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Europe : politique

Un Américain à la tête de l’UE ?

Lu ici :

S "Arnold Schwarzeneger, 63 ans, à la recherche d’un nouveau défi après huit ans passés à la tête de la Californie, le plus grand État américain, serait intéressé par le poste de président du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement. Après tout, l’ancien acteur n’a-t-il pas la double nationalité, américaine ET autrichienne ?"

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6 commentaires

  1. Il a ruiné la Californie qui représente 20 % du PIb américain.
    Il ne pourrait ruiner l’europe : elle l’est déjà!

  2. L’homme de la situation,
    aucun doute .
    http://www.nanarland.com/play_video.php?vid=182

  3. Le projet Rivkin : comment la mondialisation utilise le multiculturalisme pour assujettir des nations souveraines.
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    Le meilleur moyen de résoudre les conflits ethniques en France et de s’assurer que la France ne relèvera pas la tête pour s’opposer aux intérêts mondialistes US, c’est de créer une nouvelle synthèse culturelle dans laquelle il n’y aurait plus de culture française ou islamique, mais, sous l’étiquette des « droits de l’homme » et de l’ « égalité », une culture d’adolescents alimentée par Hollywood, MTV, le cyberespace, McDonald’s et Pepsi.
    Du 19 au 22 Octobre 2010, Charles Rivkin, ambassadeur américain en France , a invité une délégation de 29 membres du Pacific Council on International Policy (PCIP) à une conférence en France, dont le but déclaré était de discuter des présences arabes et islamiques dans le pays [1] . La réunion faisait partie d’un vaste programme subversif ayant pour objectif de transformer l’ensemble du caractère de la France, et en particulier la conscience de la jeunesse française, programme comprenant l’utilisation des jeunes musulmans de France dans une stratégie mondialiste typiquement manipulatrice et se cachant derrière l’habituel paravent des « droits de l’homme» et de l’«égalité».
    La délégation s’est ensuite penchée sur trois thèmes. Tout d’abord, le groupe a eu un échange d’idées avec le Dr. Bassma Kodmani, directeur du « Arab Reform Institute » sur la dynamique Franco-Musulmane en France, ainsi qu’avec Madame Rachida Dati, la première femme ministre d’origine maghrébine, et maire du 7ème arrondissement à Paris. Le tout fut suivi d’un déplacement à la Grande Mosquée de Paris pour une rencontre avec le Recteur et Directeur de Théologie, afin d’arriver à une appréciation plus profonde de cette dynamique. Deuxièmement, rencontres avec monsieur Jean-Noel Poirier, VP-affaires externes chez Areva, et avec monsieur Brice Lalonde, ancien ministre de l’environnement et référant climatique, le tout dans un but de familiarisation avec les politiques énergétiques et nucléaires en France et aux USA. Finalement, la délégation s’est penchée sur les relations entre médias et culture en Californie (Hollywood), d’une part, et en France de l’autre par des rencontres au Louvre, au Musée d’Orsay, et chez France 24, média d’informations internationales et d’affaires courantes [2].
    L’accent était mis avant tout sur le multiculturalisme, non seulement sur les relations avec les Arabes et les musulmans en France, mais surtout, sur l’influence de la culture hollywoodienne sur les Français.
    Le PCIP, dont Rivkin est membre, a été fondée en 1995 comme un appendice régional de l’omniprésent groupe de réflexion Council on Foreign Relations (CFR) [3]. Il est basé à Los Angeles avec des membres et des activités le long de la côte ouest des États-Unis et à l’étranger. Le financement provient, entre autres : Carnegie Corporation of New York, Chicago Council on Foreign Relations, City National Bank, The Ford Foundation, Bill and Melinda Gates Foundation, The William & Flora Hewlett Foundation, Rockefeller Brothers Fund, The Rockefeller Foundation, United States Institute of Peace.[4] Le PCIP est donc un autre grand acteur dans le réseau mondialiste en comprenant des centaines d’organisations reliées entre elles, dans les lobbies, la société civile, les ONG et les think tanks, associés au gouvernement des États-Unis avec avec aussi des banques et d’autres sociétés. (…)
    Pourquoi la France ?
    La France a longtemps été une épine dans le flanc de la mondialisation US, à cause de son attachement obstiné aux intérêts français autour du monde, plutôt qu’à ceux d’une « communauté mondiale » préfabriquée. Est-ce que ce fut seulement une coïncidence si la révolte étudiante de 1968, déclenchée pour une raison on ne peut plus puérile, arriva au moment où, à la fois, la CIA faisait un gros effort pour le financement des mouvements étudiants dans le monde, et où le président De Gaulle donnait bien du souci aux USA ?
    De Gaulle se refusait de jouer la carte américaine de l’après-guerre. Il retira la France du commandement militaire de l’OTAN. Même pendant la 2e Guerre mondiale, comme chef des Français Libres, les USA se méfiaient de lui [5] . Il aurait été tout particulièrement inquiétant de voir De Gaulle plaider pour une Europe unie pour contrebalancer l’hégémonie US. [6] En 1959, lors d’un discours à Strasbourg : « Oui, c’est l’Europe de l’Atlantique à l’Oural, c’est l’ensemble de l’Europe qui décidera du destin du monde« .
    L’expression impliquait la détente entre une Europe neutraliste à venir et l’URSS. En 1967 il décréta un embargo des ventes d’armes à Israël et se rapprocha du monde arabe. C’est le type d’homme d’état dont les mondialistes ont peur. Entre les bouffonneries de Sarkozy et la tension montante avec la jeunesse musulmane, un choc en retour pourrait amener au pouvoir un régime anti-mondialiste intransigeant et « xénophobe ». Dans le contexte actuel, quel meilleur moyen de saper le nationalisme français et décapiter toute résurgence d’une force anti-mondialiste que d’exploiter la vaste composante islamique non-assimilée de la France, tout comme la révolution bolchévique fut en grande partie le fait des minorités défavorisées de l’Empire Russe ?
    Il est également curieux de noter l’intérêt porté par la délégation du PCIP à l’influence d’Hollywood sur la culture française. Cette préoccupation pourrait paraitre étrange au premier abord. Cependant, Hollywood, symbole d’une excroissance culturelle internationale, est un agent important de la mondialisation pour ce qui se révèle être une guerre culturelle mondiale. Le but ultime de la mondialisation n’est pas de promouvoir les identités et les cultures ethniques, mais plutôt de les submerger dans un vaste melting pot de consumérisme global, de déraciner l’individu de son identité et de son héritage, et de remplacer tout cela par le Centre Commercial mondial, et le « village global ». C’est ainsi que le multiculturalisme devrait être considéré : comme l’opposé de ce qu’il paraît. Bien loin de multinationales voulant promouvoir un soi-disant multiculturalisme pour garantir l’existence d’une diversité de cultures, comme l’expression le laisse croire; cela fait au contraire partie d’un processus dialectique par lequel, sous couvert d’un idéal humaniste, les populations d’héritages très différents sont déplacées à la surface de la terre comme des pions sur un échiquier. C’est un exemple de la « double pensée » orwellienne.[7] Il est remarquable que les instigateurs de ces « révolutions de velours » qui balaient maintenant l’Afrique du nord et arrivent près de l’Iran sont pour la majorité des jeunes « sécularisés » sans racines traditionnelles fortes.
    De la même manière, le meilleur moyen de résoudre les conflits ethniques en France et de s’assurer que la France ne relèvera pas la tête pour s’opposer aux intérêts mondialistes US, c’est de créer une nouvelle synthèse culturelle dans laquelle il n’y aurait plus de culture française ou islamique, mais, sous l’étiquette des « droits de l’homme » et de l »égalité », une culture d’adolescents alimentée par Hollywood, MTV, le cyberespace, McDonald’s et Pepsi. Que tout cela soit plus qu’une hypothèse, la preuve en est dans la manière dont les révoltes des jeunesses sécularisées qui se déroulent en ce moment en Afrique du nord ont été engendrées par une alliance d’intérêts privés, sponsorisés par le Département d’État US et diverses ONG comme Freedom House.[8] Les « révolutionnaires » d’Afrique du nord sont exactement les « musulmans » que les multinationales adorent: engendrés et nourris de mentalité de cyberconsommation.
    Alors, où Rivkin et le Département d’état US veulent-ils en venir en France pour autant s’intéresser à la place d’Hollywood et des musulmans dans ce pays ?
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    Le programme globaliste visant la France est déclaré suffisamment clairement : c’est la ré-éducation de la jeunesse française
    En 2010, lorsque Rivkin invita une délégation du PCIP en France, il leur révéla son programme d’américanisation de la France, programme qui implique les minorités musulmanes, ainsi que l’endoctrination de ces jeunes Français ayant des ambitions mondialistes. Le ‘slogan’ de ce programme consistait en une référence constante à la responsabilité historique conjointe que la France et l’Amérique ont vis-à-vis de l’ « Égalité ». Ce programme ‘confidentiel’ fut révélé sur Wikileaks. Il a pour titre: « Stratégie d’implication des minorités » [9]. Rivkin y développe un programme ayant de vastes conséquences pour les affaires internes d’un pays souverain, tel qu’on veut mettre en application des changements d’attitude profonds de la part de jeunes musulmans et de jeunes Français, et ce, afin qu’ils se fondent en un nouveau genre humain: un « Homo Economicus », ce que l’analyste financier G. Pascal Zachary appelle « LE MOI Mondialiste » [10] , le tout pour le bénéfice de ce que Rivkin appelle les « intérêts nationaux » des USA. Donc, Rivkin stipule que cette « Stratégie d’implication des minorités », vise directement les musulmans français. Il y stipule que: « Nous coordonnerons les activités des différentes sections de l’ambassade (USA), ayant pour cibles les ‘leaders’ communautaires influents, et nous évaluerons par la suite les résultats de notre stratégie au moyen de signes indicateurs de diverses natures [11].
    Rivkin est certain que l’histoire de la France, teintée de libéralisme, « nous servira quant à la mise en pratique de cette stratégie, … selon laquelle nous faisons pression sur la France…. ». Notez l’expression: « faisons pression sur la France ». L’ordre du jour mondialiste (de l’Amérique) est lié, selon Rivkin, au plan de transformation de la France en une « entité politique intégrée selon nos intérêts quant à l’expansion de la démocratie et l’accroissement de la stabilité mondiale ».
    Le programme vise les « élites » françaises et les communautés musulmanes, mais peut viser aussi la population au sens large, avec l’accent mis sur les jeunes.
    Il faut donc inclure ici une redéfinition de l’Histoire de France, et y mettre l’accent sur le rôle des minorités non-françaises dans l’ensemble de cette histoire redéfinie. Cela sous-entend que la génération de jeunes américains Pepsi/MTV, ainsi que leurs guides/mentors issus des universités, serviront de repéres (de phares) en vue d’une transformation (formattage) de la culture française, et une ré-écriture de l’Histoire de France selon un schéma mondialiste. Pour y parvenir, il faut: « poursuivre et intensifier nos efforts visant les musées français, ainsi que les éducateurs français, afin qu’ils se plient à une réforme des programmes d’histoire enseignés dans les établissements scolaires français ». (NDLR, revoir : septembre 2010, réforme des cours d’histoire des collèges français).
    La « tactique numéro trois » du programme « Stratégie d’implication des minorités » est intitulée « Lancement d’un projet d’aide sociale proactive à la jeunesse »
    [Note de la traduction, Outreach = recherche des personnes qui ne demandent pas l’aide sociale dont elles pourraient bénéficier. Je le traduirai systématiquement par “aide sociale proactive”.]
    Comme dans d’autres états visés par le ministère américain des affaires étrangères et leurs alliés du Réseau Soros [tels que] Freedom House (Maison de la Liberté), Movement.org, National Endowment for Democracy (Dotation nationale pour la démocratie), Solidarity Center [12] (Centre solidarité) et cetera, la jeunesse révoltée constitue le point central du changement recherché.
    Menant la charge dans cet effort, l’initiative de l’ambassadeur pour une aide sociale proactive opérant la liaison entre les divers services administratifs (inter-agency Youth Outreach Initiative) vise à « engendrer une dynamique positive au sein de la jeunesse française, dynamique qui mènera à un meilleur soutien pour les objectifs et les valeurs américains. » Ces intentions peuvent-elles être déclarées plus clairement? C’est l’américanisation, culturelle et politique.
    C’est ici qu’on peut le plus facilement passer outre les phrases toutes faites et voir ce qui se cache derrière cette stratégie: former une génération « qui mènera à un meilleur soutien pour les objectifs et les valeurs américaines ». On fera passer aux yeux des Français ces « objectifs et les valeurs américaines » pour des « valeurs françaises » sur la base des idéaux bourgeois de 1789 qui continuent à encombrer l’idéologie française tant à gauche qu’à droite.
    On enseignera aux jeunes Français à croire qu’ils maintiennent les traditions françaises, alors qu’ils se conduisent en idiots utiles de l’américanisation et de la banalité du supermarché global qui l’accompagne. On trace ainsi les grandes lignes d’un programme de portée considérable incorporant un éventail de méthodes endoctrinement :
    « Pour atteindre ces buts nous bâtirons sur les vastes programmes déjà en place et développerons des moyens nouveaux, inventifs, pour influencer la jeunesse de France en recourant à de nouveaux média, à des partenariats d’entreprise, à des concours nationaux, à des aides sociales proactives ciblées, à des invités spéciaux américains [13]. »
    Ce programme qui cible la jeunesse de France est semblable à celui qui ciblait la jeunesse qui a formé l’avant-garde des « révolutions de velours » de l’Europe de l’Est à l’Afrique du Nord. Les leaders en puissance seront accueillis par le ministère américain des Affaires étrangères en France et entraînés à jouer un rôle dans la France future à la mode américaine : « Nous élaborerons aussi de nouveaux outils afin d’identifier les futurs leaders français, en tirer des leçons, et les influencer.» « A mesure que nous élargirons la formation et les occasions d’échange de la jeunesse de France, nous continuerons à nous assurer absolument que les échanges que nous soutenons sont inclusifs.» « Nous bâtirons sur les réseaux de jeunes préexistants en France, et en créerons de nouveaux dans le cyberespace, connectant les uns aux autres les futurs leaders de la France en un forum dont nous aiderons à former les valeurs – des valeurs d’inclusion, de respect mutuel, de dialogue ouvert. [14]»
    En plus d’influencer les musulmans de France, Rivkin préconise ici quelque chose de nouveau . Il déclare qu’une partie importante du programme tendra à cultiver dans la jeunesse française, dans les leaders potentiels, les idéaux « américains », sous couvert d’idéaux français. Le ministère américain des Affaires Étrangères et ses alliés du privé et des ONG ont l’intention de « former leurs valeurs. » Le programme globaliste visant la France est déclaré suffisamment clairement: c’est la ré-éducation de la jeunesse française. D’aucuns penseraient que c’est le rôle le plus important du gouvernement français, de l’Eglise catholique, et de la famille, de ces deux dernières en particulier.
    A l’image des États choisis pour leur « révolutions de velours », une partie de cette stratégie inclut la démarcation des limites politiques acceptables. Comme Hillary Clinton l’a récemment déclaré à propos du genre d’État de l’après-kadhafi auquel s’attendent les pouvoirs américains en place, la nouvelle Libye devrait être une « démocratie inclusive, » ouverte à toutes les opinions, du moment que ces opinions incluent un engagement à soutenir « l’égalité » et la « démocratie »; en d’autres termes, il faut en Libye un nouvel exercice de la liberté, tant que cette liberté ne va pas au-delà de la définition qu’en a l’Amérique. Et si quelqu’un franchit la ligne de la démocratie acceptable, il y a des bombes américaines prêtes à intervenir.
    En conséquence, la « Tactique numéro 5″ déclare :
    « Cinquièmement, nous continuerons notre projet de partager les meilleures pratiques avec les jeunes leaders, y compris les jeunes leaders politiques de tous les partis modérés pour qu’ils aient la trousse à outils et le guidage pour aller de l’avant. Nous créerons ou encouragerons des programmes d’échange et de formation qui enseignent la valeur durable de l’inclusion large aux écoles, aux groupes de citoyens, aux bloggueurs, aux conseillers politiques, et aux hommes politiques locaux.[15]» Rivkin fait là l’ébauche d’un programme de formation des futurs leaders politiques et municipaux de la France.
    Alors que les programmes des ONG ayant l’aval du gouvernement américain, comme la Dotation Nationale pour la Democratie (National Endowment for Democracy) sont conçus pour développer des programmes et des stratégies complets à l’usage des partis politiques de « démocraties émergeantes » (sic), ceci peut être rationalisé en déclarant que certains États souffrent d’un manque d’expérience en politique de parti libérale-démocratique. On peut difficilement user du même argument pour justifier l’ingérence américaine dans la politique de parti en France.
    A cet effet Rivkin déclare que les mille professeurs d’anglais américains employés dans les écoles françaises seront équipés des matériaux de propagande nécessaires à inculquer à leurs élèves les idéaux désirés :
    « Nous fournirons aussi les outils pour enseigner la tolérance à ce réseau de plus de mille étudiants universitaires américains qui enseignent l’anglais chaque année dans les écoles françaises. »
    Ce programme de grande ampleur sera coordonné par le « Groupe de Travail des Minorités » (Minority Working Group) en « tandem » avec « l’Initiative d’aide sociale proactive à la jeunesse » (Youth Outreach Initiative). Une des questions surveillées par ce groupe sera la « réduction du soutien populaire aux partis politiques et aux plateformes xénophobe », et ce afin de garantir que le programme fonctionne comme il devrait, pour contrer le succès de tout parti « extrême » ou « xénophobe » qui pourrait poser un défi à la globalisation.
    Rivkin révèle la nature subversive du programme quand il déclare: « Bien que nous ne pourrions jamais nous attribuer le mérite de ces développements positifs, nous concentrerons nos efforts sur la mise à exécution des activités décrites ci-dessus, qui aiguillonnent, exhortent et stimulent le mouvement dans la bonne direction. »
    Quelle serait la réaction si le gouvernement français, à travers son ambassade à Washington entreprenait un programme de changement radical des Etats-Unis en conformité avec les « intérêts nationaux français » inculquant, grâce à un « programme agressif d’aide sociale proactive » ciblé sur la jeunesse, les « idéaux français » déguisés en « idéaux américains des droits de l’homme »?
    Quelle serait la réaction de l’administration américaine si elle découvrait que le gouvernement français essayait d’influencer l’attitude des Afro-Américains, des Amérindiens, et des Latino-Américains ?
    Et si les représentants français recevaient l’ordre de saisir chaque occasion de harceler les représentants américains pour qu’ils demandent pourquoi il n’y a pas plus d’Amérindiens au gouvernement ?
    Quelle serait la réaction officielle des Etats-Unis s’il s’avérait que les professeurs de français dans les écoles américaines essayaient d’inculquer aux élèves américains des idées au service des intérêts français, et de rediriger leurs attitudes dans une direction francophile en politique extérieure ?
    On peut déduire cette réaction hypothétique de celle des Etats-Unis face à la « conspiration soviétique » lorsque des comités du Sénat et du Congrès furent formés pour enquêter sur quiconque s’était trouvé vaguement associé ou accusé d’être aligné à l’URSS. Où est la différence? Les Etats-Unis sont coupables d’une stratégie subversive au profit de leur élite globaliste coopérante. Ce n’est pas comme si les Etats-Unis avait un héritage culturel qui leur permette de se présenter à quelque nation européenne que ce soit, et encore moins à la France, en modèle de bon goût et de raffinement artistique sur lequel reconstruire une identité nationale dans un processus dialectique qui demanderait une déconstruction culturelle.
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    Le rôle du multiculturalisme dans l’agenda mondialiste
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    L’offensive Rivkin est la dernière d’un programme de longue durée visant à saper l’identité française.
    Nombre d’objectifs ont été imposés sous la bannière du multiculturalisme et de ses slogans associés –« égalité », « droits de l’Homme ». Comme le mot « démocratie », utilisé dans l’histoire récente pour justifier le bombardement de divers États, ces slogans sont souvent une rhétorique destinée à tromper les naïfs, pendant que sont cachés les véritables objectifs de ceux que motivent le pouvoir et la cupidité. On pourrait songer à la manière avec laquelle le problème des travailleurs étrangers a été instrumentalisé pour justifier les guerres anglo-boers, dont le but était de livrer les richesses minières sud-africaines à Cecil Rhodes, Alfred Beit et consorts. Un cas similaire s’est reproduit récemment, sous le nom de « combat contre l’Apartheid ». Alors que le monde célébrait l’accession au pouvoir de l’ANC, les entreprises publiques ou parapubliques étaient en cours de privatisation pour être vendues au capitalisme mondial, sans qu’en profitent le moindrement les Africains. Patriarche du capitalisme sud-africain, dont la famille était l’ennemie héréditaire des Afrikaners, Harry Oppenheimer mourut en 2000. Nelson Mandela lui rendit cependant hommage : « Sa contribution pour l’établissement d’un partenariat entre les grandes entreprises (big business) et le nouveau gouvernement démocratique ne sera jamais assez appréciée. » [16] La « démocratie » d’Oppenheimer et des autres ploutocrates en tandem avec l’ANC a donné licence au Capital mondial d’exploiter le pays. En 1996, Mandela exposa le résultat de cette « longue marche pour la liberté » : « La privatisation est la politique fondamentale de l’ANC et le restera. » [17]
    Même résultat en Afrique du Sud qu’au Kosovo : la « libération » des minerais au nom de la « démocratie ». (Au Kosovo, étaient défendus les droits des musulmans sous domination serbe, alors que d’autres musulmans, indépendants, étaient bombardés pour être soumis aux USA et à leurs alliés).
    En commentaire à la privatisation de l’eau de Johannesbourg, désormais contrôlée par la société française Suez-Lyonnaise des Eaux, l’ANC publia un communiqué selon lequel « Eskom (équivalent local d’EDF) est une entreprise parapublique créée durant l’Apartheid, que le gouvernement démocratiquement élu a entrepris de privatiser, dans le but de lever des fonds. » [18] Le destin des entreprises parapubliques importe davantage que le renversement de l’Apartheid pour comprendre ce qui s’est passé en Afrique du Sud, et constitue un cas d’école pour l’étude du fonctionnement de la mondialisation.
    Le caractère du capitalisme mondial.
    La nature de la dialectique mondialiste a été expliquée de manière particulièrement convaincante par Noam Chomsky :
    « Le capitalisme n’est pas foncièrement raciste ; il peut exploiter le racisme pour ses fins, mais le racisme ne lui est pas intrinsèque. Le capitalisme veut fondamentalement des gens qui seraient des rouages interchangeables, et leurs différences, comme celles basées sur la race, sont ordinairement inutiles. Elles peuvent être fonctionnelles un temps, pour surexploiter une main-d’œuvre, mais ces situations sont exceptionnelles. Au long cours, vous pouvez vous attendre à ce que le capitalisme soit antiraciste, précisément parce que le capitalisme est antihumain et que la race est une caractéristique humaine (qui n’a aucune raison d’être négative). Ainsi donc, les identifications basées sur la race interfèrent avec l’idéal capitaliste de base, selon lequel les gens devraient être disponibles seulement comme consommateurs et producteurs, rouages interchangeables qui achèteront toute la camelote produite : c’est leur fonction ultime, et toute autre caractéristique qu’ils pourraient avoir est inopportune et habituellement néfaste. » [19]
    La France comme laboratoire social de la globalisation: Paris comme « ville globale ».
    L’offensive Rivkin est la dernière d’un programme de longue durée visant à saper l’identité française. La France est une dichotomie de cosmopolitisme, résultat de la révolution de sa bourgeoisie de 1789, qui garde néanmoins un traditionalisme et un nationalisme têtus, que les globalistes appellent « xénophobie ». Elle se manifeste même de modestes façons telles que l’obligation légale qu’ont les fonctionnaires et les hommes politiques de s’adresser en français aux médias étrangers, même s’ils maîtrisent d’autres langues, ou encore la résistance généralisée aux McDonald.
    La France, comme une grande partie du reste du monde, mène une bataille perdue d’avance contre la globalisation. La rubrique de Jeff Steiner intitulée « Américains en France, » parle de la façon dont les Français se sont naguère opposés à l’ouverture de la chaîne américaine de restauration rapide comme faisant partie d’une « invasion culturelle américaine. »
    Cela semble être du passé, puisque McDonald est si bien devenue une partie de la culture française qu’il n’est plus vu comme une importation d’Amérique, mais comme 100% français. En un mot, la France, comme bien d’autres pays, a pris goût à McDonald. J’ai été dans plusieurs McDonald en France et, excepté un à Strasbourg dont l’extérieur est bâti en style traditionnel alsacien, tous les McDonald que j’ai vus en France ne diffèrent en rien des américains.
    Certes, il y a ceux qui vouent toujours McDo aux gémonies (ils constituent aujourd’hui un tout petit groupe auquel presque personne ne fait attention) en tant que symbole de l’américanisation de la France, et qui y voient aussi la France perdre son individualité culinaire. Le menu d’un McDonald français est presque la copie exacte de ce que vous trouveriez dans n’importe quel McDonald d’Amérique. Il m’a paru un peu bizarre de pouvoir passer commande comme je l’aurais fait aux Etats-Unis, je veux dire en anglais, avec juste une ou deux prépositions rajoutées en français.
    Pour parler franc, les Français qui mangent chez McDonald se sentent tout aussi chez eux que n’importe quel Américain. [20]
    Cet exemple apparemment mineur est en réalité d’une grande importance car il montre comment aussi une culture forte que celle, jusqu’à récemment, d’une nation immensément fière, peut succomber, surtout sous les coups d’un marketing ciblant les jeunes.
    [NdT] « impress » est ici un coup de tampon.
    C’est une démonstration typique de la standardisation qu’implique la culture d’entreprise américaine. C’est ce que désire l’élite globaliste à l’échelle mondiale, jusque dans les détails de ce qu’on mange. Il est à noter que l’avant-garde de la résistance initiale à l’ouverture des McDonald est venue des fermiers, un segment traditionaliste de la population de l’Europe, qui de plus en plus sont une exception et deviendront sous le régime globaliste une espèce disparue au cours du processus de corporatisation agricole.
    Néanmoins, étant donné le rôle historique de la France dans le maintien de la souveraineté face aux intérêts américains, et même aujourd’hui avec son opposition à la guerre d’Irak, la France reste un des rares états potentiellement dérangeants d’Europe.
    Un autre sujet de souci est que les Français, en dépit de leur acceptation des McDonald, et de leur goût pour la télévision-poubelle américaine, traduiraient les restes de leur « xénophobie » en portant au pouvoir un parti véhémentement anti-globaliste, comme le réflètent les fluctuations électorales du Front National dont la politique ne s’accorderait ni à la politique étrangère américaine, ni à la privatisation et l’américanisation culturelle.
    Par conséquent le Front National, comme les autres partis anti-globalistes, peut être attaqué par des slogans qui font diversion sur le « racisme » et la « haine » afin de détourner l’attention du véritable souci qui est l’anti-globalisation.
    Ceci est une raison majeure pour laquelle le programme interventionniste et subversif de Rivkin pousse à l’assimilation des musulmans dans la société française, ce qui aurait aussi pour résultat de transformer de fond en comble la conscience française en un moule plus complètement cosmopolite.
    Cette intention est suffisamment claire dans les documents de l’ambassade Rivkin où il est déclaré que l’Ambassade surveillera les effets du programme d’aide sociale proactive sur le « recul du soutien populaire aux partis politiques et plateformes xénophobes. »
    Dans leur étude de l’entreprise globale intitulée « Global Reach » [21] qui se basait sur des interviews de cadres d’entreprise, R.J. Barnet et R.E. Muller ont montré que les élites françaises d’affaires cherchent depuis longtemps à saper les fondations de la tradition française. Le président de la IBM World Trade Corporation, Jacques Maisonrouge, « se plaît à souligner que « à bas les frontières », slogan révolutionnaire du soulèvement de 1968 à l’université de Paris (à laquelle certains de ses enfants ont pris part) est aussi un slogan de bienvenue chez IBM. » [22]
    Maisonrouge a déclaré que les « Managers Mondiaux » (comme Barnett et Muller appellent les cadres d’entreprise) croient qu’ils rendent le monde « plus petit et plus homogène. » [23] Maisonrouge décrit de manière approbatrice le cadre d’entreprise globale comme « des carriéristes internationaux détribalisés. » [24] C’est cette « détribalisation » qui est la base d’une culture consumériste mondiale nécessaire à une création plus efficace d’une économie mondiale.
    Au cours des années 1970 Howard Perlmutter et Hasan Ozekhan, membres du Programme Mondial des Institutions à l’Ecole des Finances de Wharton préparèrent un plan pour un « cité globale. »
    Paris fut choisie à cet effet. Le professeur Perlmutter était conseiller auprès d’entreprises globales. Son plan fut commandé par l’agence de planification du gouvernement français afin de déterminer au mieux comment faire de Paris une « cité globale. »
    Perlmutter prédisait que les villes deviendraient « cités globales » au cours des années 1980. Pour Paris cela requérait de « devenir moins française » et de subir une « dénationalisation. »
    Cela, disait-il, requiert un « changement psycho-culturel d’image par rapport à l’impression traditionnelle de « xénophobie », changement dont les Français semblent ne pas vouloir. » Les parallèles sont évidents avec le présent programme de Rivkin.
    Perlmutter suggérait que le meilleur moyen de débarrasser la France de son nationalisme était d’y introduire le multiculturalisme. Il se faisait l’avocat de « la globalisation des évènements culturels » tels que les festivals de rock internationaux comme antidote contre « une culture trop nationale et parfois nationaliste. » [25] Ce dessein de saper la culture française « trop nationale et parfois nationaliste » est-il le but de l’intérêt porté par Rivkin aux associations entre la culture française et celle d’Hollywood, comme le rapport le PCIP lui-même concernant la délégation qui s’est rencontrée en France en 2010, quand cette « délégation a exploré les connections entre les média et la culture en Californie (Hollywood) et en France ». [26]
    Rivkin connaît la valeur du divertissement dans la transformation des attitudes, surtout chez les jeunes. Après avoir travaillé comme analyste financier d’entreprise chez Salomon Brothers, Rivkin est entré à la Jim Henson Company en tant que directeur du planning stratégique. Deux ans plus tard il était promu vice-président.
    La Jim Henson Company, outre produire les sympathiques personnages de « Sesame Street, » avait un agenda social ciblant les très jeunes enfants.
    Le dessein d’ingénierie sociale devient évident quand on se souvient que cette production était financée par le Fondation Ford, la Carnegie Corporation, et le Ministère de l’Education des USA.
    Lawrence Balter, professeur de psychologie appliquée à l’Université de New-York, a écrit à propos de cette production qu’elle « initiait les enfants à un large éventail d’idées, d’informations, d’expériences à propos de divers sujets comme la mort, l’orgueil culturel, les relations entre les races, les handicapés, le mariage, la grossesse, et même l’exploration de l’espace. »
    Cette série [Sesame Street} fut la première à avoir recours à des chercheurs en pédagogie, et à former un Département de Recherche. [27]
    Il est d’intérêt passager que le Carnegie Corporation et la Fondation Ford parrainnent aussi le Pacific Council on International Policy (Concile du Pacifique sur la Politique Internationale).
    Que l’on croie ou non que de telles méthodes visant les enfants de l’école maternelle sont dignes d’éloge dépend de la perspective de chacun, de la même façon que quelqu’un pourrait approuver le programme Rivkin pour inculquer à la jeunesse française les idéaux globalistes au service des « intérêts américains. »
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    Page 4 :
    Créer le consommateur mondial : homo economicus : le moi universel.
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    La doctrine Rivkin pour la France –qui, selon le document divulgué, doit être conduite de manière subtile– est un vaste programme subversif pour transformer en particulier les jeunes en clones mondiaux dépourvus d’identité culturelle, tout en procédant, à la manière de la « double pensée » orwellienne, au nom du « multiculturalisme ».
    Comme l’a souligné Chomsky, le capitalisme mondial considère les être humains comme les rouages interchangeables d’un cycle de production et de consommation.
    Le sommet de l’évolution humaine en entreprise est la transformation en « détribalisés, en hommes de carrière internationale », décrits avec enthousiasme par Pascal Zachary, journaliste financier, comme étant une « aristocratie mondiale informelle », recrutée par les entreprises dans le monde entier, dépendants totalement de leurs compagnies et « peu du grand public », une nouvelle classe désentravée de liens nationaux, culturels ou ethniques.
    Barnett et Müller citent John Powers (Pfizer), selon lequel les multinationales sont des « agents de changement, socialement, économiquement et culturellement. » Ils déclarent que les dirigeants mondiaux voient le « nationalisme irrationnel » comme inhibant « la libre circulation des capitaux, des technologies, des biens à l’échelon mondial ». Un aspect crucial du nationalisme est que les « différences d’attitudes psychologiques et culturelles compliquent l’homogénéisation de la planète en une unité intégrée. Le nationalisme culturel est également un grave problème car il menace le concept de supermarché mondial. »
    C’est ce « nationalisme culturel », qui est décrit par Rivkin et les autres partisans du mondialisme, comme de la « xénophobie » -encore que la « xénophobie » puisse servir une aventure militaire, quand pots-de-vin, embargos et menaces ne ramènent pas un État réticent dans la ligne, comme la Serbie, l’Iraq, et peut-être bientôt, la Libye. Alors, l’élite mondialiste américaine et ses alliés deviennent patriotes, quoique sans beaucoup se battre.
    Barnett et Müller citent A W Clausen quand il dirigeait la Bank of America, affirmant que les différences nationales, culturelles et raciales créent des « problèmes de commercialisation », et déplorant que n’existe pas « un marché mondial uniforme ». Harry Heltzer, directeur de 3M, déclarait que les multinationales sont une « voix puissante pour la paix mondiale parce que leur allégeance ne va pas à une quelconque nation, langue, race ou croyance, mais à l’une des meilleures aspirations de l’humanité : que les peuples du monde puissent être unis dans un partenariat économique. »
    Ces « meilleures aspirations de l’humanité » connues ailleurs comme la cupidité, l’avarice, le culte de Mammon… ont saccagé la terre, déséquilibré l’économie, et reposent sur l’usure, qui en des temps meilleurs était considérée comme un péché. Ces « meilleures aspirations » ont causé plus de guerres que tout dictateur « xénophobe », le plus souvent au nom de la « paix dans le monde » et de la « démocratie ».
    La doctrine Rivkin pour la France –qui, selon le document divulgué, doit être conduite de manière subtile– est un vaste programme subversif pour transformer en particulier les jeunes en clones mondiaux dépourvus d’identité culturelle, tout en procédant, à la manière de la « double pensée » orwellienne, au nom du « multiculturalisme ».
    Source : Foreign Policy Journal
    (j’ai seulement fait un copié-collé)

  4. Double nationalité, c’est le genre de girouette mal connue du public;
    Les renseignements sur ce personnage ne manquent pas, les éditions Delacroix vous fourniront l’outil pour connaitre le vrai côté de l’individu.
    Peu reluisant.

  5. En fait, les démocrates, à la Chambre, ont aussi tout fait pour bloquer ses projets : cela relativise son mauvais bilan. (Je ne suis pas fan de lui, pas assez à droite.)
    Concernant les nanards, cela ne signifie pas qu’il soit bête, bien au contraire : il est titulaire de 2 ou 3 doctorats dont un en Economie. Sa carrure lui a permis de gagner sa vie avec aisance dans certains films creux du cerveau, mais l’homme est très intelligent. Un autre l’est aussi : Stallone avec 160 de QI.
    En fait, 3 des 4 principaux acteurs de films de gros bras des années 80 ont un QI dépassant les 130 et deux d’entre eux ont fait de hautes études.

  6. Il y a nombre de structures permettant sous une forme ou une autre la diffusion de la pensée du Millenium (pensée issue de l’alliance anglaise protestants/juifs initiée par Cromwell).
    Elles obtiennet des résultats faibles.
    Chaque pays veille en effet à la préservation de ses intérêts et du dominant auquel il accepte de les abandonner, nous assistons alors à une partie de soft power qui consiste à accepter de perdre avec le sourir (voir hier Berlusconi).
    La question est maintenant de savoir qui perd et qui gagne puis au-delà s’il est bien moralement et économiquement que certains gagnent.
    Le principe de “la France qui gagne” exposé par mes soins donne une réponse. Il est clair que nous parlons de la nation et non du découpage interne des richesses.
    La théorie de l’effet Veblen que je developpe aura été un partage ancien des responsabilités et des gains à deux : vieille europe et USA.
    Nous en étions (un tout petit nombre de nos dirigeants) donc d’accord et nous avons appliqué sa stratégie volontairement avec le coût humain correspondant (voir post sur la guerre d’Algérie).
    C’est terminé depuis 2004.
    Chacun joue alors pour son compte tout en notant que de nombreux pays ont été sortis de la course.
    Nous assitons aujoursd’hui à un nouveau principe qui est celui pseudo stratégique des entreprises : on laisse croire qu’elles devraient être libres afin de pouvoir acquérir celles des autres!
    Toutefois en coulisses des cartels d’états se mettent en place.
    Un état, par ses entreprises, et non plus directement (ou militairement) en dominera d’autres (voir la Belgique sans gouvernement) sous le seul aspect économique.
    Combien seront sur le podium au final ?
    Ce qui est certain, de façon beaucoup plus nuancée que ce qui est généralement admis, est que les USA ne sont pas du tout les grands gagnants de l’épisode passé (voir Fortune Global 500)
    Leur posture actuelle est le résiduel de leur mission ancienne (celle de la conduite acceptée par tous de l’effet Veblen) mais ne préjuge en rien de leur position économique future.
    Les américains sont surtout dans un rôle d’autant plus actif que défensif, ils tentent de proposer de nouveaux véhicules idéologiques pour se maintenir, leur peur étant la déconnexion d’avec l’europe.
    La longue dépression semi systémique que nous vivons montre le dégonflement des moyens qui étaient les leurs et que nous avions acceptés, il faudra toujours et encore le préciser.
    Le partage se fait donc sur les deux zones et l’on s’inquiète chez eux des directions différentes qu’elles pourraient prendre.

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