Décision logique et automatique, que les autorités ecclésiales feraient bien de rappeler avant le vote, pour qu’après, les élus ne fasse pas comme Chris Coghlan, député membre des Libéraux-démocrates (les Lib Dems) ayant voté en faveur du suicide assisté à la Chambre des communes, qui s’est vu refuser l’accès à la communion par un prêtre catholique. L’élu s’est plaint sur les réseaux sociaux en mettant en cause le prêtre qui lui a refusé l’accès à la communion. Le prêtre l’avait prévenu 4 jours avan le vote.
Le 20 juin dernier, le suicide assisté avait été adopté par 313 voix contre 291.
Le 5e commandement est pourtant clair :
Tu ne commettras pas de meurtre
Et le catéchisme de l’Eglise catholique souligne :
2276 Ceux dont la vie est diminuée où affaiblie réclament un respect spécial. Les personnes malades ou handicapées doivent être soutenues pour mener une vie aussi normale que possible.
2277 Quels qu’en soient les motifs et les moyens, l’euthanasie directe consiste à mettre fin à la vie de personnes handicapées, malades ou mourantes. Elle est moralement irrecevable.
Ainsi une action ou une omission qui, de soi ou dans l’intention, donne la mort afin de supprimer la douleur, constitue un meurtre gravement contraire à la dignité de la personne humaine et au respect du Dieu vivant, son Créateur. L’erreur de jugement dans laquelle on peut être tombé de bonne foi, ne change pas la nature de cet acte meurtrier, toujours à proscrire et à exclure.
2278 La cessation de procédures médicales onéreuses, périlleuses, extraordinaires ou disproportionnées avec les résultats attendus peut être légitime. C’est le refus de ” l’acharnement thérapeutique “. On ne veut pas ainsi donner la mort ; on accepte de ne pas pouvoir l’empêcher. Les décisions doivent être prises par le patient s’il en a la compétence et la capacité, ou sinon par les ayant droit légaux, en respectant toujours la volonté raisonnable et les intérêts légitimes du patient.
2279 Même si la mort est considérée comme imminente, les soins ordinairement dus à une personne malade ne peuvent être légitimement interrompus. L’usage des analgésiques pour alléger les souffrances du moribond, même au risque d’abréger ses jours, peut être moralement conforme à la dignité humaine si la mort n’est pas voulue, ni comme fin ni comme moyen, mais seulement prévue et tolérée comme inévitable. Les soins palliatifs constituent une forme privilégiée de la charité désintéressée. A ce titre ils doivent être encouragés.
EROUANI
A quand la même chose en France ?
Les premiers concernés devraient être les parlementaires ayant voté la constitutionnalisation du droit à l’avortement.