Partager cet article

France : Société

Un acte de terrorisme : l’effet de déstabilisation est parfaitement atteint

Un acte de terrorisme : l’effet de déstabilisation est parfaitement atteint

Matthieu Chabanel, directeur de SNCF Réseau détaille le mode opératoire et les dégâts causés :

 

Selon Conflits :

les personnes qui ont agi connaissent très bien le fonctionnement des réseaux et savaient où opérer. Ce ne peut donc être que des cheminots, actuels ou retraités, ou du personnel de la SNCF.

La piste de l’attaque étrangère est désormais exclue et les autorités évoquent celle de mouvement d’ultra gauche, ce qui est une indication encore très imprécise sur les protagonistes et leurs raisons d’agir.

Et Jean-Baptiste Noé analyse :

La date ne doit rien au hasard. Il s’agit non seulement du jour de la cérémonie d’ouverture des JO, mais aussi du week-end le plus chargé de l’année puisque c’est le départ en vacances des aoûtiens et le retour des juilletistes. Le dernier week-end de juillet est toujours le moment le plus chargé pour le trafic ferroviaire de passager.

La date est donc particulièrement bien choisie : c’est l’assurance de provoquer une pagaille maximale, de toucher le maximum de personnes, le tout sous le regard des caméras du monde entier puisque de nombreux journalistes sont présents à Paris.

«Des incendies volontaires ont été déclenchés pour endommager nos installations» communique la SNCF.

L’incendie est l’un des actes les plus faciles qui soient à organiser. Il nécessite peu de compétence technique, mais peut engendrer des dégâts importants.

Ils ont été allumés à proximité des postes de signalisation. Ce qui signifie que les personnes qui ont allumé ces incendies savent où se trouvent ces postes et ce que cela peut engendrer. Il faut donc un niveau de connaissance minimal du fonctionnement du réseau de la SNCF.

D’autre part, les incendies ont tous été allumés en province, dans des zones rurales. Donc des lieux peu surveillés et faciles d’accès. Des lieux où il est plus simple de frapper que dans un Paris cadenassé et quadrillé.

D’un point de vue opératoire, l’opération est donc particulièrement bien réussie.

Économie des forces : peu de moyens utilisés, facilité d’action, mais dégât maximal.

Qui ?

Une fois les faits et leurs conséquences établies, la question que tout le monde se pose : qui ? Notons que le terme « terrorisme » n’a pas été employé ni par la SNCF ni par le ministre des Transports. Les deux parlent de « malveillance ».

Au regard de ce que nous venons de développer, il s’agit pourtant bien d’un acte terroriste, tel qu’il correspond à la définition classique. Il s’agit bien d’un acte de communication qui vise à faire peur, à terroriser une population, à démontrer qu’il est possible de frapper partout sur le territoire pour déstabiliser le fonctionnement normal des infrastructures. Le terrorisme ne se manifeste pas que par des bombes et des morts.

Si les autorités politiques ne parlent pas de terrorisme c’est parce que ce terme à une connotation très négative dans l’opinion, qu’il fait peur (c’est son but) et qu’il faut donc éviter de l’employer au moment de l’ouverture des JO. D’où l’emploi du terme de « malveillance ».

Qui a pu commettre de tels actes ? L’enquête devra le déterminer.

Une puissance étrangère ?

Des mouvements gauchistes et écoterroristes ? La CGT avait promis de perturber la circulation des voies durant les JO.

Les lieux attaqués montrent que les acteurs connaissaient les endroits à viser. Le groupe qui a commis ces actes bénéficie donc d’informations qui viennent de personnes qui travaillent dans le domaine ferroviaire et qui savent quels lieux viser. Une association entre une puissance étrangère et des mouvements gauchistes n’est pas non plus à exclure.

Ce ne sont là que des hypothèses, que les heures ou jours qui viennent devront affiner.

Que retenir ?

Ces actes, que l’on peut qualifier de terroristes, sont un tournant majeur. C’est la première fois qu’une telle action est menée. Elle est de grande ampleur, car elle a nécessité des moyens humains importants, des connexions humaines au niveau de la SNCF ou de Réseau ferré de France et d’un déploiement coordonné sur plusieurs points du territoire français. C’est du jamais vu. S’il n’y a aucun mort ni aucune victime civile, l’effet de déstabilisation est parfaitement atteint. Pour avoir pensé et réalisé cette opération, il faut disposer de personnes de haut niveau, capables de penser l’opération et de la mener, sans se faire repérer par des services de sécurité pourtant en alerte extrême.

Partager cet article

6 commentaires

  1. L’impunité émétique de l’anarcho-gauchisme en France est maximale.

    Elle ne signifie qu’une chose : le laxisme, la bienveillance, voire l’approbation et la complicité de la France institutionnelle avec la Sturmabteilung socialiste nationaliste des anarcho-gauchistes terroristes; avec le soutien, la complicité et l’approbation secrets des syndicats d’extrême-gauche de la CGT et Sud Rail.

    Ils n’ont toujours pas digéré le passage en force de l’hôte élyséen sur le changement de statut des cheminots (01/01/2020) et la récente victoire électorale significative de ceux à qui ils refusent même de serrer la main. La déshumanisation des opposants politiques est une des marques de fabrique du totalitarisme concentrationnaire et génocidaire.

    Ils arrivent. Nous sommes prévenus.

  2. Merci Monsieur Poutine

  3. Les saboteurs sont des nostalgiques du film de René Clément de 1946 :
    https://www.imdb.com/title/tt0038334/?ref_=ext_shr
    Sauf que ce film est une hagiographie de la Résistance d’un mouvement né le 22 juin 1941 sur ordre de Moscou, jusque là allié de Berlin.
    “Toujours chercher à qui le crime profite”.
    Ce vieil adage de la Police doit prendre en compte les menaces de LFI, EELV, CGT et autres mouvements insurrectionnels.
    Ceux-ci agissent en toute impunité en vertu du privilège rouge qui n’est pas près d’être résiduel.

  4. Conséquence d’années de mansuétude avec les attaques terroristes de l’extrême-gauche, qui parsèment notre territoire.

  5. Les responsables, on les connait pour l’essentiel. Le but poursuivi est plus important et devient clair.
    Au vu des déclarations entendues on est en droit de comprendre une volonté de s’emparer du pouvoir par la force. Une sorte de bégaiement de la situation à la veille de l’Apparition de l’Ile Bouchard.
    Notre moyen de défense est puissant, la prière; mais saurons-nous l’utiliser?

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services