Il y eut Metz en 2004 et Lyon le 21 juin dernier : une cathédrale puis une église servent de lieu de concert. Les esprits se sont échauffés dans les deux sens.
Plusieurs lecteurs nous ont écrit pour nous annoncer et déplorer l’évènement de Lyon : "Je vous transmets une info malheureusement navrante : le diocèse de
Lyon s’apprête à organiser une soirée de prière pour les vocations,
précédée par un spectacle techno dans une église de Lyon, organisé par
Jcroix (site bloqué?), la même association à qui nous devions la funeste rave-party de
la cathédrale de Metz".
La difficulté est de faire la part des choses : il y a d’un côté le lieu et de l’autre la musique.
L’Eglise est un lieu saint ordonné à la Liturgie et à la présence Réelle, qui nécessite un type de musique particulier répondant aux normes édictées par l’Eglise, musique qui s’adresse à Dieu et qui élève les âmes vers Dieu. Ou alors, on transforme l’Eglise en salle de concert et on en chasse la présence réelle : attitude déplorable pour un catholique.
De l’autre, il y a un style de musique, la techno de plus en plus utilisée aujourd’hui par des cathos vers des objectifs humains, vers l’homme, pour l’homme et son bien : Life Parade, Remix "Habemus Papam", Christ’Appel III, etc…
Question de style (et non de goût!) certes, justement celui qui n’est pas de celui dont s’accomodent nos églises, havre de contemplation, de méditation et de dialogue silencieux et recueilli avec Notre Seigneur.
Des concerts techno-cathos pourquoi pas, mais nos Eglises sont ordonnées à une autre fin, vers une autre dimension.
Un autre lecteur apporte le mot de la fin :
"
Le truc choquant à mon sens et j'en conviens moi-même alors que j'ai déjà trempé dans des organisations de concerts "rock catho" est que cela se passe dans l'église, chose que nous avions d'emblée écarté pour Esprit-Live. La musique doit conduire à entrer dans le lieu et dans la prière, mais ne doit pas se substituer à la liturgie".
