Du Dr Philippe Piloquet, Président de SOS Tout-petits :
Les lois de bioéthique discutées actuellement en seconde lecture à l’Assemblée Nationale nous conduisent vers une nouvelle conception de la vie humaine. Les pièces du puzzle se posent une à une et nous devinons l’image finale !
Le drame de cette histoire repose sur l’indifférence et l’irresponsabilité de la majorité de nos concitoyens. Et pourtant, le quotidien de nos enfants et petits-enfants en sera bouleversé. Ces nouvelles lois de bioéthique et celles qui leur succéderont nous entraînent inévitablement vers « Le meilleur des mondes » d’Aldous Huxley écrit en 1931. Relisez ce livre prémonitoire.
Ces lois s’articulent, entre autres,avec la lutte des « féministes » dont l’enjeu est sans équivoque, la destruction de la famille, tant par la disparition du mariage que par un droit à l’enfant, esclavage des temps modernes. L’enfant sera conçu au moment opportun (par la congélation des gamètes), exempt de maladie génétique (élimination des aneuploïdies par le DPI A) et il sera porté par une femme choisie (reconnaissance de GPA faites à l’étranger).
Cette volonté politique progresse sous couvert d’un pseudo humanisme athée. Certains souhaitent modifier le génome humain, imparfait selon eux. Ces manipulations génétiques ont déjà commencé en Chine avec un objectif clair : le contrôle de l’espèce humaine. Nos futures lois de bioéthique permettront des modifications du génome embryonnaire, point de départ de l’Homme asservi au pouvoir politique.
Pour souligner l’importance de ce code génétique, le Pr Lejeune parlait du “Verbe de Dieu” pour décrire le contenu de l’information génétique humaine. Il ne s’agit pas d’une action médicale mais d’une attaque contre l’Homme tel qu’il est créé.
Sommes nous conscients des conséquences de ces lois ? Qui ne dit mot consent.
Que les tout-petits nous aident dans ce combat titanesque pour le respect de la Vie.
Que Dieu vous garde.
Dr Philippe Piloquet
Jacques BAY, vice-président de SOS Tout-Petits :
Où est la barbarie ?
On dénonce, de façon presque routinière, la barbarie des rues : mise à mort d’un chauffeur de bus dans les pires conditions, d’un agent des forces de l’ordre, d’une aide-soignante traînée sur des centaines de mètres par la voiture d’un criminel… sans compter cathédrales, église ou abbaye, qui flambent… le tout présenté comme des fatalités alors que l’Etat est responsable de l’ordre public et, d’abord, de la protection des vies humaines…
Mais que fait donc l’Etat ?
Fait-il son travail quand il profite du coronavirus pour sortir prématurément de prison des milliers de délinquants afin de réduire l’encombrement carcéral par la pire des méthodes, apportant ainsi, de fait, une active contribution à la barbarie des rues ?
Fait-il son travail lorsqu’il promeut l’avortement volontaire auprès de femmes dont il veut ignorer la détresse et qu’il laisse presque sans secours…quand l’achat d’une voiture « bas carbone » non rentable peut bénéficier d’une aide de 5000 €, montant sans commune mesure avec son incidence très faible sur le climat, compte tenu des autres facteurs ? S’il remplaçait cela par des primes de naissance, des milliers d’êtres humains pourraient être sauvés. S’en soucie-t’il ?
Fait-il son travail quand, par le ministère public, il se pourvoit en cassation contre un arrêt de la Cour d’Appel de Paris enjoignant de reprendre l’alimentation et l’hydratation de Vincent Lambert, provoquant ainsi, avec la collaboration de la Cour de Cassation, sa mort certaine après une longue agonie (alors qu’il n’était ni en souffrance ni en fin de vie) ?
De nouveaux malheurs se préparent avec la loi dite « de bioéthique » : destruction massive des embryons, eugénisme et manipulations en tous genres avec, en perspective, des risques génétiques aveuglément assumés, destruction de l’hérédité , instabilité et destruction des liens familiaux, mensonges sur les sexes qu’on assimile aux genres …comme s’il s’agissait de grammaire, et extension de la PMA, qui fait 5 à 10 morts en moyenne à chaque fois.
Ceux qui conduisent ces calamités ont « plein la bouche » des Droits de l’Homme mais bafouent leur premier devoir qui est de protéger et secourir les êtres humains, particulièrement en France, de la conception à la mort naturelle. Il est facile de légaliser le pire, de façon juridiquement et moralement contestable, et d’afficher ensuite qu’on respecte la Loi. Cette pratique de dictature est à l’oeuvre chez nous…
Que reste t’il de notre démocratie ? Trahison du résultat du référendum sur la constitution européenne , système électoral dévoyé (majoritaire avec « marquage » et personnalisation systématique de l’élection législative par une élection présidentielle préalable), « bourrage de crâne » institutionnalisé notamment par l’enseignement et la télévision, largement entre les mains d’un Etat déployant une subversion athée et maçonnique avec une pugnacité et une continuité remarquables, dont la dernière manifestation est l’insistance indécente avec laquelle le pouvoir pousse au vote accéléré de la loi dite de bioéthique en profitant des circonstances de la pandémie et des vacances d’été.
Quels droits ont nos gouvernants de légiférer si radicalement dans des domaines qui touchent si profondément à la nature humaine et aux libertés fondamentales ? Ce sont ceux qu’ils s’arrogent par une interprétation extensive des textes en collaboration avec le Conseil Constitutionnel et les juridictions administratives et judiciaires.
De tels abus pourraient conduire à une sanction directe par le peuple, en application d’une disposition constitutionnelle d’interprétation difficile et combien lourde de menaces, l’article 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui cite, parmi les « droits naturels et imprescriptibles de l’homme », « la résistance à l’oppression ». Les « Gilets jaunes » en ont donné un avant-goût.
Qui est à la manoeuvre pour imposer le développement accéléré de cette législation bio-perverse qualifiée de bioéthique ?
C’est un pouvoir manifestement minoritaire, déconsidéré, notamment pour son inaptitude totale, depuis 3 ans, à restreindre le gâchis, et pour sa gestion calamiteuse de la pandémie ( « Y a t’il une erreur qu’ils n’ont pas commise? » titre le Professeur Perronne dans son récent livre). Il est, quoi qu’en disent les médias aux ordres, en déficit massif de popularité. Une majorité écrasante de la population souhaite au moins qu’en soit différé l’examen ( Il faut lire en son entier le remarquable communiqué de Mgr Aillet du 18/07/2020 : « …qui ne serait effrayé devant une telle manipulation de l’être humain, … », « Comment ne pas manifester son indignation …?»).
Le légalisme formel n’est pas tout.
Absence de légitimité sur le fond, absence de soutien populaire … oppression ?
Notre Président d’Honneur, le Docteur Dor, disait, un peu comme une boutade, que nous ne faisons pas de politique … alors que nous nous opposons à toute une législation mortifère !
Il voulait dire que SOS Tout-Petits n’est inféodée à aucun partI. Nous restons dans cette voie droite, dans la bienveillance pour les personnes.
Nous prions publiquement pour la France et, d’abord, pour que soient respectés les plus vulnérables, particulièrement les femmes enceintes en difficulté et les tout-petits enfants à naître.
C’est ce que nous ferons de nouveau :
- A Paris le 12 septembre à 14 h.30 (Rosaire public, au croisement du boulevard du Montparnasse et de l’avenue de l’Observatoire. RER Port-Royal)
- A Poissy le 19 septembre à 10 h.45 (Chapelet public,à la sortie de la gare)
- A St Germain en Laye le 3 octobre à 10h.45 (Chapelet public, place du Château)
… et comme l’organisation de la Marche pour la Vie ne pourra se faire en octobre (elle aura lieu en janvier 2021) nous serons de nouveau au même endroit :