Quand deux de mes amis, m’ont proposé de participer à un « Presse Tour » dans le Donbass, j’ai accepté. Rien de tel que d’aller voir sur place, loin des enflures et des mensonges journalistiques quotidiens de la « grande presse ».
Depuis le coup d’état du Maïdan, entre novembre 2013 et février 2014, marquant le début d’une guerre entièrement voulue par les USA et l’OTAN, peu d’Occidentaux se sont décidés à tenter l’expérience d’aller dans le Donbass. (Du fleuve Don, et de Bass, le bassin). Cette région faisait partie de l’Ukraine avant le 24 février 2022, date de l’opération spéciale lancée par le Président Vladimir Poutine. Peuplée à majorité de Russes, cette contrée n’était pas spécifiquement encline à jouer les républiques séparatistes. Mais c’était sans compter la fourberie des Anglo-Saxons et de l’OTAN. Les provocations se sont multipliées dans le Donbass. Interdiction de parler le russe, interdiction du culte orthodoxe russe, et mépris viscéral envers ses habitants. Les bombardements aléatoires ont commencé en 2014 et ne se sont jamais arrêtés.
Plus de 18 000 morts, et plus d’un million de personnes déplacés. L’idéologie néo-nazie à l’œuvre au sein du régime de Kiev, -Bataillons Azov, Pravy Sektor, ainsi que la vénération toujours active de Stepan Bandera, le héros national ukrainien, qui collaborait avec le 3ème Reich et massacrait des gens à tour de bras -, ayant pour but d’exterminer les slaves, qui sont considérés par cette « démocratie exemplaire ukrainienne », comme des sous hommes, voire des animaux. Toute ressemblance avec une situation au Proche-Orient n’est pas du tout fortuite…
Les USA et l’OTAN lorgnent depuis longtemps sur l’Ukraine et ce, pour plusieurs raisons. Terres agricoles fertiles, minerais, terres rares, et surtout, faire de ce pays une tête de pont occidentale permettant d’exercer une pression constante sur la Fédération de Russie. L’obsession non avouée des Anglo-Saxons est, depuis longtemps, d’envahir puis de morceler la Russie afin de la piller sans vergogne. Il faut dire que, de la part des monstruosités financières internationales, telles que Black Rock et Vanguard, les richesses de la Russie sont tentantes. Elles sont évaluées, peu ou prou, à 57 mille milliards de dollars. Heureusement, ce grand pays résiste encore et toujours à l’envahisseur, mais, et vous vous en doutez, ce n’est pas du tout au goût de l’état profond américain et des pays membres de l’OTAN.
À noter que l’Ukraine est en train d’être dépecée, puisque Black Rock a fait main basse sur 28 % des terres cultivables et que, sur les 41 millions d’hectares de terres agricoles ukrainiennes, 2,5 millions sont loués. (Selon l’ONG Ukrainian Agribusiness Club). Car, en Ukraine, un étranger ne peut pas acheter les terres, mais il peut les louer. C’est ainsi que Cargill, Black Rock, (1) (2) (3) et aussi, de grands céréaliers français se sont déjà installés, dans ce pays. Certaines normes environnementales étant plus laxistes qu’en France, les traitements chimiques ont la part belle en Ukraine, et cerise sur le gâteau, l’abolition des droits de douane, des quotas et des contrôles sanitaires, depuis le 24 février 2022, permet à tout un tas de produits alimentaires bas de gamme, d’inonder les pays européens. Le 1er mai 2025, les accords sur les minerais entre les USA et l’Ukraine ont été entérinés. (4) L’Ukraine est assise sur trois minerais stratégiques : le manganèse (8ème producteur mondial), le titane (11ème), et le graphite (14ème). Des entreprises américaines vont donc s’installer en Ukraine et commencer à exploiter ses filons.
Après ce bref rappel historique et économique nécessaire, si l’on veut comprendre un tant soit peu les tenants et les aboutissants, revenons à notre immersion dans le Donbass. Composé de journalistes indépendants, d’écrivains, et d’analystes politiques, venus du monde entier, avec trois francophones que vous connaissez certainement : Lucien Cerise, écrivain et analyste politique, Alexandre Penasse, rédacteur en chef du média belge Kairos, et votre serviteur Claude Janvier, nous avons eu le privilège de pouvoir se rendre sur place afin de constater les ravages du « camp du bien et de la démocratie en marche ». Nous étions encadrés par Olga et Oleg, organisateurs de ce « Presse-Tour », deux belles personnes efficaces et très professionnelles, que je remercie du fond du cœur, pour leur gentillesse et leur disponibilité. Voici, en détails notre périple :
Vendredi 12 septembre 2025. Arrivée dans la ville de Donetsk. Recueillements devant le mémorial des enfants martyrs, – et ils sont nombreux malheureusement à être tombés sous les bombes de Kiev -, puis visite du Mémorial 39/45 et du musée, puis visite du mémorial des héros fondateurs de la République Populaire du Donetsk. Ensuite, entretiens avec des universitaires à l’université et tour de la ville afin de constater les destructions engendrées par les bombardements incessants.
Comprenez que la guerre, depuis quelques années, a changé de visage. S’il y a toujours des armées qui s’affrontent, la mise en service accélérée de drones, toujours plus puissants, plus performants, plus silencieux et plus destructeurs que jamais, font que la mort tombe du ciel sans qu’un civil puisse y échapper. Les drones sont aussi la hantise des militaires sur le terrain, mais ils ont du matériel pour les contrer et les annihiler. (5)
Les drones, sèment la mort et la désolation parmi la population civile. Récemment, une bombe larguée par un drone est tombée sur une banque à Donetsk, tuant plus de 23 personnes. Un client, qui était resté à l’extérieur de l’établissement bancaire, pendant que son épouse était à l’intérieur, a vu, avec effroi et terreur sa conjointe succomber sous ses yeux. Plus loin, une bombe larguée aussi par un drone, a ravagé une partie d’une école.
Nous sommes dans le monde réel. Pas dans les jeux vidéo. Comment peut-on prendre du plaisir à tuer des civils, bien à l’abri derrière son clavier pilotant un drone mortel, tout en sirotant une bière ? J’avoue que ça me dépasse.
Plus loin, j’entrevois une citerne d’eau potable au coin de la rue. Après renseignement, l’eau potable dans les immeubles n’arrive que par intermittence. En cause, les bombardements des infrastructures. Du coup, les habitants se ravitaillent grâce à ces citernes mises à disposition par les autorités.
Voici la vie quotidienne à Donetsk. Vous risquez d’être tué à chaque instant par une bombe larguée par un drone ; vous manquez, de temps à autre, d’eau potable ; vous vivez constamment avec une boule au creux de l’estomac et les familles qui ont des enfants ont en permanence la crainte terrible que leur école, où ils vont chaque matin, soit détruite subitement.
Cela n’empêche pas les habitants d’aller au restaurant et de vaquer à leurs occupations, malgré tout. La résilience, le courage et la ténacité des habitants de la ville de Donetsk forcent le respect.
Samedi 13 septembre. Direction Gorlovka, cité martyr, située à moins de 20 km du front, toujours sous bombardements aléatoires quotidien avec des drones. La ville est sinistrée. La tristesse, l’anxiété sont palpables et l’ambiance est plombée. La joie et les rires jouent les absents. Autant, Donetsk contrebalance les destructions avec des reconstructions rapides et un entretien méticuleux des rues et espaces publics, autant, quand on arrive à Gorlovka, l’ambiance est oppressante. Immeubles détruits, rues mal entretenues, manque d’eau, et peu de monde dehors. Nous sommes reçus par la directrice d’un lycée qui nous explique les bombardements incessants et la vie quotidienne des habitants, avec une projection d’un petit film dédié aux enfants martyrs de Gorlovka. – Le dernier enfant tué dans cette ville date d’avril 2025. Il sortait de l’école et rentrait chez lui quand un missile a explosé près de lui -.
Il est impossible de rester stoïque face à l’indicible souffrance que doivent ressentir les familles. Nous descendons ensuite dans les caves où se réfugient les enfants et les professeurs quand les sirènes retentissent. Plusieurs heures peuvent s’écouler avant le retour à l’air libre. Après des adieux émouvants avec la directrice, qui nous a remerciée vivement d’être venus, nous nous sommes dirigés vers un immeuble à moitié détruit. L’autre moitié de cet immeuble était encore debout, mais avec des planches de bois à la place des vitres. Ces dernières ont été soufflées lors de l’explosion d’un ou de plusieurs missiles.
Je suis allé dans la cage d’escalier encore en état afin de me rendre compte de l’état de l’immeuble. Olga m’accompagne ainsi que d’autres membres du groupe. Stupeur ! Au 1er étage, il y a deux appartements encore occupés. Olga frappe à une des deux portes. Un monsieur, d’un âge certain, ouvre l’air fatigué, et un peu hagard. Il a le visage de quelqu’un qui vient de se réveiller en sursaut, victime d’un cauchemar.
Sauf que, dans son cas, ce n’est pas l’effet d’un rêve pénible. C’est le monde réel, dans toute son atrocité. Il nous raconte qu’en pleine nuit, une bombe est tombée sur son immeuble, tuant tous ses voisins, sauf lui et les occupants d’à côté.
Ses réflexions sont : pourquoi ? Pourquoi tuer des civils qui ne demandent rien ? Pourquoi tant de haine ? Pourquoi tant de souffrance ? Il porte un tee-shirt très explicite. En haut, est écrit « Démocracy », et juste en dessous est dessinée une bombe qui tombe sur un enfant.
La poignée de main que j’ai échangé avec lui restera gravé dans ma mémoire à jamais. Yeux dans les yeux, je lui ai dit : « Courage, vous n’êtes pas seul. Un énorme merci pour votre témoignage. » Je lui ai parlé en français et j’ai vu dans son regard qu’il a compris mon message. Avec de l’intention et de l’attention, pas besoin de mots pour ressentir les choses. Ce qui ne veut pas dire que nous n’avons pas besoin de traducteurs pour discuter. Mais on peut échanger brièvement avec de l’intention.
Nous quittons Gorlovka, le cœur lourd. Quatre heures plus tard, nous arrivons à Marioupol. L’ambiance est tout à fait différente. Même si nous croisons souvent des véhicules militaires en déplacement, la vie a repris ses droits. Nous nous arrêtons dans un restaurant propre et moderne. La cuisine russo-géorgienne est excellente, sous fond de musique techno-disco. Marioupol est hors d’atteinte des bombes. Partout, les petits immeubles sont reconstruits et recouverts de peintures claires, très souvent en dégradé d’Ocre Jaune. Le magnifique théâtre, reconstruit à l’identique, est pratiquement terminé. Un bref moment de douceur dans ce monde tourmenté.
Nous nous dirigeons ensuite vers le bord de la mer d’Azov, et nous nous arrêtons devant la grande usine Azovstal, entièrement détruite. D’âpres combats entre les forces russes et les forces de l’armée ukrainienne ont eu lieu entre le 24 février 2022 et le 20 mai 2022. Nous n’entrons pas dans le site de l’usine, car l’endroit est truffé de mines. Pendant que nous filmons, je remarque un jeune chien sur un talus de sable derrière moi qui jouxte la route. Je me mets à jouer un peu avec lui et j’arrive à le caresser. Quelques instants fugaces de bonheur inconditionnels dans ce monde de fou, loin de la volonté destructrice orchestrée par une poignée de psychopathes dirigeants les nations occidentales.
La fin de cette journée sera marquée par une visite, au fin fond de nulle part et en pleine nuit, d’une section d’un bataillon de forces ukrainiennes. Beaucoup d’Occidentaux ne le savent pas, mais une partie de l’armée ukrainienne s’est engagée au côté des forces russes afin de libérer l’Ukraine de l’emprise des USA et de l’OTAN. Tout en filmant quelques soldats, je remarque un militaire à l’écart, scrutant le ciel constamment. Il surveillait l’arrivée possible de drones. Ces engins sont la hantise des militaires. La mort est silencieuse, implacable. La moindre erreur est fatale.
Nous quittons tardivement ce lieu que je ne dévoilerai pas et nous rentrons, songeurs, à Donetsk.
Dimanche 14 septembre. La matinée est consacrée à la rencontre du Chef de la République Populaire de Donetsk, M. Denis Pushilin. C’était un plaisir et un honneur de pouvoir le filmer et le questionner. Son prédécesseur a été assassiné par l’explosion d’une bombe dans un café près de chez lui. Dangereux d’être séparatiste ukrainien anti-OTAN. Denis Pushilin a expliqué les tenants et les aboutissants de cette guerre insensée en confirmant ce que j’ai exposé plus haut. Si vous voulez en savoir plus sur les origines de ce conflit, je ne peux que vous recommander le livre de Lucien Cerise, « Ukraine. La guerre hybride de l’OTAN ». Éditions Culture et Racines.
L’après-midi fut consacrée à la rencontre du bataillon Krivinos. C’est un bataillon de soldats ukrainiens se battant aux côtés de forces russes afin de libérer l’Ukraine. Ils ne sont pas du tout en accord avec Volodymyr Zelensky obéissant sans sourciller aux USA et à l’OTAN, dont le but principal est de détruire la Fédération de Russie afin de la soumettre à la haute finance internationale anglo-saxonne.
Nous avons endossé une petite partie de l’équipement d’un soldat. Gilet pare-balles très lourd et casque. Nous avons assisté à la puissance de destruction des drones, aux interventions de soldats sur un front, aux échanges de tirs, et aux premiers secours donnés par un soldat sur un de leur camarade blessé. Nous avons partagé leur repas, à base d’une sorte de Boulgour chaud, accompagné de charcuteries froides, de tomates et gros cornichons, de fromages en tranches, de thé et de sodas. Ensuite, tirs à la Kalachnikov et fusils à répétition, et pour finir interviews et rencontres avec des soldats de ce bataillon. Peu de militaires de carrière. Un professeur de japonais, un auto-entrepreneur, un électricien, un agent immobilier… Ils se sont engagés pour libérer leur pays. Ils ont laissé leurs familles pour combattre la folie occidentale. Loin des clichés des médias propagandistes, ce ne sont pas des soldats assoiffés de sang. Ils veulent que les citoyens de leur pays continuent à vivre en paix. C’est ultra courageux. Tout le monde ne le fait pas.
Si je retourne dans six mois au Donbass, combien d’entre eux seront encore en vie ? Leurs engagements forcent le respect. En filmant ces soldats, mon attention fut attirée par un petit nounours-doudou accroché au treillis d’un des militaires. J’ai compris qu’il s’agissait d’un doudou de son fils. Je lui ai fait un signe amical. À la fin des entretiens, les soldats pouvaient nous offrir l’insigne de leur régiment, s’ils le désiraient. Qu’elle ne fut pas ma surprise en voyant ce soldat s’approcher de moi et me l’offrir. Je l’ai remercié la main sur mon cœur en lui souhaitant de rester en vie.
Nous sommes rentrés à notre hôtel à Donetsk. Un excellent dîner nous attendait, commandé par Olga et Oleg. Nous étions fatigués, mais heureux d’être venus, car nous allions pouvoir témoigner très vite sur les médias libres et indépendants. Une bouteille de Vodka était sur notre table. Une des traditions en Russie est de porter des toasts. Et c’est ce que nous avons fait. Quelques six ou sept « nazdorovié », – santé en russe -, plus tard, la soirée s’est achevée. Heureusement, la chambre n’était pas loin…
Ce que nous avons vu et vécu, vous ne le verrez jamais dans les médias propagandistes. Les nouvelles venant de l’étranger et internes à la France sont trop souvent fausses ou biaisées. Vous êtes maintenus dans l’ignorance tout le temps. C’est voulu par les marchands de chaos. Il ne tient qu’à vous de vous informer correctement. Des gens, comme moi, comme d’autres, vous informent correctement. Nous allons sur le terrain. Nous enquêtons, nous réfléchissons, nous analysons et nous essayons de vous rapporter, le plus fidèlement possible, les faits.
Puissiez-vous ne plus être le même à la lecture de ce témoignage. Mon plus grand souhait est que la paix arrive le plus vite possible. Pour le bien de tous les peuples. N’oubliez jamais la citation de Paul Valéry : « La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent, mais qui ne se massacre pas. »
Claude Janvier.
Écrivain, essayiste, chroniqueur, et auteur de sept ouvrages sur l’influence dans le monde de l’oligarchie financière mondiale apatride, sur l’Etat profond Français et Européen, sur la menace de l’OTAN, sur le conflit russo-otanien via l’Ukraine, sur le Proche-Orient et sur la géopolitique internationale.
Depuis une vingtaine d’années, il fouille, déterre, décortique et analyse l’actualité, et n’hésite pas à se rendre sur des lieux de conflits comme en Syrie et au Donbass, afin de mettre à jour les véritables informations, de les prouver, de les diffuser, et de montrer la puissance néfaste ainsi que les mensonges des médias propagandistes.
Connu pour ses « coups de gueule », il intervient, chaque semaine, sur de nombreux médias libres sur le web, tels que Géopolitique Politique Profonde, RT France, sur X, TV ADP – Libres Paroles -, Divergence Politique, Réseau International, TV Libertés, Observateur Continental, Moutons Enragés, Crash de Bug, Agoravox et bien d’autres sites d’informations.
Contacts sur X des membres du Presse-Tour :
@JanCarnogursky @camaradamachado @cynthiamckinney @PearsonSharp @CeriseLucien @Kairos_Presse @NARIKMEC @JANVIERClaude1
Notes :
(1) https://www.consultor.fr/articles/ukraine-blackrock-mckinsey-et-jpmorgan-chase-au-premier-plan-de-la-reconstruction
(2) https://jeune-nation.com/actualite/geopolitique/qui-possede-les-terres-a-ble-ukrainiennes-cargill-dupont-monsanto-et-derriere-vanguard-blackrock-blackstone
(3) https://www.franceinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-fake-les-terres-ukrainiennes-sont-elles-aux-mains-de-multinationales-etrangeres_5544285.html
(4) https://www.nouvelobs.com/monde/20250501.OBS103436/guerre-en-ukraine-que-contient-l-accord-sur-les-ressources-ukrainiennes-conclu-entre-trump-et-zelensky.html
(5) https://www.drone-actu.fr/drone/utilisation-anti-drones-forces-armees
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
D'Haussy
”Nous sommes dans le monde réel. Pas dans les jeux vidéo. Comment peut-on prendre du plaisir à tuer des civils, bien à l’abri derrière son clavier pilotant un drone mortel, tout en sirotant une bière ? J’avoue que ça me dépasse.”
1min52sec :
https://youtu.be/AbVWaG_LU18?si=hNl96IZVTqHdelg4
Benjamin Mileikowsky (alias Netanyahou) au dessus de Gaza :
https://youtu.be/92Q7Rv5jT80?si=f2tV5h_UpChGzfau
”Look on my Works, ye Mighty, and despair!”
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ozymandias_(Percy_Bysshe_Shelley)
#Ozymandias #GrandIsraël #SuperSparte
Merci pour ce témoignage.