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Culture de mort : Avortement

Elle survit à une interruption médicale de grossesse et se porte bien

Elle survit à une interruption médicale de grossesse et se porte bien

Enceinte de 8 mois, une mère apprend que son bébé souffre d’une grave malformation de l’hémisphère droit du cerveau. Comme les médecins lui affirment qu’elle mettra au monde une enfant très lourdement handicapé, elle décide de le faire avorter, en recourant à l’IMG, l’interruption médicale de grossesse possible jusqu’à la veille de la naissance.

Or, son bébé survit à la procédure criminelle. Et la petite fille est aujourd’hui âgée de trois ans et demi et elle se porte bien.

Sur le plan judiciaire, un accord a été trouvé entre sa famille et l’hôpital.

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9 commentaires

  1. Et entre la mère homicide et l’enfant quelles seront leurs accords plus tard ????

  2. Ca mériterait de faire un documentaire

  3. Un cas certainement très fréquent sauf qu’en général l’enfant ne survit pas…

  4. Je ne sais pas si cela sera entendu un jour, pourtant il ne s’agit que de mathématiques et de calculs que chacun peu faire et vérifier autant de fois qu’il le souhaite. C’est à la base des tests de médecine – ici, celui qui décide que tel bébé porte une malformation.
    En biologie aucun test n’est fiable à 100%: la complexité du vivant l’interdit. Même pour les “tests ADN” qui, s’ils permettent une identification, n’en sont qu’à leurs balbutiements sur la détection des affections. A titre indicatif un site promotionnel d’un test – ADN – de détection de malformations génétiques (T21 et d’autres) indique après plus de 10 ans de perfectionnement une “fiabilité” de 97% (adresse du site: https://diagnostic.santelog.com/2019/10/06/trisomie-21-moins-de-faux-positifs-avec-le-nouveau-test-adn/) – en fait plutôt 95%: c’est comme l’indice d’octane des carburants, selon qu’on le mesure en conditions idéales en laboratoire ou dans la moyenne d’une utilisation courante.
    La fiabilité joue dans les deux sens: elle détecte 95% des malades; mais surtout elle détecte aussi 95% des “non-malades” (c’est à peu près le même chiffre, en général difficile à obtenir). Le premier cas s’appelle la “sensibilité” du test, pour le second on parle de “spécificité”.
    C’est là que le calcul mécanique prend le relais et relativise fortement ces chiffres flatteurs. La donnée prépondérante n’a rien à voir avec le test: c’est simplement la “fréquence”, autrement dit le pourcentage de la population affectée par la maladie.
    Lorsque le test est positif (semble donc détecter la maladie), la probabilité p d’avoir réellement cette maladie se calcule par la formule:
    p = sens x fréq / (sens x fréq + (1 – spéc) x (1 – fréq)). Ce calcul est accessible à un élève de terminale scientifique.
    Lorsque vous appliquez cette formule à une affection rare, ce qui est le cas des anomalies génétiques, vous obtenez des probabilités très faibles. Par exemple pour la trisomie 21, la probabilité est de l’ordre de 0,04 (ou 4%) voire plutôt 2% en prenant le chiffre réaliste. Et la trisomie n’est pas si rare: sa fréquence est d’environ 1/700. Et plus la fréquence est petite, plus la probabilité est faible.
    Moralité: lorsqu’on effraie une maman avec des prédictions catastrophistes pour son bébé au vu des tests, elle a de bonnes raisons d’envisager sereinement une naissance et un bébé tout à fait normal – plus de 95% de sérénité dans l’exemple.
    Moralité 2, plus glauque: pour être certain d’éliminer les bébés porteurs d’une prétendue anomalie, combien d’enfants sains sont ainsi sacrifiés? Combien de parents plongent dans la souffrance, et combien perdent la possibilité d’avoir jamais un enfant? Je vous laisse faire le calcul.

  5. Version corrigée :
    J’espère que la pauvre maman a été largement indemnisée pour cette faute médicale impardonnable.
    Et que sa fille remboursera l’hôpital, quand elle sera adulte, pour avoir osé insolemment survécu à un acte médical si banal.

  6. Version corrigée :
    J’espère que la pauvre maman a été largement indemnisée pour cette faute médicale impardonnable.
    Et que sa fille remboursera l’hôpital, quand elle sera adulte, pour avoir osé insolemment survivre à un acte médical si banal.

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