Lu dans Présent, sous la plume de Maroun Charbel :
"Une rumeur court dans la presse arabe qui – selon le titre – cite plusieurs sources dont des services de renseignements occidentaux : Hassan Nasrallah aurait été empoisonné par un produit inconnu. Il aurait été sauvé in-extremis par une équipe de 15 médecins iraniens venus à bord d’un avion militaire et doté d’un hôpital de campagne. Pour l’heure le produit et le mode d’ingestion restent inconnus. Bien évidemment nul ne confirme ou n’infirme l’information mais personne ne semble avoir vu Hassan Nasrallah depuis une dizaine de jours, y compris des cadres très importants du parti. On ne saura peut-être jamais la vérité.
Si cela se vérifiait, cela viendrait corroborer une autre information qui affirme que le Hezbollah traverse la crise la plus grave de son histoire et que la guerre fait rage entre les tenants de la ligne syrienne et les fidèles à Téhéran. Cette crise cela fait longtemps qu’on en parle. Elle correspondrait à cette valse des relations entre Téhéran et Damas. La Syrie sait qu’elle doit se démarquer de l’Iran pour continuer à bénéficier de la mansuétude européenne – ce qui expliquerait par exemple l’assassinat de Imad Moghnié très important cadre du Hezbollah à Damas. Mais la Syrie craint que son pari sur la normalisation de ses relations avec la communauté internationale ne soit pas la solution pour sauver et son régime et l’équipe régnante. Elle ne peut donc se passer de son meilleur outil de déstabilisation au Liban.
[…] [I]l y a une crise au sein du parti et [] ses divisions pourraient permettre des infiltrations ou des trahisons. Qui aurait commandité l’empoisonnement de Nasrallah ? Ils sont nombreux ceux veulent sa tête. Les Israéliens, les Syriens avec qui il a partagé beaucoup trop de secrets…"
sixtine
entre nous, je n’ai pas envie de pleurer sur le sort du chef du Hezbollah.
Ces mollahs et autres qui vocifèrent leur haine de l’Occident en général et des Chrétiens en particulier, je ne les ai jamais trouvés sympathiques, pas vous ?