Elu au Parlement européen depuis 1989, Bruno Gollnisch déclare à Présent :
"En un quart de siècle de présence au Parlement européen, avez-vous vu une évolution des esprits parmi les députés ?
Oui, hélas, et pas dans le bon sens ! Il règne dans cette institution un étrange état d’esprit, fait de messianisme euromondialiste, de bonne conscience et de satisfaction de soi qui laisse peu de place à la discussion. C’est d’autant plus choquant qu’en présence d’un échec aussi manifeste, dans toute autre entreprise humaine on serait conduit à se remettre en question. Ici, non ! On accumule d’une part les normes et les charges de toutes sortes pesant sur nos sociétés, cependant qu’on ouvre nos économies à la concurrence de pays qui, eux, n’ont presque aucune contrainte de salaires minimum, de protection sociale, d’hygiène, de sécurité, de représentation syndicale, etc. Et quand le résultat désastreux ne peut plus être nié, on explique que c’est parce qu’il n’y a pas encore assez d’Europe ! Tout se passe comme si on était à bord d’un train fou qui roule vers le précipice, dans l’allégresse de ses passagers. Il faut d’urgence arrêter ce train. Heureusement, on constate dans plusieurs pays l’émergence de mouvements qui vont dans ce sens et dont plusieurs s’inspirent de notre exemple."