Bruno Waterfield, correspondant à Bruxelles de The Telegraph a révélé hier que Nicolas Sarkozy, devant un groupe de parlementaires européens réunis à huis-clos, a admis que
"des référendums sur le nouveau traité européen étaient ‘dangereux’ et perdants en France, en Angleterre et dans d’autres pays. Il y a un gouffre entre les peuples et les gouvernements".
Parlant du référendum du 29 mai 2005, Sarkozy a dit que
"La France n’était qu’en avance sur les autres pays dans son vote pour le NON. La même chose arriverait dans tous les Etats membres si un référendum y était organisé. Un référendum aujourd’hui mettrait l’Europe en danger. Il n’y aura pas de traité si un référendum a lieu en France, et il en va de même pour un référendum au Royaume-Uni."
Terrible aveu. Terrible déni de démocratie.