches et sont prudents. Cela se passe dans les couloirs des lieux de culte, dans les associations", affirme un policier.
Nos policiers traquent désormais le discours islamiquement incorrect… Comme à la RATP, soyons ‘attentifs ensemble’ : au moindre prêche suspect, n’hésitez pas à nous solliciter !