Du 25 au 27 octobre, après le 1er opus du Gardien du Temple qui a eu lieu en 2018, les rues de Toulouse seront à nouveau le théâtre d’un grand spectacle de rue imaginé par la compagnie La Machine. Un spectacle aux relents satanistes dont l’affiche publicitaire figure des églises en flammes.
Bernard Antony, président de l’AGRIF, directeur de la revue Reconquête, communique :
La propagande pour le défilé, pendant trois journées dans les rues de Toulouse, des monstres-machines du carnaval démonophile doublement titré « Le gardien du Temple » et « La porte des Ténèbres », bat son plein depuis des jours et des jours avec d’énormes moyens.
Outre une incessante propagande sur les radios régionales, partout dans la ville, sur tous les autobus et sur des centaines de panneaux publicitaires, on voit l’affiche en haut de laquelle ces inscriptions très ésotériquement pensées avec, au sommet des horreurs, l’araignée Ariane chevauchant un scorpion crachant son venin dont les jets dessinent une transparente pyramide gnostique. À l’intérieur figure la tête « atrocement cornufiée » de « Lilith », l’infernale créature gardienne des enfers, notamment dans la démonologie babylonienne puis dans la démonologie talmudique.
Pour les juifs donc, une abominable symbolisation du Mal. La littérature cabalistique n’accuse-t-elle pas « Lilith » d’étrangler les nouveaux-nés ? Cette divinité monstrueuse y joue un rôle prépondérant dans la damnation des hommes qu’elle séduit durant leur sommeil afin de concevoir avec eux des « nefilim » (démons d’un genre particulier) qui empêchent les âmes de trouver le repos éternel (cf. dictionnaire encyclopédique du judaïsme p. 653-654 Cerf).
En plaçant ainsi au centre de son affiche, à des fins d’exaltation populacière, une créature démoniaque bien sûr abhorrée de nos frères juifs, n’y a-t-il pas eu chez François Delarozière, le créateur à prix d’or de l’infernale mascarade, une secrète propension antisémite ?
Nous exprimons ici notre reconnaissance aux amis juifs qui nous ont ouvert les yeux sur cela. Chrétiens ou juifs, à Toulouse comme partout, nous devons être dans le même combat contre l’exaltation diabolique et forcément antisémite de « Lilith », démon de la haine antihumaine.
Mgr Guy de Kérimel a raison d’affirmer : « Juifs ou chrétiens, on ne joue pas impunément avec Satan ».
Toulouse ce 16 octobre à 18 h 30 en l’église du Sacré-Cœur (quartier de la patte d’oie), consécration de la ville et du diocèse au Cœur-Sacré de Jésus par Mgr de Kérimel.