La condamnation en appel date de fin juillet : 18 mois de prison avec sursis, 8000 € de dommages et intérêts pour
préjudice moral en faveur de la partie civile et 1€ pour ses parents. Le condamné était Chancelier au sein du Suprême Conseil du Grand Orient de France.
En première instance, son avocat était lui-même franc-maçon, mais il a été suspendu suite son implication dans l’affaire du Carlton de Lille (avec DSK). Lors de sa plaidoirie, il avait défendu son client en déclarant qu'il était "haut placé dans la franc-maçonnerie". Cela n'a visiblement pas ému le magistrat.
Face à la Cour d'appel, il a été défendu par Jean-Michel Quillardet, ancien grand maître du Grand Orient de France. Le condamné s'est pourvu en cassation.
Ce blog commente :
"Il faut dire que les règles ne
sont pas très claires sur la conduite à tenir vis-à-vis des frères
impliqués dans une affaire judiciaire ou condamnés. Au GODF
comme ailleurs. Avec une mise en examen ou une condamnation non
définitive, la présomption d’innocence demeure pleine et entière. Si
bien que les obédiences adoptent une politique à géométrie variable très
insatisfaisante. Tiennent-elles compte de la gravité de l’affaire ? De
son retentissement médiatique passé ou à venir et donc des conséquences
en termes d’image pour l’obédience ? Ou est-ce à la « tête du client » ?"