Lu sur Gènéthique magazine
La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a mis en place une Mission d’évaluation de la loi n°2021 1017 du 2 août 2021 relative à la bioéthique.
Lors de la réunion de la commission le 22 janvier, au cours de laquelle Thibault Bazin (Droite républicaine) a été élu rapporteur général, trois députés ont été nommés pour piloter l’évaluation de la dernière loi de bioéthique. Il s’agit de Ségolène Amiot (LFI), Christophe Bentz (RN) et Annie Vidal (Ensemble pour la République).
Bien que l’attention médiatique ait été focalisée par la question de la « PMA pour toutes », la loi de bioéthique votée en 2021 contient bien d’autres dispositions :
- accès aux origines pour les enfants nés de PMA avec tiers donneur,
- recherche sur l’embryon humain jusqu’à 14 jours,
- libéralisation de la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines (CSEh),
- création de gamètes artificiels, d’embryons dits « de synthèse », d’embryons chimères, d’embryons transgéniques,
- extension de la technique du bébé médicament
- banalisation de l’avortement tardif.
Alors que la pression se fait toujours plus forte pour réclamer la légalisation de la gestation par autrui et que certains scientifiques ne cessent de vouloir repousser les limites en matière de recherche sur l’embryon humain, quelles seront les prochaines étapes ?