Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes, chargé de la bioéthique au sein de la Conférence des Evêques de France, appelle dans Le Monde à une "écologie humaine" fondée sur le respect de la dignité humaine :
"l’écologie nous apprend que l’emprise de la technique conduit à des impasses [et] l’être humain dès qu’il existe et quel qu’il soit, force le respect en raison même de sa dignité."
Malheureusement, Mgr d'Ornellas salue la loi Leonetti sur la fin de vie, qui aurait permis de concilier le progrès de la science et le respect de la dignité humaine. Alors que cette loi permet de supprimer la nourriture à un patient.
Mgr d'Ornellas invite à reconnaître la spécificité des cellules reproductrices dont la finalité (donner la vie) les exclut de la "logique du don d’organes, de tissus et de cellules." "Il en va du respect de la filiation inhérente à notre dignité". Par ailleurs, l’embryon humain doit être respecté
"comme un être humain dans sa condition embryonnaire, ‘énigme’ sans doute, mais digne de respect". "Aujourd’hui, la science nous permet de l’approcher de près alors que nous l’ignorions quand, jadis, nous affirmions que les êtres humains naissent égaux. La connaissance scientifique élargit notre regard sur la dignité humaine. Du même coup, elle amplifie l’appel au respect. Se fera-t-elle entendre face au pouvoir technique ?"
Mgr d’Ornellas appelle le Sénat à considérer que reconnaître
"que la dignité humaine est infiniment respectable nous convie avec bonheur à la responsabilité éthique."
Le maintien du principe d’interdiction permet de
"continuer de progresser en affirmant que la responsabilité éthique ouvre des voies nouvelles de sagesse et de découvertes, plutôt que des impasses."
Sancenay
résultat de cette position des plus ambigüe:
la traque de la trisomie est confirmée avec son corollaire inévitable du harcèlement psychologique des mamans concernées et du personnel médical .
De même le “don” des gamètes restera anonyme avec comme inévitable perspective le grand marché des gamètes.
Soit autant d’avancées-à-reculons dans l’eugénisme d’Etat et la barbarie tout court.
Comme disait l’autre que cela chagrinait de voir défiler la Marche pour la Vie sous ses fenêtres: “quand on discute posément , on est écouté”.
En effet,vous l’avez été, Messeigneurs, mais assurément pas dans un sens authentiquement catholique.
Merci donc Messeigneurs pour ce tragique chemin de croix que vous nous imposez à votre pitoyable façon, trahison incluse, en attendant les persécutions que l’on constate déjà ici et là dans vos tristes diocèses.
Vincent
Sa conversion à la St Paul (quand il soutenait la pétition du Salon Beige) aura été de courte durée.
Il est double: ses propos suintent la duplicité.