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Europe : politique

L’ancien directeur de Frontex, 3e sur la liste RN aux européennes

L’ancien directeur de Frontex, 3e sur la liste RN aux européennes

Fabrice Leggeri, ancien directeur de Frontex, l’agence de l’UE chargée du contrôle des frontières, annonce dans un entretien au JDD rejoindre le Rassemblement national pour les élections européennes de juin. Fabrice Leggeri figurera en troisième place sur la liste de Jordan Bardella :

Mon objectif est de mettre mon expérience et mon expertise au service des Français. Ayant dirigé Frontex près de sept ans et travaillé pour l’État pendant environ trente ans, notamment dans les domaines de la sécurité et de la gestion de l’immigration, cette décision est très cohérente. Les élections européennes du 9 juin représentent une opportunité unique de remettre la France et l’Europe sur le droit chemin. C’est pourquoi je me joins à la liste menée par Jordan Bardella. Je suis persuadé que c’est l’option politique qui donnera aux Français la possibilité de reprendre le contrôle de leur avenir.

Pourquoi le RN serait-il le mieux placé en la matière ?

Le Rassemblement national se distingue par son courage et sa lucidité à identifier correctement les problèmes tout en proposant des solutions adaptées. Opter pour le RN et la liste de Jordan Bardella, c’est choisir l’efficacité et l’utilité dans l’intérêt des Français. Notre objectif est de reprendre le contrôle des frontières, tant celles de l’Union européenne que celles de la France. Le RN possède un plan concret et la capacité de le réaliser. Nous sommes déterminés à combattre la submersion migratoire, que la Commission européenne et les eurocrates ne considèrent pas comme un problème, mais plutôt comme un projet : je peux en témoigner.

Quelle est la raison de votre passage à la politique après avoir consacré trente ans à la haute administration ?

En tant que haut fonctionnaire, j’ai eu l’honneur de servir l’État et d’accéder à des postes à hautes responsabilités. Cependant, j’ai aussi constaté les limites de cette position, surtout quand les décisions politiques semblent nous diriger vers l’échec. Face à cela, on peut soit se résigner et se taire, soit quitter l’administration pour chercher d’autres voies, soit rester fidèle à son engagement envers l’intérêt public et l’intérêt de la France, ce qui a toujours été ma priorité.

Quand avez-vous réalisé les limites de votre poste de fonctionnaire et décidé de vous lancer en politique ?

Cela fait deux ans que cette idée a germé en moi. En avril 2022, j’ai quitté ma fonction de directeur de Frontex, réalisant que je n’avais plus les moyens politiques nécessaires pour mener à bien la mission qui m’était confiée. Cette mission consistait depuis 2015 à établir le corps européen de gardes-frontières et de gardes-côtes pour protéger la France et l’Europe du déferlement migratoire. Toutefois, dès octobre 2019, lors de mes premiers échanges avec la nouvelle commissaire européenne, Madame Johansson, j’ai perçu un changement dans les directives. Ce changement est devenu évident pour moi lorsque la commissaire m’a indiqué la chose suivante : « Votre job, c’est de faire rentrer les migrants et de les accueillir parce qu’ils viennent par amour. Et que ça vous plaise ou non, nous sommes un continent vieillissant et donc vous devez les laisser rentrer. » Face à cette nouvelle orientation, aux attaques et intimidations subies, j’ai réalisé que pour défendre mes convictions et le continent de la submersion migratoire, je devais m’engager moi-même en politique. […]

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3 commentaires

  1. Hélas tout cela est un peu tard.

  2. La seule solution pour combattre la submersion migratoire est la sortie de l’Europe. Regardons Méloni, c’est la personne la plus hostile à l’immigration qui accueille le plus de migrants. Elle ne peut rien faire.
    Il faut d’abord retrouver notre souveraineté et ensuite tout sera possible.
    Avec la dictature européenne, tout est fantasmatique !

  3. C’est clair il faut sortir de l’UERSS un point c’est tout , sinon ça continuera encore et encore . Quant à la pécore qui sert de commissaire européenne et qui n’a jamais été élue ,elle en veut, elle les prend chez elle. Un bon stage avec des …… ne peut que lui être bénéfique

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