National Review revient, dans un éditorial titré "tuée par les euphémismes", sur le poids de la désinformation dans la mise à mort légale de Terri :
(…) (I)l y a apparemment des limites à ce que le public est prêt à accepter en matière d’euthanasie – et apparemment les défenseurs (de l’euthanasie) connaissent ces limites. On a donc vu déployer euphémisme après euphémisme pour brouiller les enjeux.
L’article cite comme principaux exemples des euphémismes employés : "laisser mourir" Terri ou "la débrancher" pour signifier sa mise à mort, sous-entendant de manière mensongère qu’elle était auparavant maintenue en vie artificiellement.
Les mêmes procédés ont été employés en France, comme nous l’avions remarqué.
Jeanne Smits, qui a fourni, et de loin, la meilleure couverture du calvaire de Terri dans la presse française, conclut dans Présent de demain :
(…) (L)es gros médias du monde ont été complices, passant presque systématiquement sous silence toutes les informations qui pouvaient nuire à la cause de Michael Schiavo. Celui-ci a fait savoir depuis longtemps qu’après la mort de Terri, très rapidement, il compte épouser celle qui partage sa vie depuis dix ans, la mère de ses deux enfants.