Des diplomates ont annoncé que les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne n’aborderont pas la question de l’élargissement à la Turquie et à d’autres pays lors du sommet de Bruxelles des 16 et 17 juin. Or, c’est la première fois depuis des années que cette question n’est pas à l’ordre du jour d’un sommet européen. Cela serait dû aux rejets français et néerlandais de la Constitution européenne par référendum. Et aussi de la crainte de voir le Luxembourg voter non le 10 juillet.
Nous aurions pourtant aimé que la question de la Turquie soit abordée lors de ce sommet afin d’annuler l’ouverture des négociations d’adhésion. Nos technocrates attendent de voir la suite des référendums. Reculer pour mieux sauter ?