Une soixantaine d’enseignants du lycée Joseph-Gallieni (sur 120) à Toulouse sont en grève, devant l’entrée de l’établissement qui accueille plus de 1 000 élèves du CAP au bac professionnel et technologique. Les cours ont été suspendus et remplacés par des ateliers pour que la parole s’exprime et atténue les maux d’un lycée qui est devenu un espace de non-droit. Les profs sont au bord de la crise de nerfs, certains pleurent en racontant leur quotidien fait d’incivilités et de violences.
Agressions verbales et physiques « qui se généralisent et se banalisent », « intrusion d’élèves extérieurs qui viennent semer le trouble et commettent des infractions », vols en classe, à l’internat, généralisation de bagarres violentes dans l’enceinte de l’établissement, violences sexistes subies par les filles, élèves et parents qui viennent la peur au ventre, souffrance des enseignants, trafic de stupéfiants, etc.
Et puis les professeurs ont découvert que des lycéens sont fichés S. Virginie, professeur de lettres et histoire, raconte :
« À une prérentrée, un collègue a demandé à la police de connaître les élèves qui ont un casier judiciaire et le policier lui a répondu qu’il ne préférait pas lui donner ces informations, pensant qu’on aurait peur de rentrer dans certaines classes. On a eu, une année, des élèves partis pour tenter d’aller faire le jihad. Quand ils sont revenus, le rectorat nous a répondu de faire appel à notre bon sens pour gérer le problème ».
« Dans les 1 000 élèves du lycée, on a des profils très particuliers. Certains sont très volontaires, mais on a aussi une minorité qui relève de structures spécialisées, médicales, ou relatives à la justice : des élèves qui sortent de prison, qui viennent en cours avec le bracelet électronique, d’’autres qui ont un casier judiciaire assez fourni qu’on nous demande d’intégrer. On fait tout pour que la poudrière explose. »
Exupéry
Tout cela, y compris le fait que ça sera pire demain, était parfaitement prévisible depuis longtemps.
Mais il n’est pire aveugles que les sbires qui nous gouvernent depuis des lustres et qui ne veulent voir que les opportunités à cour-terme de leur politique suicidaire.
n
Attentions, Mmes MM les enseignants, vous faites le jeu du FN !
Cril17
Si même la Dépêche du Dhimmi reprend les fantasmes et le vocabulaire de l’Extrêêême Droâââte et diffuse les fake news habituels de la fachosphère, LHLPSDNH sont bien là, comme tous les grands médias nous l’avaient prédit ! …
dissident
franchement, difficile de pleurer sur le sort de ces pedagos qui récoltent ce qu ils ont seme depuis 40 ans
Gautier
Ils sont sûrement en pénurie de Padamalgam dans le quartier ! Les pharmacies devraient refaire leur stock…
Philomène
C’est dans tous les lycées de “l’éducation nationale” que c’est plus ou moins comme cela, surtout dans les lycées professionnels comme celui-ci, mais c’est vraiment général.
Les établissements scolaires, depuis la maternelle, sont à l’image de la société actuelle: incivilités, violences verbales et physiques, vols, rackets, viols, multiculturalisme, antisémitisme, racisme anti-blanc, islamisme et racailles en tous genres…
Les professeurs et leurs administrations, en majorité de gauche, ont longtemps été complaisants avec les fauteurs de troubles, en raison de leur idéologie; maintenant leur aveuglement et leur laxisme leur reviennent dans la figure, et la situation est probablement désespérée, il est beaucoup trop tard.
a.picadestats
Lire Lois Spalwer ci dessus:
le 10 janvier 1963 : le bureau des archives du Congrès américain (Congressionnal Record Appendix) publie « les objectifs et plans communistes en 45 points » :
Tout y est!!!
oxygène
Halte au complotisme ! dire ce que l’on vit au quotidien est désormais classé comme maladie psychiatrique. La preuve ; on demande aux profs de faire preuve de bon sens…
berserk
ce lycée professionnel se trouve à proximité du quartier du Mirail et de Bagatelle. ceci explique cela…
Irishman
Entièrement d’accord avec Exupéry, dissident et Philomène… Cependant, j’estime qu’il n’est pas juste de critiquer les jeunes enseignants : ce ne sont pas eux qui ont choisi la mise en place de tout ce qu’ils subissent…
L’éducation nationale n’est pas autre chose qu’une énorme écurie d’Augias qu’il faudra bien un jour nettoyer de fond en comble !
Mais qui aura le courage d’oser donner les ordres nécessaires pour cela ? Certainement pas la clique politico-merdiatique actuelle…
patphil
tant que les parents d’élèves se soumettront, leurs enfants subiront!
les lycées catholiques exigent des professeurs qu’ils respectent le port du foulard islamique en cours!
Le Forez
Ils récoltent ce qu ils ont semê ! Me vient en tête la phrase célèbre de Bossuet qui dit que Dieu se moque de ceux qui chérissent les causes et pleurent de leurs conséquences.
gaudete
Même s’ils sont jeunes, enfin pas tous pour qui ont-ils voté? Mélenchon à combien 80 90% et au deuxième tour Macron à combien 80 95 % alors il faut qu’ils ne s’en prennent qu’à eux-mêmes et à leurs syndicats gauchistes