Nicolas Moreno, 34 ans, a passé la journée de samedi en haut d'une grue de Nantes avec Serge Charnay. Il a déroulé une banderole « pères en galères pères solidaires ». Serge Charnay a un enfant de 8 ans, Benoît qu'il n'a pas vu depuis deux ans. Lui même, séparé de sa compagne, est père de deux enfants. Après une grève de la faim de trois semaines en novembre 2012 devant le tribunal de Valence, il attend le jugement en appel.
Famille chrétienne a interrogé Nicolas Moreno :
"Je
suis dans l'attente d'un jugement d'appel dans trois jours. Aujourd'hui
j'étais là pour soutenir Serge et Benoît. Mon espoir est que les choses
changent un jour parce que quelque chose ne va pas dans cette société.
On ne fait pas des enfants pour se suicider parce qu'on nous empêche de
les voir. […]Que
ce soit au civil devant les Juges des Affaires Familiales ou au pénal
devant les magistrats qui instruisent des plaintes, les papas sont
clairement victimes de discriminations. Il y a une justice à deux
vitesses. Une pour les mères et une autre pour les pères. Au civil, le
tarif de base pour un papa c'est de voir son enfant quatre jours par
mois, c'est à dire un dixième de la garde. Et ensuite, au pénal, c'est
de voir ses plaintes pour non représentation d'enfant classées sans
suite. […] La
politique judiciaire française favorise la mère. Or, un enfant a besoin
d'une mère et d'un père. Même s'ils sont séparés, les deux sont
importants. C'est une évidence. Les mamans ne font pas des enfants
toutes seules. Et un enfant, pour se construire, il a besoin de son
papa, même s'il est séparé de sa maman. C'est l'évidence même, mais
apparemment ça ne l'est pas pour nos magistrats. Tout le monde connaît
les ravages de la monoparentalité : Mohammed Merah a été élevé
uniquement par sa mère. L'auteur de la tuerie de Nexton aux Etats-Unis
avait appris le maniement des armes par sa mère qui l'élevait seul. Le
père a un rôle éducatif indispensable. La maman est indispensable bien
sûr. Mais le papa aussi. C'est tellement simple que personne ne veut
voir cela en face. C'est aussi pour cette raison que j'étais solidaire
de la « manifestation pour tous » du 13 janvier. On me dit qu'il ne faut
pas tout mélanger, mais c'est le même problème : une évidence que l'on
ne veut pas voir. Et je ne suis absolument pas catho.Comment se fait-il que vous soyez obligés d'en venir à de telles extrémités ?
Je
ne sais pas. Cela fait trois mois que nous bataillons pour essayer
d'entrer en communication avec Madame Taubira. Nous avons déposé des
plaintes au Conseil Supérieur de la Magistrature, on nous a reçu dans la
rue sous la pluie. Vous prenez un lobby de 10 homosexuels et ils sont
reçus à l'Elysée. Ce n'est pas possible qu'en 40 ans de SOS Papa rien
n'ait bougé, ce n'est pas possible qu'en trois mois de demandes à Madame
Taubira et en 28 jours de grève de la faim rien ne se passe. C'est une
honte qu'on soit obligé de monter sur des grues pour être entendus ! On
se met à genoux et on ne nous entend pas. Mais que faut-il faire ?"
G
On n’est plus à un paradoxe prêt avec Taubira et Bertinotti. Elles vont recevoir l’association “SOS Papa” après avoir tout fait pour éliminer l’altérité dans le mariage.
ODE
Un lecteur du SB je crois avait envoyé un lien vers un blog américain où l’on pouvait lire un article très intéressant à propos de la récente tuerie dans une école maternelle. Cet article mettait en lien l’augmentation de la violence avec l’augmentation du nombre d’enfants élevés par des mères seules, ou plus exactement, la corrélation, contrairement à ce que l’on prétend, entre l’éducation féminine et la violence – et le rôle essentiel du père pour réguler cette violence.
Cela paraît très paradoxal (la femme apporte la douceur et la générosité): en fait, cela ne remet pas en question l’apport particulier de la douceur féminine, mais pointe du doigt l’incapacité d’une mère à juguler la violence naturelle qui existe chez chacun, je veux dire à partir du moment où se crée le rapport de forces, et ce moment arrive toujours. A ce moment-là, le holà doit être mis par un père fort, et présent. Sinon, cette violence présente dans l’enfant s’étendra (comme c’est le cas aujourd’hui) à la société toute entière. C’est aussi pour cela que nous autres mères devons beaucoup mettre en valeur les papas dans l’esprit de nos enfants (la société est castratrice, ne le soyons pas aussi…).
Je pense que l’auteur de cet article avait vu juste.
PK
J’ai un exemple familial dans le même cas… Il est clair qu’il n’y aucun souci de justice en France dans les affaires familiales : que des juges partiaux – y compris des hommes ! – et des avocats qui touchent des millions à mentir à leurs clients masculins…
C’est un marché juteux.
Denis Merlin
Le vrai problème en France est la magistrature.
Les chercheurs américains ont mis en évidence que sans l’intervention des magistrats, le père était éliminé par la mère (dans certains cas, assez fréquents). Mais, en France, les magistrats interviennent au rebours de leur mission… quand ils s’occupent du dossier… Attention ! je me suis laissé dire que ce phénomène touchait les mères dans certains cas : elles sont éliminées par la père, je ne sais ce que fait la magistrature dans ces cas inversés.
Dans une société abortiste, PMA, GPA, il ne faut pas s’en étonner.
BRamets
Un papa pour se faire comprendre a trouvé le besoin de s’installer en haut d’une grue. C’est ici d’abord le Père qui dit avoir besoin de son Enfant puisqu’il est Père. Il aura usé de tous les moyens à sa portée pour le dire en finissant par le plus spectaculaire.
Le titre de l’article nous dit que l’Enfant a besoin d’un Père et d’une Mère. C’est un effet de la conclusion attendue de la part de la justice dans quelque jours. Osera t’ elle dire que Monsieur MORENO est Père ou cela lui sera t’ il nié. Si la réponse est oui, il a le droit de vivre avec son enfant. Si la réponse est non, c’est quoi!!! du vol!!!
La qualité du parent est bien marginale et le côté procédurier qu’on nous laisse entrevoir chez la Mère est aussi d’une très grande violence.
houps
On ne parle pas des problèmes crés par le divorce chez les couples homosexuels, avec le fait que l es enfants n ‘ auront pas les mêmes liens de sang avec les ” deux parents ”
L ‘ un aura plus de légitimité à avoir la garde de l ‘ enfant étant du même sang .??
J ‘ imagine les problèmes insolubles à venir
Ils sont devenus fous!!!!!!
Manu
Je vois que son action a porté ses fruits, puisque leur association va être reçue par le gouvernement. Je propose que l’on tienne des actions-choc telles que celle de ce monsieur, pour contraindre le gouvernement à
– faire un référendum pour le pseudo-mariage homo, de façon qu’on voit vraiment si les Français sont pour comme on le prétend.
– obliger Valls à dénoncer la cathophobie et les actes perprétrés au quotidien et dans l’indifférence volontaire de main-stream médias.
– mettre le gouvernement devant sa responsabilité concernant l’abandon de la souveraineté nationale.
etc etc etc etc .
Ca devrait marcher, non?
Olivier
Ayant travaillé avec des enfants, on voit clairement ceux qui ont des parents divorcés.
Dominique
C’est malheureux qu’il faille monter sur une grue en république française pour obtenir des droits parentaux, légitimes selon le droit naturel.
Avis à toutes les mères privées de leur enfant, jusque dans leur droit de visite quand la garde est confiée au père pour des raisons purement matérielles, au profit des grands-parents ! Car ça existe en république française, la pauvreté étant un crime en république !
Soudarded
Pour un père, obtenir la garde des enfants est un chemin de croix.
Exemple proche: un père, accusé par la mère d’attouchements sur une de ses filles, est mis en examen (normal). Là, il arrive heureusement à prouver les délires et les affabulations de sa femme. Le divorce est prononcé aux tords exclusifs de la mère, mais elle conserve la garde des enfants, malgré les demandes d’examen psychologique, le père étant persuadé d’un gros problème psychiatrique.
En deux ans après le divorce, le père doit rechercher deux fois en urgence ses enfants à l’école ou au poste de police suite à des crises de la mère. Il faudra attendre la deuxième crise pour que la garde soit confiée au père.
Bilan: 1 mise en examen du père et la couperet du tribunal en perspective, des affabulations non vérifiées ou sanctionnées, des mois de non présentation d’enfants sans que la justice ne bouge, 1 an de rencontres en milieu protégé avec les enfants (1 a 2 heures), un refus d’accéder aux demandes d’expertise psychiatrique.
Résultat au final: une mère qui passe des mois en séjour psychiatrique après avoir abandonné ses enfant. Le père en a maintenant la garde.
A retenir:
– les pires accusations d’une mère sont toujours écoutées sans contrôle ou expertise
– le père peut prouver qu’il y a un gros pb psychiatrique, il ne sera pas écouté
– ce qui a “sauvé” ce père et ses enfants, c’est que, d’une part, son affaire eu lieu lors de la déroute judicaire d’Outreau, ce qui a permis de lui éviter la prison et un procès, les juges ayant pris du recul sur ce genre d’accusations, d’autre part, il aura fallu attendre une dégradation de l’état de santé de la mère tel, qu’il devenait impossible de lui permettre de conserver la garde des enfants.
Gâchis intégral, même si le père a pu reconstruire un équilibre de vie avec les enfants.
Et sans l’acharnement et la ténacité son avocate, où serait ce père aujourd’hui ? Socialement mort, et peut-être mort tout simplement. La providence heureusement aura veillé sur lui et ses enfants.
fred
il va peut-être falloir revenir aux réalités : ce monsieur a été sévèrement condamné par un tribunal pour DEUX soustractions et séquestrations d’enfants, et pour violences. Alors, ne nous emballons pas, svp.
maillefer
Je viens d’entendre à l’instant le père retranché dans une grue réagir aux propos du président de l’association dont il fait partie. Ce dernier ne cautionnant pas son action.
Le père, donc, affirme que le président de l’association a été sommé ” par “certaines personnes” de se déclarer devant les médias non solidaire de cette action sous peine de dissolution.
Aucune réaction de la part de Ronald Guintrange et de Sandra Gandoin !
A leur décharge, les questions à poser n’étaient pas inscrites sur le prompteur…
Celle qui se targue d’être la 1ere chaine d’info n’est certainement pas celle de la repartie…sauf lorsqu’on “interview” MLP, ou un responsable catholique…
G
“Cela fait trois mois que nous bataillons pour essayer d’entrer en communication avec Madame Taubira.”
Mme Taubira détesterait-elle les pères de famille hétéros ?
Jean Theis
En phase avec ODE et PK.
J’ai le cas dans la famille. Que de génuflexions devons-nous faire pour avoir l’enfant aux jours et heures décidés par la justice, à plusieurs heures de route. L’avocat du père n’a rien pu faire, la mère n’avait même pas d’avocat, elle savait gagner avec ce Tribunal précis.
Heureusement la petite est aimée des deux familles, bien que sans cesse elle demande à ses parents de vivre ensemble, le copain de la mère n’est pas un problème, elle dit que ce serait bien de vivre à 4: papa, maman, copain de maman et elle !
saffroy
Il est devenu banal de dire que le féminisme a introduit la lutte des sexes – nouvel avatar de la lutte des classes – entre l’homme et la femme. Cette révolte avait pour soubassement idéologique la destruction de la « famille bourgeoise » jugée oppressive pour l’individu, dénoncée comme faisant obstacle à l’éclosion de l’homme nouveau que les marxistes appelaient de leurs vœux…
Les résultats dans la défunte U.R.S.S. furent, comme dans toutes les entreprises idéologiques coupées de la réalité, catastrophiques…
Si la femme est bien égale à l’homme (en droits et en dignité ) on s’aperçoit, avec la revendication du mariage des « paires homosexuelles « s’ appuyant sur cette notion d’ égalité poussée à son paroxysme et à sa caricature, à quel point celle-ci est un leurre, une chimère et pire encore car négatrice de la nature humaine profondément inscrite en nous ( cf la Genèse).
A notre insu le plus souvent, la négation de nos natures différentes (et tellement complémentaires !) nous induit à notre tour à ne pas accepter, chez notre conjoint, que sa nature soit autre, à vouloir niveler nos différences et à les ressentir comme une source de souffrance et de conflits.
Ainsi l’homme est-il, autant que la femme, le grand perdant des décennies écoulées. N’a-t-il a trop souvent gommé sa virilité tandis que la femme est devenue, dans un certain nombre de cas, une sorte de double plus ou moins masculinisé (tant dans le vêtement que la psychologie) ? Et ce qui pouvait être source d’enrichissement mutuel dans un climat d’amour est parfois devenu source d’incompréhensions et de rivalité en raison des empiétements et conflits inévitables qu’engendre la confusion des rôles, notamment dans le domaine parental…
L’effacement fréquent de l’homme dans l’éducation des enfants ( aggravé dans le cadre d’une séparation) a contraint les mères qui se retrouvaient seules avec les enfants à assumer les deux rôles de père et de mère, tâche impossible et extrêmement dommageable sur le plan affectif, tant pour elle que pour les enfants.
Une fois devenue un être « hybride » par la force des choses, il devient très difficile à la femme restée mère et seulement mère durant de nombreuse années de redevenir épouse : pour peu que les enfants ressentent ce nouveau mariage comme un « sevrage », elle se sent alors tiraillée entre le trop plein de sa présence maternelle antérieure et le trop peu entraîné par sa nouvelle situation d’épouse…Et Dieu sait combien les enfants, s’ ils sentent leur mère déchirée entre des attachements différents, savent en tirer un parti néfaste pour tous !
Pareil grand écart, chez la femme, est source de souffrances indéniables à n’ en point douter ; surtout quand les enfants ont été privés de ce père dont l’un des rôles est de les séparer de la mère afin de les introduire dans le monde des adultes. Leurs réactions peuvent alors devenir chaotiques qui viseront à un impossible retour à une situation antérieure de nature trop souvent fusionnelle…
Cercle infernal s’il en est jusqu’ au jour où les enfants feront éventuellement comprendre à la maman la justesse du proverbe vietnamien : « c’est le ventre de ma mère, je n’y retourne point » la libérant alors à son tour… Mais que de dégâts chez les uns et les autres avant l’apaisement
et l’ affection retrouvés…
TPSG
témoignage beau et touchant
rappelons que certain père ne veulent pas que leur bébé soit tuer dans le ventre de la mère et qu’il ne peuvent rien faire ! une horreur.
aleks
Les médias gouvernementaux ont déjà collé une étiquette à Serge Charnay : il est macho et mysogyne…
Anna
Mme Taubira devrait comprendre qu’un père et une mère sont nécessaires pour un enfant,que fera t’elle quand “parent 1 ou parent 2 imitront ce Monsieur sans compter sur la mère”porteuse” qui revendiquera elle aussi ces droits;elle contribuera à déstabiliser de pauvres enfants otages d’adultes inconscients et égoistes,elle sera belle la “géneration Taubira”!!!!