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Culture de mort : Euthanasie / Pays : Angleterre

Un 11 septembre morbide au Royaume-Uni ?

201003270800-1_veel-meer-euthanasie-dan-artsen-aangevenLe projet de loi prévoyant la légalisation du suicide assisté est examiné ce vendredi 11 septembre par la Chambre des communes du Royaume-Uni. Ce texte prévoit que les personnes ayant moins de six mois à vivre et ayant manifesté une intention claire et constante de mettre fin à leurs jours, pourront se voir prescrire une injection létale, sous l’autorité de deux médecins.

Les principaux responsables religieux et quelques associations britanniques ont adressé le 6 septembre une lettre à « tous les membres du Parlement » pour « exprimer leur préoccupation ». Ils dénoncent « les implications juridiques et éthiques » d’une telle loi. 

« Si elle est adoptée, la loi affectera non seulement ceux qui sont malades en phase terminale […] mais aussi leurs familles, leurs amis et les professionnels de la santé qui les soignent, alertent-ils. Elle peut également avoir un impact significatif sur les autres personnes vulnérables : celles qui croient qu’elles sont devenues des fardeaux pour la famille et les soignants […] et, malheureusement, celles qui pourraient être poussées par d’autres à chercher une mort médicalement assistée ».

« Nous croyons que la meilleure réponse à la préoccupation des individus quant à la fin de vie est d’assurer que tous reçoivent la compassion et les soins palliatifs de haute qualité ».

L’archevêque anglican de Canterbury, Justin Welby, justifie longuement son opposition dans un texte vigoureux. « Autoriser le suicide assisté serait franchir un Rubicon juridique et éthique fondamental ».

Mgr Eamon Martin, primat catholique de toute l’Irlande, a lui aussi adressé une lettre aux députés d’Irlande du Nord pour leur demander de voter contre ce texte.

L’Église catholique d’Angleterre et du Pays de Galles propose sur son site Internet un formulaire permettant d’écrire à son député pour lui demander de voter contre la loi.

En France, la loi sur la fin de vie sera réexaminée en 2e lecture à l'Assemblée nationale les 5 et 6 octobre, suite à son rejet par le Sénat en juin dernier.

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5 commentaires

  1. Comment fait un médecin pour déterminer qu’une personne (apparemment, le texte ne dit pas “un malade” ni même “un patient”?) a “moins de six mois à vivre”?
    La médecine palliative ne sait donc pas adoucir les souffrances d’un patient pendant six mois?

  2. Tuer les vieillards c’est économiquement très rentable pour les États sans scrupules qui récupèrent alors pas mal d’argent (économie de frais hospitaliers et de garde-malades, droits de succession, etc. Cela leur permet de financer leurs opérations de déconstruction et de démagogie, par exemple de financer une immigration destinée à diluer et finalement faire disparaître ce qui reste de l’Europe chrétienne…

  3. Il est TOTALEMENT IMPOSSIBLE de dire combien de temps il reste à vivre à une personne.
    Seuls des menteurs et des imposteurs pourraient le prétendre ou bien l’assassin en personne au moment de commettre son crime.
    Le fait de vouloir mettre fin à ses jours n’est jamais réel, c’est toujours un appel de détresse face à une souffrance physique ou psychologique qu’un corps médical digne de ce nom se doit d’accompagner et de soulager.
    J’ai moi même réclamé la mort de nombreuses fois face à des paroxysmes de souffrance. Heureusement que les médecins ne m’écoutaient pas ! Les infirmières pleines de compassion m’expliquaient que l’on ne pouvait pas faire plus. L’une d’elle a tout de même souhaité faire quelque chose de plus en ajoutant un antalgique de faible puissance tout en me disant que je n’en verrai même pas les effets. Le résultat fut si spectaculaire qu’on continua à m’en donner en réduisant massivement les doses d’antalgiques puissants !!!
    Un bon médecin c’est un médecin qui sait qu’il ne sait RIEN.

  4. Donc s’il vous reste encore un an, il faudra attendre six mois avant de demander à être achevé ? Vous pourrez donc dire qu’il ne vous reste que six mois de vie.
    En multipliant ce raisonnement, tout le monde peut demander à être abattu dès aujourd’hui.

  5. Attention: morbide = maladif
    macabre = mortuaire

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