Jean-Pier Delaume-Myard, auteur de documentaires, s'affiche comme homosexuel et refuse d'être assimilé aux gays :
"Je n’ai aucune raison particulière de revendiquer ma sexualité, pas
plus au mois de novembre qu’au mois de juin sur des chars en train de me
dandiner à moitié à poil. Merci au passage pour l’image que cela
renvoie des homosexuels lorsqu’on n’habite pas la capitale ou une grande
ville. […]Nombreux sont les homosexuels qui n’ont aucune envie de se marier. Les
auteurs et intellectuels homosexuels du XIXe siècle doivent d’ailleurs
se retourner dans leur tombe, tant ils rejetaient cette idée bourgeoise. Alors pour qui fait-on cette loi ? Pour les homosexuels ou pour les
quelques centaines de gays qui vivent dans le Marais ? Et encore,
combien dans ce quartier de Paris vont-ils faire ce choix ? On nous
rebat les oreilles que dans la plupart des pays européens, le mariage
gay est institué… En moyenne, si l'on prend l'exemple de la Belgique, seuls 2,5% des mariages célébrés sont des unions homosexuelles.
Pour la France, le chiffre de 2.500 mariages homosexuels chaque année,
soit 1% des mariages célébrés, est avancé. Il est plus urgent de se
battre pour les mêmes droits en matière de santé, de retraites,
d’avantages sociaux, etc… Pour cela, il existe d’ailleurs des textes,
des conventions collectives d’entreprises. Allons plus loin, là
d’accord !Parmi les homosexuels, je me considère comme une personne sérieuse,
c’est-à-dire qui a toujours fait le choix de vivre en couple. Je vais
bientôt avoir 50 ans. Si à l’âge de 25 ans j’avais pris l’option d’avoir
un enfant, celui-ci aurait, à l’heure actuelle, une dizaine de
"beaux-papas". On me rétorquera que pour les couples hétérosexuels, il
en est de même. Cela est faux. Dans la même période, en moyenne, une
femme ne se sera peut-être remise en couple que deux ou trois fois
maximum.En outre, les couples hétérosexuels ont déjà bien du mal à pouvoir
adopter un enfant. Il existe très peu de pupilles de la nation qui le
soient. Ces couples doivent alors se diriger la plupart du temps vers
des pays d’Afrique ou d’Amérique latine. Il est peut-être utile de
rappeler que dans ces pays, les conventions rejettent toute adoption par des parents de même sexe.
Alors je repose la question : à qui est destiné ce mariage pour tous ?
L’homosexuel a déjà bien du mal à se faire accepter à la campagne ou
dans les petites villes, alors un enfant de parents de même sexe…Se pose la question bien évidemment de la signification du mot
famille. […] Cela sera quoi, les repères pour cet enfant, sa filiation… Son
non-rapport à la mère ou au père… il y a aussi les grands-parents… ils
jouent un rôle considérable dans l’éducation, on l’oublie un peu trop
souvent… En aura-t-il seulement ? […] Le mariage pour tous est une loi pour les gays et non pour les homosexuels. Ne nous y trompons pas."
clotilde
Que de bon sens et de courage !!!
l'anarcho
Enfin un peu de réalité !
Compagnon de Jeanne
Merci Monsieur et respect!
Malloy
Merci pour ce témoignage honnête…
Malheureusement la révolution, la disparition des repères, de la famille, c’est précisément ce que certains veulent. Ils n’ont que faire du bien-être des enfants qui grandiraient dans ces groupes.
De même que le Diable singe Dieu, les LGBT veulent singer la famille… mais quoi qu’ils fassent, ils ne SERONT jamais une famille.
aligot31
Effectivement, beaucoup de courage et de bon sens dans ce témoignage et j’aime beaucoup cette distinction entre homosexuels, personnes parfaitement normales souvent sympas et attachantes, et gays, personnes désaxées,provocatrices et souvent vulgaires.
Laurent
Je suis aussi homosexuel, et depuis quelque temps, je réfute l’épithète gay – ce qui n’est pas toujours compris – car cela ne veut pas dire la même chose. Donc, a priori, je me sentais moins seul en lisant le début de cet article. Malheureusement, l’argumentation qui suit est assez faible et inexploitable. L’auteur part souvent de sa situation personnelle pour généraliser. Et certains arguments peuvent se retourner contre lui (“tous les hétéros ne veulent pas se marier, donc les hétéros n’ont pas besoin du mariage”).
panetier
Publication du livre “L’homosexualité en vérité” qui fait un carton en ce moment !
Le 2ème opus de Philippe Ariño, “L’Homosexualité en vérité”, vient de sortir ! L’auteur a condensé toute sa pensée sur l’homosexualité en un guide pratique très court, et qui fait grand bruit.Vous pouvez le précommander. Il se trouve déjà à la Procure à Paris, à Lyon, et dans les FNAC à partir de décembre 2013.
panetier
Le désir homosexuel
Philippe Ariño explique, de par son expérience et celle de ses amis, que le désir homosexuel est issu d’une « blessure d’orgueil », d’un « besoin de reconnaissance », d’une « crise identitaire ». Ce désir, Philippe Ariño précise qu’il ignore s’il est « subi » ou « choisi », mais qu’il existe une part de choix dans sa « gestion ». Si son parcours l’a emmené à faire le choix de la continence en tant que don à Dieu, il admet que ce choix ne relève pas du « miracle » mais d’une « conversion » de tous les jours, d’un « chemin de liberté ». Philippe Ariño précise d’ailleurs, à ce sujet, que son choix ne le fait pas « diaboliser » les personnes homosexuelles qui ont fait le choix de vivre en couple, mais qu’il défend le « meilleur » qui s’accompagne d’une « amitié désintéressée ». Philippe Ariño rappelle, à juste titre, que l’Église condamne les actes liés à l’homosexualité et non les personnes homosexuelles. Il ajoute qu’il existe dans ce désir une « haine de soi », qui se manifeste par « un fantasme de viol ». Sans en établir un lien de causalité, l’essayiste a tout de même dénombré, auprès de ses proches, un certain nombre de cas de viols. D’une manière générale, ce désir est « un désir violent » dont le problème est « la pratique ».
« Le mariage pour tous »
Philippe Ariño s’y oppose, jugeant que l’on ne s’intéresse pas aux personnes homosexuelles. C’est une vision « idéologique » qui est prônée, visant à établir une « humanité asexuée et affranchie ». Les personnes homosexuelles sont donc utilisées comme prétexte sous l’étendard d’un seul « désir amoureux » qui surpasserait tout désir, toute pratique. Si la loi passe, Philippe considère que « la pratique serait décuplée ». Il ajoute d’ailleurs que lors de la manifestation initiée par Alliance Vita, mardi 23 octobre dans l’après midi, un certain nombre de personnes homosexuelles s’opposent à ce projet de loi. D’un « amour libertaire » visant à détruire un « amour incarné » entre un homme et une femme, Philippe s’attache à rétablir un discours « en vérité » sur la « complexité » de l’homosexualité sous la lumière de sa foi, mais aussi de son désir homosexuel partie intégrante de son identité.
extrait du site de Radio Notre Dame
Robert Marchenoir
“Si l’on prend l’exemple de la Belgique, seuls 2,5% des mariages célébrés sont des unions homosexuelles.”
Cela me paraît énorme. Sachant que la proportion d’homosexuels dans la population est probablement inférieure à ce pourcentage, cela voudrait dire que les homosexuels se marient autant, et même peut-être davantage, que les couples normaux.
Gisèle
Enfin !
La preuve que nous nous faisons berner (tout autre mot serait ici péjoratif )par les politiques !
Changement de société oui
Mariage homo ?? sûrement pas !
Politique de culpabiliso-destabilisation à l’aide d’un seul suffixe collé à l’épouventail qui sert de leurre !
Vous êtes TOUS des phobes de quelquechose ou de quelqu’un ! oh les gros vilains ! François va vous mettre la fessée !
Et oui !