Le président de la Fédération protestante de France (FPF), le pasteur Jean-Arnold de Clermont, a estimé qu’"il faut donner au maximum pour permettre la recherche" et que la polémique éthique soulevée par des catholiques "n’a pas lieu d’être". Le pasteur de Clermont a rejeté l’idée de dons fléchés. Selon lui,
"sans projet parental, nous ne faisons pas de l’embryon un être humain plein" [qu’est–ce qu’un être humain pas ‘plein’ ?! NDMJ].
Pour sa part, le Comité protestant évangélique pour la dignité humaine (CPDH, qui n’est pas membre de la FPF) a demandé que les dons soient orientés "vers des pratiques respectueuses de la vie et de la dignité humaine", car
"les risques de dérives eugénistes liées au DPI (diagnostic pré-implantatoire) et la mort des embryons due à l’expérimentation ternissent inutilement la portée de cette belle action de générosité que constitue le Téléthon".
Marc
Ceci confirme que sur le plan éthique, les évangélistes sont plus soucieux du respect de la vie. Il avait déjà été possible de s’en rendre compte aux USA avec les campagnes pro-vies qu’ils avaient orchestrées, mais là, cela devient évident…
pierre
Bravo M. de Clermont !
ah, oui Bravo !
“La polémique éthique soulevée par des catholiques n’a pas lieu d’être”
Premièrement, je trouve que ce n’est pas une polémique mais un véritable débat.
et que cela au contraire a lieu d’être !
Visiblement, les pratiques eugénistes qui se font ne le dérangent pas.
C’est qu’il doit considérer, dans ce cas, que l’embryon n’est pas un être humain.
S’il y a des différences aussi énormes entre les protestants et les catholiques sur le respect de la vie, on n’est pas près de faire l’unité !
Jean-Luc BOURGOIS
M. de Clermont n’est pas le seul à lier la qualité humaine de l’embryon au projet parental qui le porte. M. Chirac en a fait autant hier, pour soutenir le téléthon.
Ce n’est pas étonnant de la part du 1er Ministre de 1974, qui imposa Simone Veil au gouvernement.
Et si je n’ai plus de projet parental sur mon enfant handicapé, ou de projet filial sur mon père grabataire […] pourquoi MM. Chirac et consorts me poursuivraient-ils ?