Directeur de l'AED, Marc Fromager répond à Présent. Extraits:
"Dans quel état d’esprit sont les Syriens ?
Ils ne croient plus du tout en une intervention occidentale qui viendrait les aider. Ils ne veulent qu’une chose : que cette situation cesse. Nous avons constaté un changement d’état d’esprit depuis quelques mois : tout le monde se dit qu’il faut partir. Auparavant ils avaient la volonté de rester, du moins d’aller dans les pays voisins afin de revenir dès que la situation se serait arrangée. Mais aujourd’hui l’Europe envoie des signaux pour dire qu’ils sont les bienvenus. Ils ont l’impression que l’Occident est prêt à les recevoir tous. Or, ces signaux sont pour le moins surprenants : nous ne pouvons pas accueillir tout le Moyen-Orient. Ce feu vert donné est une invitation explicite à quitter leur pays. Ce n’est pas la meilleure solution pour reconstruire son pays. Mais vue de l’extérieur l’Europe est un eldorado.
La situation est-elle désespérée ?
Si nos gouvernements avaient vraiment envie d’en finir avec l’Etat islamique, ils pourraient le faire très rapidement. Mais ils n’ont pas envie. Pourquoi ? Les causes sont multiples. Il y a le problème de la radicalisation, mais pas uniquement. La question des intérêts énergétiques joue un grand rôle. C’est ce que j’explique dans mon livre Guerres, pétrole et radicalisme. Malgré tout ce que nous disent les politiques et les médias nous ne faisons pas le nécessaire pour combattre l’Etat islamique là-bas.
Qui sont ces réfugiés qui arrivent sur nos côtes ?
La plupart ont déjà quitté leurs pays depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, pour s’installer dans les pays limitrophes. Ils ne sont pas en danger de mort pour la plupart. Nous aurions donc tout intérêt à les aider à vivre dans les pays voisins en attendant que la guerre se termine chez eux."
Que pensez-vous du discours que nos gouvernements dispensent aujourd’hui au sujet de l’arrivée de ces migrants ?
On ne nous donne pas le droit de réfléchir. Même au sein de l’Eglise où certains ressortent sans cesse le même verset qui demande l’accueil de l’étranger. Verset qui est mal interprété. Le Christ n’a jamais demandé de succomber à la migration de masse. On ne peut pas se contenter de dire qu’il faut accueillir tout le monde. Il faut réfléchir à ce qui est en train de se produire. Il faut soigner les causes de la crise avant de s’attaquer aux effets."
Exupéry
Prions pour que tous les hommes d’Eglise aient la même lucidité que Marc Fromager et pour qu’ils cessent de plaquer imprudemment des versets de l’Évangile sur une déferlante dite “migratoire” qui n’a AUCUN précédent dans l’histoire de l’humanité !
A l’époque du Christ les quelques minorités étrangères n’arrivaient pas par dizaines de milliers à la fois, et elles ne pratiquaient pas un « forcing » politico-religieux à l’encontre des us et coutumes des pays d’accueils. Une telle invasion aurait, à l’époque, entraîné automatiquement un état de belligérance.
La Charité ne commande, ni ne permet, de mettre l’avenir des siens et de ses semblables en danger.
J’imagine déjà l’échappatoire des mes coreligionnaires pro-immigration : « voilà un pseudo-catho qui a le cœur sec ». Je souhaite simplement qu’ils donnent régulièrement ce que je verse aux œuvres catholiques (tout spécialement à l’AED pour les Chrétiens d’Orients persécutés par les frères de ceux que nous devrions accueillir à bras ouverts.)
gabbrielle
Photos France-info
#MIGRANTS Voici des images de Edirne, en Turquie, où des milliers de migrants marchent actuellement dans le but de rejoindre la Grèce.
http://www.francetvinfo.fr/live/message/55f/c1c/636/674/76c/e45/580/d00.html#xtor=CS1-6
Les passeurs, qui les attendent en bord de méditerranée avec leurs canots pneumatiques avec ou sans gilets de sauvetage, se frottent déjà les mains.
Alpin
Tout était déjà écrit au préalable !!!
https://www.youtube.com/watch?v=2vWe0cVdYRI
Quant à Roland Dumas, c’est pas mal non plus !!!
https://www.youtube.com/watch?v=BH9SHxetO1I
claire
Rendez vous au grand colloque organisé par le Cercle Vauban le samedi 3 octobre 2015, de 14h à 19h. Salle Rossini, 10 rue de l’Annonciation, Paris 16e. Métro Passy, RER C : Boulainvilliers. Entrée libre
https://www.youtube.com/watch?v=XJOKkHr97BA
ODE
et puis vraiment, j’ai du mal à comprendre comment tout d’un coup on pourrait “accueillir” tout le monde, même sans tenir compte de la question de la place indisponible, du coût, ou même des questions de langue, et de culture (eh oui, parce que la plupart des gens pensent qu’il va suffire de leur “apprendre à parler français” pour qu’ils deviennent français, ce qui montre que la plupart des gens n’ont plus aujourd’hui de sentiment clair de ce que c’est qu’être Français ni de ce en quoi cela nous différencie absolument d’un Allemand, d’un Danois ou d’un Syrien, mais… passons…),
non je veux parler de la notion d’accueil en elle-même. En effet, nos sociétés sont déjà gangrenées par la division, la précarité sociale (taux de solitude effrayant), la haine (haine des membres d’un parti envers les membres d’un autre parti par exemple), l’individualisme….
j’ai pu entendre récemment une mère qui n’arrive pas à se réconcilier avec sa propre fille, tenir un discours en faveur de l’accueil inconditionnel des immigrés. Mais vraiment??? Ne ferait-elle pas mieux de s’occuper de celle qu est vraiment son prochain, que Dieu lui a donnée pour qu’elle crée avec elle une petite société appelée famille et dont l’état va influer sur tout son entourage (famille stable = société stable)?
On n’arrive déjà pas à vivre en paix avec nos proches, ceux qui nous ressemblent pas la langue et l’héritage culturel. Comment croire qu’une telle société peut accueillir facilement tant de gens?
La notion d’accueil ne marche que si on est sûr de soi, de son identité, et si on est déjà en paix avec soi-même et le monde.
Nos sociétés telles qu’elles sont devenues ne peuvent pas accueillir, c’est impossible.
Dam
Present le journal de la résistance à 1,30 euros par jour ! Pas une journée sans lui , Toujours Présent et jamais couche !
matamaure
Ce n’est pas nouveau mais V Poutine gêne considérablement les intérêts occidentaux qui voudraient faire main basse sur les ressources syriennes en virant Bachar al Assad.