Dans les montagnes des Nébrodes, au nord de la Sicile, la crise migratoire inquiète la population et ses édiles. «Nous sommes envahis, submergés», s’est écrié Vincenzo Lionetto Civa, maire de Castell’Umberto, petite ville de 3 200 habitants, à la tête d’une fronde de 45 édiles siciliens. C’est l’affectation d’un hôtel vacant de la localité à l’hébergement de migrants qui a mis le feu aux poudres. Ce 17 juillet, le maire s’est opposé à l’installation d’un groupe électrogène pour alimenter les migrants en électricité, mettant en avant des problèmes de sécurité.