Lors de la séance de questions/réponses, mercredi 12 décembre à l’Assemblée nationale, et interrogé par six députés successivement sur l’attentat de Strasbourg, le gouvernement représenté tantôt par Edouard Philippe, tantôt par Christophe Castaner ou Laurent Nunez n’a pas prononcé une seule fois le mot islamiste ou islamique. Pas une fois.
Boris Vallaud (PS) interroge sur l’état de la menace terroriste. Aucune réponse globale, simplement un rappel par Christophe Castaner que
« cet individu est connu depuis très longtemps, hélas ! pour des faits de droit commun. Il a été condamné pour la première fois à treize ans. Ses actions, son comportement systématiquement marqué par la violence, lui ont valu soixante-sept inscriptions. Il a été identifié pour radicalisation, et était suivi pour cela. »
Frédéric Reiss (LR) interroge sur les mesures que le gouvernement entend prendre. Le gouvernement ne répond pas à la question.
Bruno Studer (LREM), à la limite du sanglotement et qui tient à préciser que le terroriste est « un Strasbourgeois né à Strasbourg, un Alsacien né en Alsace, un Français né en France et n’ayant grandi nulle part ailleurs qu’à Strasbourg, en Alsace, en France » (N.D.L.R. : Chériff Chekatt, sans doute donc un indépendantiste alsacien…) demande aussi les mesures prises. Nous sommes rassurés alors d’apprendre que le gouvernement a
« décidé, sous l’autorité du Premier ministre, de réagir immédiatement en élevant le niveau Vigipirate au niveau d’alerte « urgence attentat » ».
Antoine Herth (UDI) demande si nous sommes « face à une nouvelle forme de terrorisme, œuvre d’un islamisme lié aux milieux crapuleux ? ». M. Castaner ne répond pas à la question posée.
Eric Diard (LR) souligne que « ce terrible drame met une nouvelle fois en lumière la menace que représente la barbarie islamiste et notre difficulté à suivre efficacement les individus radicalisés. ». Il s’étonne parce que les mesures prises étaient celles prévues pour un délinquant de droit commun (on attend 6 heures du matin pour se présenter au domicile du «tueur pour l’appréhender en tant que délinquant de droit commun »). Pourtant il était fiché S depuis 2016 et inscrit au fichier FSPRT. Le secrétaire d’Etat Nunez (après que son ministre a bien dit que le terroriste était suivi pour radicalisation) réussit le tour de force de dire tout à la fois que « l’individu a en effet été détecté en détention » et que « malheureusement, l’on n’a jamais détecté de radicalisation ». Et donc,
« parce que c’est notre travail, le cas a bien été évoqué en groupe d’évaluation départemental ; il a bien été décidé d’entraver l’action de cette personne, et si c’est la voie du droit commun qui a été choisie, c’est parce que c’était la seule permise par les textes ».
Enfin en réponse à une question de Jean-Luc Mélenchon qui évoque le « mode opératoire du terrorisme » (sans précision), Edouard Philippe répond en parlant « symboles touchés par chacune des attaques terroristes ». Sans rien de plus.
Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire. Pourtant, aux dernières informations, il semblerait que ce gouvernement et cette majorité soient toujours responsables de la sauvegarde de la France et des Français.
DUPORT
Après la “signature” de Marrakech que peuvent-ils dire ?
Chaque mot de trop risque de se retourner contre eux à la libération…
F. JACQUEL
Dans les 41 pages du texte officiel du Pacte de Marrakech (réputé non contraignant), le mot “engager”, sous toutes ses formes – verbe ou substantif, apparaît 77 fois. Je comprends maintenant que la déclinaison des mots “islam” et “musulman” sous quelque forme que ce soit est désormais interdite à notre gouvernement. Nous en sommes à un nouveau stade de la dhimmitude voulue et encouragée par JUPITER.
Nous avons là une preuve supplémentaire de l’urgence du recours aux dispositions prévues par l’article 68 de la Constitution de la République.
Meltoisan
À Strasbourg, ‘’notre’’ Président transnational qui ne parvient pas à protéger la France ni ses communes, même pas un village vient de faire un discours à donner des boutons :
Il a remercié les parlementaires de Strasbourg ! Si, si… Peut-être auront-ils aussi droit à des remerciements au prochains attentas, le cosmopolitisme donnant des privilèges ?
Il a ensuite dit que la solution est européenne ? Aveu qu’il est incapable d’en proposer une.
Bon, si on est si nul que ça, il faut changer de métier s’en aller, n’importe où, même à Marrakech et y rester mais surtout rendre la France aux Français qui eux, ont des solutions depuis des décennies mais encore faut-il qu’on les écoute et qu’on les mette en œuvre.
Combiens de vies auraient alors été sauvées et de blessures épargnées … !
Meltoisan
« un Strasbourgeois né à Strasbourg, un Alsacien né en Alsace, un Français né en France et n’ayant grandi nulle part ailleurs qu’à Strasbourg, en Alsace, en France » selon Bruno Studer (LREM) …
… et des déconstructeurs essayent de nous faire croire que la solution serait européenne ?
Toujours aussi incohérents !
Moi
La grosse Merckel soutien Macron !
Tout va bien.
philippe paternot
non seulement ils mentent pas omission mais ils vont plus loin encore en faisant du déni
quand donc les français comprendront ils que la réalité des faits est têtue?