Dans son émission Perles de Culture, Anne Brassié reçoit notamment Cyril Farret d’Astiès qui publie “Un heureux anniversaire ? – Essai sur les cinquante ans du missel de Paul VI“.
Il revient sur la réforme du missel de la messe, sur la suppression des répétitions, le rôle de la liturgie, la censure de certains versets de l’Ecriture Sainte (qu’a bien montré Yves Daoudal)…
Dans la Lettre aux évêques accompagnant le motu proprio Summorum Pontificum, Benoît XVI avait préconisé un enrichissement mutuel des deux missels du rite romain :
les deux Formes d’usage du Rite Romain peuvent s’enrichir réciproquement: dans l’ancien Missel pourront être et devront être insérés les nouveaux saints, et quelques-unes des nouvelles préfaces. La Commission « Ecclesia Dei », en lien avec les diverses entités dédiées à l’usus antiquior, étudiera quelles sont les possibilités pratiques. Dans la célébration de la Messe selon le Missel de Paul VI, pourra être manifestée de façon plus forte que cela ne l’a été souvent fait jusqu’à présent, cette sacralité qui attire de nombreuses personnes vers le rite ancien. La meilleure garantie pour que le Missel de Paul VI puisse unir les communautés paroissiales et être aimé de leur part est de célébrer avec beaucoup de révérence et en conformité avec les prescriptions; c’est ce qui rend visible la richesse spirituelle et la profondeur théologique de ce Missel.
Force est de constater que le motu proprio Spiritus Domini sur l’ouverture aux femmes des fonctions liturgiques de Lecteur et d’acolyte, non seulement ne participe pas à cet enrichissement, mais il contribue à éloigner un peu plus les deux formes du rite romain.
PierreMontamat
Ah parce que vous avez cru à la fable de l’enrichissement mutuel ? Ah vous faites de beaux défenseurs de la liturgie traditionnelle…
Les deux formes aussi, c’est une novlangue incroyable, croire que deux rites si différents peuvent ainsi cohabiter dans l’Eglise ! Cette histoire de deux ‘formes’ ne tient pas debout.
Merci à Benoit XVI d’avoir ‘réintroduit’ la liturgie catholique !!! En réalité, on peut le remercier d’avoir offert un répit et donc un vrai développement de la Messe traditionnelle…
J’ai vu l’émission et je me demande si ce livre vaut ‘La Messe de Vatican II’ de l’abbé Barthe qui est déjà une synthèse très complète, historique et doctrinale !?!
DUPORT
Déjà il n’y a pas 2 formes mais 3 :
1 – La messe en forme extraordinaire
2 – La messe en forme ordinaire en latin qui avec le canon 1 est très similaire à la forme extraordinaire
3 – La messe en forme ordinaire en français qui s’éloigne de façon impressionnante de celle en latin et donc de celle en forme extraordinaire également
‘La Messe de Vatican II’ normalement c’est la 2 et non la 3
PierreMontamat
Ah dites-moi quand et où vous avez entendu votre 2 ????????????????????
Et l’offertoire ? Et le lectionnaire ? Non mais vous rigolez ou quoi ???????????????????????
DUPORT
A de nombreux endroits en France et ailleurs… Depuis des décennies.
C’est la forme privilégiée de la communauté St Martin notamment.
C’est la 2 qui a été promulguée par Vatican 2, sur le maitre autel, dos au peuple et avec chants en latin !
De très nombreux fidèles confondent la 2 et la 1 y compris quelques uns chez les tradis
Esteban
Il y a La Sainte Messe “dite de Saint Pie V”.
Le reste ou autres “formes” abracadabrantes ont foutu un beau bordel dans l’Eglise, on juge un arbre à ses fruits ! J’étais encore il y a peu de temps assez papillon avec ces “formes” mais à présent, suite aux dérives (*) de François, mon choix est désormais dé-fi-ni-tif !
DUPORT
Très bon choix ! Persévérez.
DUPORT
Désolé mais c’est dans les missels en langue vernaculaire que l’on peut faire tout ce que l’on veut ou presque. Ce n’est pas du tout ce qui a été promulgué à l’origine.
Si ce rite en latin était a des années lumières du rite St pie V il n’y aurait pas autant de fidèles qui le confondent avec le rite extraordinaire.
Et précisément ces mêmes personnes s’aperçoivent au contraire qu’il est a des années lumières du rite en langue vernaculaire ! Du coup je contraint chaque fois les prêtres a leur dire (ils ne peuvent pas faire autrement…) que c’est le même rite ! A tous les coups ça marche, les gens sont en état de sidération et je leur glisse sournoisement “vous venez de comprendre qu’il y a un problème”
J’ai étudié tout cela très en détail pendant des années au moment ou j’ai commencé le combat pour le retour à la tradition…
Concernant la Communauté St Martin ils ne sont pas libres de faire ce qu’ils veulent dans les diocèses mais lorsqu’ils sont entre eux ou qu’ils le peuvent c’est toujours la forme en latin qui est privilégiée.
professeur Tournesol
Vous oubliez la 4e forme, la plus fréquente, qui n’est pas la messe de Paul VI (mal) traduite en français (quoiqu’il y ait un effort actuellement pour améliorer la traduction) mais la messe selon le père Machin, madame Michu et soeur Thérèse qui forment l’équipe liturgique. C’est ainsi qu’à la place de la version française du Gloria ou du Sanctus on a le droit à de vagues paraphrases, qu’à la place des oraisons du missel on a les “oraisons nouvelles” trouvées dans une revue liturgique, etc
DUPORT
C’est toujours la 3ème forme qui n’est pas “mal traduite” comme vous le dites mais volontairement falsifiée et qui est sujette à ce que Benoit XVI appelait des dérives à la limite du supportable… Un euphémisme.
Michel
” célébrer (…) en conformité avec les prescriptions” : l’ennui avec le missel de Paul VI, c’est que son auteur, ou plutôt son promoteur, a de lui même incité (le mot est faible) à s’affranchir des prescriptions de son missel quelques jours avant sa promulgation en demandant à sacrifier le latin et le chant grégorien. Par la suite, aucune innovation ou dérive n’a jamais été sanctionnée par la hiérarchie…
PierreMontamat
Regardez le dernier texte de François: ce que j’autorise auj. (femmes lectrices…) se fait partout des années sans autorisation, mais je suis cool, maintenant je valide. Circulez y a rien à voir ! Il y a 50 ans environ, le Courrier de Rome a parlé de la Messe évolutive, on continue jusqu’où ?
PierreMontamat
Moi, ce que je trouve effarant, c’est qu’on annonce aux fidèles de la nouvelle messe qu’on expurge st Paul, dans le lectionnaire, et qu’ils ne disent rien ! Savent-ils que st Paul – les épîtres – c’est la Révélation ?!?
Depuis quand la liturgie de l’Eglise va faire un tri dans les écrits de st Paul, dans la Révélation ?!?
Marcos
@ Duport : votre forme n°2 est un camouflage. C’est celle qu’on dit à Evron, mais pas à la basilique, à la chapelle privée de la Communauté Saint Martin. Latin, chant grégorien, kyriale d’apparence traditionnelle, canon à voix basse, etc… On comprend ce qui se passe dès le kyrie : binaire, deux fois kyrie eleison, deux fois christe eleison, deux fois kyrie eleison. C’est l’application de la doctrine Crouan. Remarquez bien qu’une personne pieuse et disciplinée acceptera sans broncher vos trois formes. Mais il est clair que le nouvel ordo a été inventé par Bugnini pour corrompre la religion catholique. Vive la forme n°1.
Collapsus
Bugnini, grand franc-maçon devant l’Éternel
https://gloria.tv/post/YHXBVNuh8E124cN1fCiUCUeCi
Pas besoin d’amener d’autres arguments pour prouver la perversité et la nocivité de la messe Paul VI, forme 2 ou 3.
DUPORT
La forme n°2 est la forme promulguée par le Concile ! Point barre.
Et ce n’est pas “ma” forme mais celle de l’église !
Dans cette forme il n’y a pas de prières au bas de l’autel et on dit une seule fois le “domine non sum dignus” si on garde le canon 1 c’est a peu près tout ce que le fidèle peut voir.
A l’origine l’orientation du prêtre est toujours dos au peuple.
La kyriale reste la même
DUPORT
Ce n’est pas vous qui décidez ce qui est anathème et ce qui ne l’est pas !
Il se trouve que nous faisons partie de l’église et que la forme ordinaire est la forme officielle de cette église.
De même le chef de l’église est le Pape, quel que soit notre opinion sur lui, il reste le chef.
Vous ne semblez pas savoir ce qu’est la tolérance car s’il est louable de rejeter l’erreur, il ne l’est pas de ne pas la tolérer. On ne tolère que ce que l’on n’accepte pas !
Nos frères de la forme ordinaire, même s’ils sont dans l’erreur, restent nos frères.
A nous de leur porter la lumière…
Pour finir la messe extraordinaire nécessitait une profonde réforme qui n’a pas pu avoir lieu à cause du détournement du concile pastoral ou on a imposé sans préparation la messe nouvelle.
Le fait que depuis ce soit un grand chambardement ne change rien au fait que la réforme demeure toujours un nécessité, même s’il va falloir attendre les calendes grecques vu le contexte actuel.
Gaudete
Pour “pratiquer” la Messe St Pie V , les enfants ne connaissent pas le latin et pourtant ils en sont friands et d’ailleurs dans quelles Messes y -a-t-il le plus d’enfants? Non les enfants ont peut-être plus que les adultes le sens du sacré. Et dans ces Messes ils sont comme des poissons dans l’eau si je puis me permettre; Et que dire des sermons qui sont de véritables cours de catéchisme parce que les prêtres ont été formés selon St Thomas d’Aquin. Quelle est la formation des prêtres de l’église conciliaire?
Collapsus
Maritain, Lubac, Bouillard, Teilhard de Chardin, de Brouwer, Congar, Daniélou, Cardonnel, Chenu, Loisy & consorts. Que du beau monde pour façonner comme il faut la tête de nos séminaristes modernistes. On peut admirer le beau résultat.
DUPORT
Justement faites la connaitre et proposez aux autres d’y aller avec vous.
Elle n’est de personne, ou elle est des apôtres, St pie V l’a simplement rendue universelle en supprimant tous les ajouts des uns et des autres pour revenir au tronc commun.
Michel
La reforme liturgique de 1970 a été le Cheval de Troie des ennemis de l’Église qui ont voulu ainsi la détruire de l’intérieur en faisant croire aux gogos conservateurs que c’était juste une réformette de la messe de saint Pie V : ils ont ainsi trouvé leurs “idiots utiles” qui allaient faire à leur place et sans s’en rendre compte le travail de sape qu’eux-mêmes ne pouvaient mener, du moins au départ, à visage découvert…
professeur Tournesol
Et les rites lyonnais, ambrosien, dominicain, etc, ils sont anathèmes ???
N’oublions pas non plus les prêtres réfractaires célébraient pour la plupart dans les rites gallicans.