Un nouveau rapport de l’ONU ouvre une fenêtre aux aspirations des avocats des droits LGBT et de leurs sympathisants dans la machinerie des droits de l’homme de l’ONU, des aspirations qui vont bien au delà de la simple tolérance. Le rapport, publié par le Haut Commissaire de l’ONU pour les droits de l’homme, concerne les « pratiques et actes de violence contre les individus à cause de leur orientation sexuelle et leur identité de genre ». Il a été mandaté par le Conseil des Droits de l’Homme (HRC) dans une du résolution mois de juin, passée grâce à seulement quatre votes.
Le rapport détaille les types de situations dans lesquelles des individus sont pris pour cible à cause de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. Le rapport maintient que le droit international requiert « un traitement équivalent et les même avantages pour des couples homosexuels non mariés et des couples hétérosexuels non mariés ». Le rapport appelle aussi les états à « faciliter la reconnaissance juridique du genre préféré des personnes transgenres ».
Ces nouvelles prétentions n’ont aucun fondement en droit international. Elles parodient simplement les autres éléments de la machinerie des droits de l’homme onusiens. Ce rapport a une signification certaine, au moins historiquement parlant. Il n’y a jamais eu auparavant, dans le système onusien, d’exposition de l’agenda politique des droits LGBT.