Deux salles, deux ambiances :
Eric Zemmour a dénoncé la manipulation médiatique autour de la démission du maire de Saint-Brevin qui consiste, selon lui, à intimider les responsables politiques sur le sujet des transfert par milliers de migrants dans les campagnes pour les faire taire.
“J’ai condamné et je condamne la façon dont ce maire a été traité, c’est absolument scandaleux. On ne brûle la maison d’un élu (…) On essaye de nous mettre la responsabilité sur le dos. Je vois bien l’opération de manipulation médiatique qui est à l’œuvre (…) Je défends le droit des gens qui habitent là de protester et de les empêcher. C’est ce que j’ai réussi à Calac et ailleurs, et à Saint-Brévin aussi (…) Reconquête se contente de contester les décisions qui sont prises de placement et de répartition des migrants (…) Il ne faut pas s’étonner que le grand remplacement à l’œuvre en France depuis des années finisse par provoquer des réactions vives, voire violentes. Je ne les approuve pas, je ne les légitime pas, mais cela va devenir de plus en plus fréquent.
Vous avez l’habitude vous média et journalistes de faire de l’intimidation. Et ça marche! Ça a marché avec les Républicains qui depuis 30 ou 40 ans, ont renoncé à mettre en œuvre leur programme (…) Et donc LR s’est tu et LR n’a rien fait. Pareil pour le RN. Aujourd’hui le RN ne dit plus rien parce que vous avez réussi à les intimider et que ça correspond à la stratégie de Marine Le Pen de dédiabolisation. Seulement, à force de se dédiaboliser, on renonce à tout (…)
Je vous préviens, vous ne gagnerez pas avec moi.”
De son côté, Marine Le Pen n’est pas capable de justifier sur le fond le refus du groupe RN d’applaudir le maire de Saint-Bevin à l’assemblée nationale et trouve un subterfuge incompréhensible :
“Il y a une dérive à l’Assemblée nationale qui consiste à faire lever les députés cinq ou six fois de suite par séance pour se faire applaudir soi-même en réalité. Ce n’est pas tant les gens qu’ils citent qu’ils font applaudir, ce sont eux-mêmes. Et là, honnêtement, on était confronté à un excès, un abus, si je puis me permettre. Évidemment je soutiens les élus victimes de violence. Je les soutiens d’autant plus que nous avons été nous autres depuis 30 ans systématiquement victimes de violence sans que cela n’émeuve personne. Ce que je n’aime pas, c’est l’hypocrisie, l’indignation à géométrie variable”
Arwen
Pratique: cela permet de détourner l’attention du problème de fond: l’invasion de notre pays jusque dans ses campagnes par des immigrés extra européens.