De Stéphane Buffetaut, élu local de Vendée et ancien député européen, pour le Salon Beige:
Rixes à Paris dans le XVIème arrondissement, à Champigny sur Marne, dans l’Essonne, où deux adolescents de 14 ans meurent poignardés par d’autres très jeunes gens, lynchage d’un garçon sur la dalle de Grenelle, Alisha jeune fille de 14 ans battue puis noyée dans la Seine à Argenteuil. Déchainement de violences extrêmes et meurtrières du fait d’adolescents presque encore enfants. Et voici que Matignon annonce que le Premier ministre va se saisir du problème et qu’il entend que ces violences et ces crimes soient sanctionnés sans faiblesse. Est-ce de nature à rassurer le bon peuple ? 357 affrontements de ce type avaient été recensés pour 2020, année qui a connu deux confinements, soit presque une bagarre de bandes par jour, sans que les pouvoirs publics ne s’émeuvent outre mesure.
A chaque fois, ce sont les mêmes réactions et les mêmes jérémiades : émotion médiatique, indignations très politiques, mobilisation des préfets concernés, déclaration martiale du ministre de l’intérieur. Et puis rien.
Bien entendu, France info trouve un « expert » pour expliquer qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil, que les bandes ont toujours existé, les « apaches » au début du XXe siècle, les blousons noirs dans les années soixante et, qu’au fond, il ne s’agissait que de simples faits divers ! On pourrait pourtant s’émouvoir du fait que sont en cause de jeunes adolescents, voire des enfants enrôlés dans de mauvaises guerres de clans. Des enfants soldats de troupes délinquantes qui s’étripent pour le contrôle d’un quartier ou d’un bloc d’immeubles. De très jeunes gens transformés en brutes violentes et sanguinaires, qui semblent incapables de mesurer la gravité de leurs actes et de canaliser leurs pulsions criminelles.
Dans le même temps, s’ouvraient les procès de voyous sans scrupules qui avaient tenté de brûler vifs des policiers coincés dans leur voiture et d’un trio barbare qui, de façon totalement gratuite, s’étaient acharnés sur un malheureux promeneur qui en porte des séquelles irréversibles.
Tout ceci est révélateur, au sens propre du terme, du délitement de notre société, de l’irruption de plus en plus criante de la violence gratuite, de la barbarie et de lâcheté dans notre vie quotidienne. Car s’acharner sur une personne à terre ou incendier une voiture dont on a bloqué les portes avec ses passagers enfermés à l’intérieur, c’est non seulement criminel, mais encore ignoble et lâche. Un comportement de meute de bêtes sauvages.
Comme de juste les nouveaux clercs médiatiques, qui sont des esprits sensibles, s’effarouchent de l’emploie des mots « ensauvagement », « barbarie », « sauvageons » et crient à l’excès, à la « stigmatisation », tant il est vrai que ces âmes fragiles préfèreront toujours un mensonge qui rassure à une vérité qui dérange.
La nomenklatura politico-médiatique, quant à elle, se borne à dresser des constats plus ou moins alarmants et à reprendre en ritournelle des phrases creuses. Ainsi, pour lutter contre ces phénomènes, Amélie de Montchalin explique à Eric Zemmour qu’elle croit à l’éducation ! Mais, en l’occurrence, il ne s’agit pas de croyance. Ce qu’il faut, c’est poser le bon diagnostic sur la maladie sociétale qui nous ronge et y porter remède.
A chaque attentat, à chaque incident qui enflamme les banlieues, à chaque crime odieux et gratuit, comme un chœur antique, les zélotes de l’idéologie politiquement correcte entonnent le refrain de « l’école de la République » supposée être la panacée, le remède infaillible à tous les problèmes rencontrés dans « les territoires de reconquête républicaine », pour reprendre l’indigente phraséologie officielle. Or la très grande majorité des voyous, délinquants, trafiquants ou terroristes qui n’ont cure de la vie humaine, des lois et de l’ordre sont passés sur les bancs de cette fameuse « école de la république ». Par la grâce d’une loi d’acquisition de la nationalité inadaptée, du regroupement familial et du laxisme migratoire, ces « jeunes » sont, pour employer leurs propres termes, des « Français de papier ». Français de droit (et de droits), pas de cœur. Et c’est bien là le drame.
Car, enfin, s’il existe des « quartiers perdus de la République », si l’ont doit déverser des milliards sur ceux-ci au titre de la politique de la ville, s’il faut financer des zones d’éducation prioritaire, renforcer les forces de police, multiplier les places de prison et doter d’urgence la justice de plus de moyens, c’est bien parce qu’une partie des Français issus de l’immigration ne sont ni assimilés, ni même intégrés. Cette absence d’assimilation est la cause de ce que le jargon politique a baptisé le « séparatisme », c’est-à-dire le conflit entre une société française et une contre société principalement islamique, mais également mafieuse.
C’est l’immense échec de la Ve République, mais échec dû aussi au fait que jamais on n’a voulu restreindre l’immigration vers la France, ni même la choisir et la sélectionner. Dès lors, comment réussir l’assimilation si jamais le flux ne se tarit ? Monsieur Sarkozy avait beau jouer les fiers à bras et parler de nettoyage au « karcher », l’immigration a atteint des records durant son quinquennat et il n’a pas hésité à flirter avec des pays qui, comme le Qatar, sont des soutiens objectifs de l’islamisme. A l’autre bout de l’échiquier politique, les néo-marxistes se laissaient aller aux délices de l’islamo-gauchisme, trouvant dans les musulmans un prolétariat de substitution qui, de surcroît, permettait d’affaiblir les vieux ressorts chrétiens du pays.
Il est vrai que le pacte de Marrakech annonce la couleur : à l’heure de la mondialisation, l’immigration est source de prospérité et de développement durable. Ce qui, évidemment, reste à prouver, tout comme reste à déterminer pour qui ce phénomène serait source de prospérité. Pour les grandes firmes internationales qui tirent profit de cette mondialisation sans aucun doute. Et il faut être naïf comme un activiste de gauche pour croire que l’ONU promeut l’immigration par humanisme désintéressé.
La cause de cette fracture de la société, des dérives sécessionnistes réside bien dans l’incapacité d’assimiler à la sociabilité française certaines populations immigrées. Car ici encore il convient de refuser de se laisser enfermer dans la rhétorique de l’antiracisme, de la victimisation qui globalise indûment la question migratoire. Il n’existe pas une immigration mais des immigrations très différentes les unes des autres. L’immigration indochinoise n’a rien à voir avec l’immigration maghrébine, l’immigration chinoise n’est pas l’immigration turque. Et soyons clairs: certaines immigrations ne posent guère de problèmes. A-t-on jamais entendu parler de difficultés avec les Maronites du Liban, les Coptes d’Egypte, les Arméniens ou les Syro-Chaldéens d’Irak ou de Syrie? Tous pourtant des moyen-orientaux. Quant à l’immigration de l’Asie du sud-est ou de la Chine, elle ne fait la une des journaux que parce doit trop souvent subir les exactions de voyous non assimilés même s’ils possèdent la nationalité française.
Jacques Dupâquier, spécialiste de la démographie historique, homme de gauche s’il en est, longtemps membre du parti communiste, faisait du taux de nuptialité des jeunes filles et jeunes gens issus de l’immigration avec des jeunes gens et des jeunes filles d’origine française, le signe révélateur de l’assimilation des populations. Il avait ainsi comparé les populations italiennes immigrées en France avant 1914, les populations algériennes arrivées dans les années soixante et les populations turques des années quatre-vingt. Si 75% des jeunes filles d’origine italienne épousait des Français et 70% des jeunes gens d’origine italienne épousait des Françaises à la deuxième génération, la proportion tombait à moins de 2% pour les jeunes d’origine algérienne et moins de 1% pour les jeunes d’origine turque.
On constate donc que les réalités des immigrations sont diverses et qu’il existe une situation spécifique avec les populations musulmanes, car l’islam n’est pas qu’une religion mais aussi un système juridique, politique et social ainsi qu’une communauté, l’oumma, « ummat islamiyyat » (la nation islamique). Chacun le sait et nul n’ose le dire de crainte de ce faire accuser d’islamophobie ou de racisme. Outre le fait que personne n’est obligé d’aimer l’islam (envisagerait-on d’obliger à aimer le catholicisme ?), assimiler l’islam à une race est d’une absolue stupidité. Il existe des musulmans indonésiens, ce sont même les plus nombreux, chinois, arabes, turcs, iraniens, balkaniques, maghrébins, d’Afrique noire… Aurait-on l’idée absurde de prétendre que le christianisme est une race ? Et que le fait que les chrétiens soient la communauté la plus persécutée au monde relève du racisme ?
La politique est l’art du réel et la réalité est que la Ve République a largement échoué dans l’assimilation de certaines populations immigrées ou d’origine immigrée. L’assimilation, c’est le fait d’accepter de vivre avec la population du pays d’accueil et d’accepter et mieux de faire sien ses mœurs et finalement sa civilisation et son histoire. L’intégration, qu’Erdogan dénonçait comme un crime contre l’humanité, c’est finalement vivre à côté de la population d’accueil. En attendant que cet à côté devienne un face à face. Or si, dès le premier septennat de Mitterrand, l’idée même d’assimilation à été abandonnée au profit de celle d’intégration, qui est la porte du multiculturalisme et de ses risques, nous n’en sommes même plus là car l’intégration supposerait à tout le moins le respect des lois du pays d’accueil. De reculs en lâchetés, la France est au seuil du basculement dans une forme de guerre civile larvée.
Monsieur Darmanin peut assurer crânement qu’il ne fera jamais le lien entre immigration et délinquance, mais il oublie sans doute un peu vite que Samuel Paty a justement été décapité par un immigré demandeur d’asile, que de la même façon les trois victimes de la basilique Notre Dame de Nice ont été décapitées, égorgées et poignardées par un autre pseudo réfugié Brahim Aouissaoui, tout comme le directeur du centre d’asile de Pau assassiné par un demandeur d’asile soudanais. Si toute généralisation ne peut être que trompeuse, celle à laquelle se livre le ministre de l’Intérieur l’est tout autant.
Et si, à l’évidence, l’immigration n’est pas nécessairement source de délinquance, l’absence d’assimilation, voire son refus, est clairement la source du séparatisme, du refus des règles de vie sociale de la France, de délinquance et des dérives islamiques et terroristes. Pourtant, ce qui « crève les yeux » les gouvernements, de gauche comme de droite, ont délibérément refusé de le voir. Tels les petits singes chinois, ils se sont bouchés les yeux, les oreilles et la bouche. Leur responsabilité dans l’éclatement de la société française en archipels de communautés disloquées est écrasante.
Bossuet écrivait que « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets des causes qu’ils chérissent ». En regardant nos politiciens qui, depuis des décennies, conduisent la France à la partition et peut-être demain à l’affrontement, dans une lâcheté toute « munichoise », nous avons plus envie de pleurer que de rire. Mais nous avons surtout le devoir d’agir et de réclamer une vraie politique en matière d’immigration fondée sur sa limitation, son contrôle et la liberté de choisir qui l’on souhaite accueillir, d’exiger un changement d’un mode d’acquisition de la nationalité totalement inadapté à la situation de la France et du monde, de mettre un point d’arrêt à la complaisance en matière de droit d’asile et à la lenteur de l’instruction des dossiers, de rendre effective la reconduite aux frontières des étrangers délinquants. Mais est-il encore temps ?
Faliocha
Il y aurait des solutions. Mais pour les appliquer, il faudrait des hommes forts et convaincus. Où sont-ils ?
Gaudete
J’ai vu cette Amélie -là hier soir comme un cabri elle répète à l’envie, l’école de la république. Sauf que quand Zemmour lui demande si elle mettrait ses enfants dans ces fameuses écoles, madame “je sais tout parce que madame a fait HEC et l’ENA et elle est devenu aussi bête que tous les énarques qui sont sortis de cette fabrique d’incompétents” n’a pas été capable de répondre. Elle fait partie de ces zélites complètement déconnectés du réel qui veulent faire croire qu’il fait 40 à l’ombre en plein mois de janvier et qui plus est en sont persuadés. Ces zélites sont tellement bêtes qu’ils n’ont pas compris que quand il s’affrontent à Zemmour, ils sont renvoyés dans les cordes parce qu’ils ne lui arrivent pas à la cheville et que l’idéologie les étrangle. Il y a un deuxième aspect qui a mon avis est la cause de tous ces problèmes. Mère Thérésa disait que l’avortement était la pire des guerres et ces crimes de sang rejaillissent sur l’humanité tout entière si bien que la fureur avec laquelle ces pseudo-féministes s’acharnent sur les enfants à naître rejaillit sur la société tout entière et le crime appelle le crime, satan a toujours plus besoin de sang, alors avec son école de la ripoublik, sa peinture sur les murs des logements sociaux l’autre chèvre peut aller se faire rhabiller chez Plumeau, il faudra qu’elle cherche d’autres arguments parce qu’elle ne peut convaincre que les zozos qui adorent encore le dieu micronéron.
DUPORT
“Pourtant, ce qui « crève les yeux » les gouvernements, de gauche comme de droite, ont délibérément refusé de le voir.” (sic)
Je ne suis pas d’accord du tout ! Ce sont le français qui refusent de voir ce qui « crève les yeux » les gouvernements, de gauche comme de droite, ont délibérément fait rentrer en masse des musulmans et les ont empêchés par tous les moyens de s’intégrer afin de créer la guerre civile et remplacer la population.
Il n’ a pas besoin d’avoir des diplômes pour savoir à quoi aboutit un afflux massif de musulmans sur un territoire !
Le scénario est invariable depuis 13 siècles, donc nul ne peut l’ignorer, à moins d’avoir un QI très largement négatif…
Gaudete
Mais c’est sans doute leur QI de ver de terre qui fait qu’ils ne voient rien. C’est surtout que ce soit tous ces rigolos au pouvoir et tous ces gauchards qui ne connaissent rien à l’histoire ou qui la réinventent à leur façon pour ne pas voir que l’islam est une secte satanique qui veut détruire les catholiques et les juifs et qui au cours de l’histoire a passé son temps à détruire tous les peuples qu’ils ont colonisés et réduit en esclavage et qu’ils continuent avec la complicité des zozos au pouvoir et de leurs supplétifs
DUPORT
C’est de la traduction Google ???
philippe paternot
“l’école de la République” la panacée, et aujourd’hui “les réseaux sociaux” la cause des dérèglements !
pour moi c’est surtout le laxisme des juges, le déni de réalité des politiques, la petite musique du politiquement correct