Le journal du lobby gay connaît quelques difficultés : en 3 mois six personnes ont été licenciées (sur une vingtaine de salariés), dont le rédacteur en chef, deux rédacteurs en chef adjoints et un journaliste. Trois d’entre eux ont confirmé "l’ambiance délétère" régnant dans ce magazine fondé par Pierre Bergé, en 1995, et dirigé par Thomas Doustaly. Ils mettent tous en cause le comportement du directeur de la rédaction, jugé "autocratique", "colérique" et "violent". Ils évoquent même "des vexations et des humiliations". La tentative de suicide d’un salarié dans les locaux du journal, lundi 23 juillet, a alourdit le climat. Cette personne explique son geste par des "mauvaises relations avec son supérieur hiérarchique direct".
Les difficultés remontent à plusieurs années, mais la crise est devenue plus aiguë à l’automne 2006. Fin octobre, l’ensemble des salariés signe alors une lettre à Pierre Bergé pour se plaindre du comportement de Thomas Doustaly, qui bénéficierait d’un salaire mensuel d’un peu plus de 11000€. Avec un tirage de quelque 50000 exemplaires, le titre ne se porte pas très bien et la nouvelle formule, lancée cette année, n’a pas réussi à atténuer l’érosion du lectorat.
Vince
Avec le SalonBiege, les bonnes nouvelles reviennent :-)
Merci
Pois Chiche
Heureux de vous lire à nouveau.
Pour Têtu, on ne va pas pleurer !
vapincum
Après les difficultés de “Pnk TV”, voici celles de “Têtu”.Le lobby gay ne serait-il pas un peu comme la grenouille de la fable de La Fontaine ?