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Culture de mort : Idéologie du genre / Homosexualité : revendication du lobby gay

Un expert de l’ONU propose d’imposer l’anthropologie LGBT aux religions

Un expert de l’ONU propose d’imposer l’anthropologie LGBT aux religions

Imagine-t-on l’ONU recommander l’imposition du christianisme dans le monde entier pour que cessent les attaques contre cette religion ? Cela paraît inconcevable, mais cet argument a été avancé par l’expert chargé des questions de genre au Comité des droits de l’homme à Genève. Toutefois, il ne plaide pas en faveur de la prévention des discriminations à l’encontre des chrétiens, mais à l’encontre de la communauté LGBT. Le rapport récemment présenté affirme que l’anthropologie LGBT doit être acceptée dans la législation et les lois éducatives de tous les pays et, en outre, dans le corps doctrinal de toutes les religions. Dans le cas contraire, il ne sera pas possible de mettre fin à la discrimination à l’encontre des personnes LGBT.

Ce rapport ne représente pas officiellement l’opinion des Nations unies et n’a pas été approuvé par les pays. Cependant, il est intéressant de le garder à l’esprit car il marque la ligne d’argumentation pour justifier l’imposition de la propagande LGBT aux religions.

Au fil des ans, l’anthropologie LGBT ne veut plus être considérée comme une option respectable, mais cherche de plus en plus à être acceptée par tous. C’est pourquoi ses demandes sont de plus en plus ambitieuses. Par exemple, l’adoption ne devrait pas seulement être étendue aux enfants d’un partenaire, mais à tout enfant entrant dans le processus d’adoption. Tant qu’il est admis que deux personnes de même sexe élèvent le même enfant comme un homme et une femme, les droits de l’enfant à avoir un père et une mère ne peuvent être invoqués.

De même, il ne suffit pas que les hétérosexuels acceptent que d’autres personnes aient des relations homosexuelles, il faut aussi qu’ils reconnaissent que ce choix est tout aussi bon et sain que l’hétérosexualité. Le fait de ne pas être d’accord avec cette perspective est considéré comme un signe d’homophobie, qui conduira finalement à la haine et à la discrimination. C’est pourquoi il faut persuader ceux qui n’acceptent pas l’anthropologie LGBT de changer de position.

Traditionnellement, les mécanismes pour y parvenir étaient liés à la pression sociale, mais depuis cinq ans, les lois sur le genre ont rendu de plus en plus impossible le fait de ne pas être d’accord avec l’anthropologie LGBT. Le 14 juillet, trois semaines de réunions du Conseil des droits de l’homme se sont achevées à Genève. Lors du congrès, un rapport a été présenté par l’expert des Nations unies sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre, c’est-à-dire la personne chargée de rédiger des rapports sur ces questions pour les différents organes. L’expert de l’ONU est le juriste costaricien Víctor Madrigal-Borloz, chercheur au programme des droits de l’homme de la Harvard Law School.

Sa proposition constitue une nouvelle étape dans la mise en œuvre du programme LGBT, en l’occurrence en tentant d’introduire l’anthropologie du genre dans les doctrines des principales religions du monde. Pour ce faire, le document ne propose pas une attaque frontale contre la religion, mais cherche plutôt à s’assurer que le concept de liberté religieuse inclut également le droit pour la religion de ne pas aller à l’encontre des idées LGBT. En d’autres termes, si une religion ne soutient pas l’anthropologie du genre, elle porte atteinte à la liberté religieuse de ceux qui la soutiennent et souhaitent la pratiquer.

Sur la base de cet argument, le rapporteur de l’ONU encourage à faire pression sur ceux qui n’acceptent pas les intérêts des LGBT, qu’il s’agisse d’États, d’entreprises, d’individus ou – également – de traditions religieuses. Le rapport propose l’ingérence des États dans le corps des croyances des différentes religions.

Le rapporteur des Nations unies énumère un large éventail d’atteintes à la liberté sexuelle : condamnations à mort ou peines de prison prononcées à l’encontre d’homosexuels, interdiction de faire de la publicité pour l’homosexualité en Russie. D’autres allégations concernent l’éducation dans les écoles, par exemple, où dans certaines parties des États-Unis, elle n’est pas alignée sur l’anthropologie du genre.

Le rapporteur déplore également que l’adoption par des couples de même sexe ne soit pas autorisée en Hongrie. Il dénonce également le fait que certains professeurs de religion ne sont pas autorisés à enseigner si leur vie sexuelle n’est pas conforme aux principes de la religion qu’ils enseignent. Le rapport n’oublie pas de dénoncer le fait que certaines personnes ne proposent pas leurs services commerciaux lors d’événements contraires à leur vision de la sexualité, par exemple les mariages homosexuels. Enfin, les professionnels de la santé sont également accusés d’utiliser l’objection de conscience pour refuser de pratiquer certaines pratiques, qu’il s’agisse de donner accès à des traitements hormonaux à des personnes souhaitant changer de sexe, ou de refuser de pratiquer des avortements. Le document ne fait pas de distinction entre les différents exemples qu’il dénonce, car il considère tous ces cas comme des discriminations injustes qui doivent être combattues par la législation dans tous les pays.

Un aspect particulièrement frappant du rapport est que, bien qu’il épingle des dizaines de pays pour discrimination LGBT, il ne dénonce jamais les pays du Moyen-Orient, tels que le Qatar, les Émirats arabes unis ou le Bahreïn. Cette omission est d’autant plus frappante que le rapport a été rédigé juste après la Coupe du monde de football au Qatar.

Le document s’inquiète de “l’aliénation de la religion organisée et de son impact sur la capacité de l’individu à rechercher le bonheur par la spiritualité”. Pour amener les religions à embrasser la diversité LGBT, il recommande de prêter attention aux voix et pratiques dissidentes au sein des religions, afin de favoriser un nouveau récit qui intègre les idées LGBT dans le cadre de la liberté religieuse. Le rapport explique que

“certains chercheurs remettent en question l’interprétation des passages de la Bible hébraïque et du Coran qui sont utilisés pour condamner les sexualités et les identités LGBT modernes, et il a été avancé que l’apparente censure religieuse monolithique des personnes LGBT est un phénomène récent, alimenté en partie par l'”homocolonialisme” et en réponse aux menaces perçues autour des structures familiales hétérosexuelles dominantes dans la plupart des religions”.

Le rapport reproche aux églises et confessions chrétiennes d’avoir encouragé la criminalisation et la discrimination des LGBT, car ce faisant, elles ont également porté atteinte à la liberté religieuse de ces personnes de pratiquer la religion de leur choix sans se sentir discriminées. Comme on peut le constater, il s’agit d’une nouvelle interprétation de la liberté religieuse exprimée dans la Déclaration des droits de l’homme, puisqu’elle impose que les religions ne puissent pas être en désaccord avec l’anthropologie LGBT.

Le rapport affirme que si cette nouvelle perspective n’est pas acceptée, il continuera d’y avoir “des coins sombres où les personnes LGBT sont considérées comme des pécheurs et des citoyens de seconde zone à mépriser et à maltraiter”. Les lois promulguées pour imposer des normes de conduite prétendument requises par les interprétations des dogmes religieux privent en fait les lesbiennes, les gays, les bisexuels, les transgenres et les personnes de genre différent du droit à l’égalité et souvent à une reconnaissance égale devant la loi.

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11 commentaires

  1. “Il (le rapport de l’ONU) ne dénonce jamais les pays du Moyen-Orient, tels que le Qatar, les Émirats arabes unis ou le Bahreïn.” : Plus hypocrite, c’est impossible !

    Petit rappel : Le mariage, c’est l’union d’un seul homme (mâle) et d’une seule femme (femelle); sinon, ce sont des unions.

    • Bien dit, Meltoisan ! Le bon sens même… ceux qui tirent les ficelles du lobby LGBT sont de toute façon déterminés à nous détruire ! Et je ne crois pas que le Christ nous ait demandé de nous laisser faire ?

  2. Cela s’appelle la suppression de la liberté de penser, liberté qui fait pourtant partie de la déclaration des droits de l’homme si revendiquée par l’ONU … quand elle en a besoin pour se permettre de faire de l’ingérence dans les pays.

  3. Que L’ONU fasse des onuseries quoi de plus naturel ?

    Qui donne du crédit à L’ONU ?

    https://m.youtube.com/watch?v=0PhJdelpwJA&pp=ygUQRGlldWRvbm7DqSBMJ09OVQ%3D%3D

  4. “condamnations à mort ou peines de prison prononcées à l’encontre d’homosexuels, interdiction de faire de la publicité pour l’homosexualité en Russie”
    Faut-il comprendre qu’en Russie il y a des “condamnations à mort ou peines de prison prononcées à l’encontre d’homosexuels [parce qu’ils sont homosexuels et non pour une raison autre, car les homosexuels n’ont pas à être exonérés du droit commun]” ou bien le “en Russie” ne s’entend-il que pour l’ “interdiction de faire de la publicité pour l’homosexualité”? Dans ce cas, pourquoi ne dénonce-t-on pas les pays où se pratiquent des “condamnations à mort ou peines de prison prononcées à l’encontre d’homosexuels”? Si on veut pratiquer le “name and shame”, il faut le pratiquer de manière systématique et exhaustive.
    “porté atteinte à la liberté religieuse de ces personnes de pratiquer la religion de leur choix sans se sentir discriminées”; dans cette logique-là, je dois pouvoir m’afficher comme “vegan” tout en continuant à manger de la viande, car sinon, on port atteinte à ma liberté de choix “sans me sentir discriminée”.
    Il me souvient que Mussolini (que je ne porte pas plus que ça dans mon cœur) avait fort justement fait savoir qu’il ne voyait aucun inconvénient à la construction d’un mosquée à Rome, mais qu’il ne donnerait le feu vert qu’après la construction d’une cathédrale catholique à La Mecque, dont il viendrait très volontiers poser la première pierre. Le pape François pourrait en prendre de la graine, dans la droite ligne de “Messieurs les Anglais, tirez les premiers”.

  5. Victor Madrigal-Borloz, il faudra retenir ce nom car c’est celui du champion du monde de la connerie, toutes catégories confondues…

  6. Ah, c’est vrai au fait, le type, enfin l’expert, a oublié de dire qu’à chaque gay pride des commandos de catholiques venaient cruellement mâter les deux ou trois courageuses dizaines de LGBT qui bravaient l’interdiction papale de défiler!

  7. Une religion est ce qu’elle est avec sa doctrine, sa morale, son culte.
    Elle ne discrimine en rien puisqu’elle a les mêmes principes pour tous.
    On l’adopte ou non. Un point c’est tout.
    Les tordus de la sémantique et les adeptes du contresens doivent déjà se réconcilier avec la vérité au lieu de vouloir imposer leurs mœurs à tout l’univers qui n’en veut pas. La liberté ça commence là.

    • Très juste, Pitoune! Ainsi, comment expliquer que nos contemporains comprennent et admettent que l’on ne peut changer les règles en matière sportive sans dénaturer les disciplines, et pour les religions, ils revendiquent crapuleusement qu’elles aient la consistance de la pâte à modeler?

    • j’abonde en votre sens : j’ai appris que le dépôt de la foi était :’norme non normata” soit : la norme qui ne peut être normée ( par un obscur “expert” de l’ONU

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