Des chercheurs viennent donc de montrer que les études sur le gender, le queer, etc. sont des documents idéologiques avant d’être scientifiques. Les 3 auteurs, qui sont pourtant favorables aux revendications LGBT, écrivent :
“Le savoir basé de moins en moins sur le fait de trouver la vérité et de plus en plus sur le fait de s’occuper de certaines ‘complaintes’ est devenu établi, presque totalement dominant, au sein de [certains champs des sciences sociales]”, et les chercheurs brutalisent de plus en plus les étudiants, les administrateurs et les autres départements qui n’adhèrent pas à leur vision du monde“.
Ces universitaires ont établi une liste des disciplines les plus touchées : il s’agit des matières communément regroupées dans l’enseignement supérieur américain sous le terme de “cultural studies” ou “identity studies“, “enracinées dans la branche ‘postmoderne’ de la théorie qui a émergé à la fin des années soixante“. On y trouve donc les fameuses “gender studies“, les “queer studies” mais également la “critical race theory“, les “fat studies” ou des pans entiers de la sociologie critique. Elles produisent des travaux très souvent “corrompus” par l’idéologie, qui renoncent à toute honnêteté intellectuelle dès lors qu’il s’agit de dénoncer les oppressions de toutes sortes : sexistes, raciales, post-coloniales, homophobes, transphobes, grossophobes…
Le tableau final est implacable pour tout un pan du monde universitaire anglo-saxon :
“Il y a un problème de production du savoir au sein de champs qui ont été corrompus par les ‘grievance studies’ nées du socio-constructivisme et du scepticisme radical. Parmi les problèmes, il y a la manière dont des sujets comme la race, le genre, la sexualité, la société et la culture sont traités par la recherche”.
C’est un nouvel obscurantisme que les chercheurs décrivent.