Un manuscrit médiéval disparu depuis près de 200 ans, dont une partie des textes semble avoir été copiée par les moines de l’abbaye du Mont-Saint-Michel au XII siècle, vient de rejoindre Avranches et sa bibliothèque patrimoniale.
Ce recueil compile des textes du XIIe siècle, des chants, des écrits philosophiques et poétiques, dont une ode à Aubert, évêque d’Avranches, et également des écrits du XIIIe siècle.
Ce manuscrit a été découvert en 2018, à Alençon, dans un catalogue d’une vente aux enchères. Il a été repéré par des chercheurs, spécialistes, de l’université de Caen et de la Bibliothèque nationale de France et après enquête, revendiqué par le ministère de la Culture. Ce manuscrit a été remis le 27 juin, au maire d’Avranches. Le maire indique :
“On sait qu’il y a quelques manuscrits qui ont disparu entre leur arrivée à Avranches en 1791 et puis le tout début du XIXᵉ siècle et on les considère comme perdus. Et puis il arrive que par hasard, comme avec ce manuscrit, les objets remontent à la surface et qu’ils puissent être saisis. Là, le ministère de la Culture a mis en œuvre la récupération de cet ouvrage qui était entre les mains d’un privé, qui s’apprêtait à le vendre. C’est un très bon signal. Cela montre qu’un patrimoine national qui disparaît, même lorsqu’il y a longtemps de cela, est bien imprescriptible et doit revenir dans les collections publiques. Il va compléter la collection : ça nous permet d’avoir une vision plus précise de ce qu’il se passe à l’abbaye, d’un point de vue intellectuel, au XIIᵉ ou au XIIIᵉ siècle.”
Ce manuscrit sera présenté à la bibliothèque d’Avranches les 5 et 6 juillet. Il sera ensuite visible dans la salle du Trésor au Scriptorial d’Avranches, le musée des manuscrits du Mont-Saint-Michel, du 7 juillet au 11 octobre.
chrisfree
Une belle nouvelle qui va mettre en fureur les sbires “Mélanchonistes” pour qui nous devons tout (nos savoirs faire, nos richesses intellectuelles et scientifiques, etc…) qu’ à l’islam, uniquement qu’à l’islam et strictement qu’à l’islam. Attention à ce que des nervis ne viennent pas y mettre le feu ; comme on vient de le voir à une agence marseillaise.