Partager cet article

L'Eglise : Benoît XVI

Un monde sans Dieu est un monde où règne l’arbitraire

Dans le cadre de sa rencontre avec les prêtres des diocèses de Belluno-Feltre et Trévise, le pape a répondu à la question d’un prêtre sur la formation de la conscience. Le prêtre constatait que l’on confond souvent le bien et le mal avec le fait de se sentir bien ou de se sentir mal. Le pape a expliqué :

Bxvi_3 "Un monde où Dieu n’existe pas devient de toute façon un monde où règne l’arbitraire et l’égoïsme. Il n’y a de la lumière, de l’espérance, que si Dieu apparaît. Notre vie a un sens que nous ne devons pas produire nous-mêmes, mais qui nous précède, qui nous porte. Prenons donc ensemble les chemins évidents, qu’aujourd’hui, même la conscience laïque peut facilement voir, et essayons de la conduire ainsi aux voix plus profondes, à la véritable voix de la conscience, qui se transmet dans la grande tradition de la prière, de la vie morale de l’Eglise. Ainsi, sur un chemin d’éducation patiente, nous pouvons je crois tous apprendre à vivre et à trouver la vraie vie."

Benoît XVI a reconnu qu’aujourd’hui la morale et la religion « sont presque exclues de la raison », et que « l’unique et ultime critère de la moralité et également de la religion, est le sujet, la conscience subjective ».

"Dans la tradition chrétienne ‘conscience’ signifie con-science, c’est-à-dire que notre être est ouvert, peut écouter la voix de l’être lui-même, la voix de Dieu. Par conséquent, la voix des grandes valeurs est inscrite dans notre être et la grandeur de l’homme est précisément que celui-ci n’est pas fermé sur lui-même, qu’il n’est pas réduit aux choses matérielles, quantifiables, mais possède une ouverture intérieure aux choses essentielles, la possibilité d’une écoute. Dans la profondeur de notre être nous pouvons écouter non seulement les besoins du moment, non seulement les choses matérielles, mais aussi la voix du Créateur lui-même, et ainsi connaître ce qui est bien et ce qui est mal. Mais naturellement, cette capacité d’écoute doit être éduquée et développée. Et ceci est précisément l’engagement de l’annonce que nous faisons en Eglise : développer cette très grande capacité donnée par Dieu à l’homme d’écouter la voix de la vérité et ainsi la voix des valeurs."

Michel Janva

Partager cet article

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services