Lu sur le blog d’Yves Daoudal :
"L’archipel d’Aaland (27.000 habitants) menace de… rejeter la Constitution européenne. […] [Si la Finlande] (auquel appartient Aaland) a ratifié la Constitution, cela n’engage pas l’archipel. En effet, ces 6.500 îles suédophones, qui ont été suédoises, puis russes, et attribuées à la Finlande en 1921, bénéficient d’une large autonomie, au point qu’il revient à leur gouvernement de ratifier les traités internationaux auxquels s’associe la Finlande. […]
Or la contestation de l’Union européenne ne cesse de gagner du terrain sur l’archipel, qui est pourtant la région la plus riche de Finlande et l’une des plus riches d’Europe. […] La petite classe politique installée ne veut évidemment pas de l’indépendance, mais tient compte du ressentiment croissant de la population. C’est pourquoi elle en vient à menacer de ne pas ratifier la Constitution européenne".
Marc
En 1917 les 25.000 habitants de ces îles avaient demandé à la SDN leur rattachement à la Suède, puisque parlant le suédois. La SDN avait finalement refusé en 1921, en échanged’un statut spécial : démilitarisation, drapeau spécifique, Diète particulière et langue suédoise seule langue officielle.
Celige
Dans l’absolu, on ne devrait même plus parler de cette constitution. En quoi sa non ratification, 2 ans après la France notamment, peut-elle constituer une “menace” ? Je ne comprends pas…