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Culture de mort : Avortement / Culture de mort : Eugénisme

Un avortement à 9 mois, c’est possible avec l’IMG

Extrait d'un article de Pierre-Olivier Arduin dans La Nef :

"Une enquête de terrain conduite au sein d’un grand centre hospitalier de province révèle que l’interruption médicale de grossesse (IMG), bien que légale depuis plus de 35 ans, est vécue comme « un geste à la limite du tolérable » par des médecins et des sages-femmes qui en approuvent pourtant le principe et l’effectuent régulièrement dans leurs services respectifs.

L’IMG peut être pratiquée à tout moment de la grossesse et jusqu’au dernier jour avant la naissance si deux médecins membres d’une équipe pluridisciplinaire attestent, soit que « la poursuite de la grossesse met en péril grave la santé de la femme », soit qu’il existe « une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic » (Art. L. 2213-1 CSP). En fait, le terme d’IMG désigne imparfaitement un acte que la loi qualifie d’« interruption volontaire de grossesse pour motif médical ». Jusqu’en 1975, l’avortement dit thérapeutique n’était exceptionnellement admis que s’il était le seul moyen de sauver la vie de la mère. Depuis l’adoption de la loi Veil, l’interruption de grossesse procède de la volonté de la mère et dans le cas de l’IMG de son jugement personnel sur le handicap de l’enfant qu’elle attend. Informée de l’état pathologique du fœtus, c’est en effet elle qui fait la demande d’avortement auprès d’un centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal. […]

L’avortement est d’autant plus ressenti par les soignants « comme un acte à la limite du tolérable » que lorsque la grossesse a dépassé 24 semaines le médecin est contraint d’effectuer un geste actif de fœticide intra utero pour empêcher la naissance d’un enfant vivant qui ne peut être légalement euthanasié. Le sentiment de transgression est également très présent lorsque l’enfant n’est pas affecté d’une maladie mortelle comme dans le cas de la trisomie 21. […]"

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8 commentaires

  1. Le féminisme (le sacro-saint droit des femmes à disposer de leur corps) est en train de faire beaucoup de dégâts…

  2. Insondable horreur! celle qu’on livre en pâturage dans ces films où est parfaitement chosifié l’être humain et cette horreur est sur toute la planète.
    Attention aux récits de l’IMG qui sont un terrible choc et d’un affreux poids sur la conscience.
    Comment a-t-on pu laissé passer cela?
    Adolf, ils t’ont suivi..
    Nous sommes condamnés.

  3. @ Éthos
    « Ils » sont condamnés : pas tout ceux qui luttent contre cette abomination…
    Par contre, les « leaders » d’opinion qui ne soutiennent pas officiellement le camp pro-vie et TOUS CEUX qui les soutiennent, y compris par leur vote, le sont !
    Réfléchissez donc avant de donner votre vote… ça a sans doute bien plus de conséquence que cela en l’air car celui qui juge ne connaît pas la demi-mesure…

  4. Triste
    “il existe « une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic »”
    Et la stupidité, est-elle « une affection d’une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic »? Si oui, alors la planète n’est vraiment pas en danger d’explosion démographique.
    Le bon sens (dont on sait qu’il est la chose au monde la mieux partagée, c’est pour ça qu’il en reste si peu pour chacun) semble en voie de disparition: des excités sportifs en fauteuils s’étripent à l’issue d’un match, gros titres sur les journaux; mais, dans la même région, les mêmes incendient les demeures de leurs voisins, silence radio.
    Quand les bornes sont dépassées, il n’y a plus de limites?

  5. @PK,
    Nous supportons bien encore sans trop le mesurer la tuerie de 14-18. Pourquoi l’hiver démographique depuis 1966 et l’avortement en 76 ne nous condamneraient-ils pas vu leur impact réel sur la France?
    L’horizon gris de l’urnocratie est une comédie grotesque pour caniche.
    Et puis faire la queue derrière une rangée de djellabas et de burcas n’est plus si rare désormais. C’est aussi ça l’horreur.

  6. L’avortement est un meurtre. Point barre.

  7. Pourquoi est-il rarement objecté que le soi-disant “droit des femmes à disposer de leur corps” n’équivaut en rien à un quelconque droit à disposer du corps des autres, à commencer par le corps de leurs propres enfants ?
    Notre société “libérée” ne sait-elle plus ce qu’est un corps, la vérité du corps fait-elle si peur qu’il faille la nier par les arguments les plus aberrants ?

  8. @ Ethos,
    Qui a la foi ne craint pas en l’avenir : l’espérance en la Providence pourvoit à tout et en tout.
    Laissons à la miséricorde de Dieu le passé et occupons du présent : c’est déjà assez de boulot comme cela !

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