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France : Société

Un pays ne peut pas à la fois avoir une culture de mort et une culture de vie

Un pays ne peut pas à la fois avoir une culture de mort et une culture de vie

La crise dans les hôpitaux, cela commence vraiment à se voir, avec ou sans Covid.

Sur les réseaux sociaux, samedi 16 juillet, la publication d’Iman Couasnon a suscité des dizaines de réactions. Lundi 11 juillet, son fils, pris de fièvre pendant la journée, commence à avoir « des difficultés pour respirer », assure la mère. Avec son conjoint, ils foncent à l’hôpital le plus proche, le centre hospitalier Côte de Lumière aux Sables-d’Olonne. Mais l’accueil des urgences reste clos.

« Nous expliquons la situation à la personne qui a décroché l’interphone, elle nous a seulement dit : il est impossible de vous faire rentrer, nous n’avons pas assez de médecins, désolé. » « Je leur ai dit : mon bébé ne peut plus respirer, aidez-moi. »

Les parents indiquent avoir appelé le Samu sur place, sans réussir à les joindre.

« Je ne pouvais pas me permettre d’attendre. On a réussi à avoir les pompiers, qui nous ont renvoyés vers le Samu. »

Les parents se dirigent alors vers le Centre hospitalier départemental (CHD) de Vendée, à La Roche-sur-Yon. L’hôpital prend en charge l’enfant très rapidement à leur arrivée, vers minuit et demi.

« Tout le service est arrivé dans la chambre, ça défilait, on n’a rien compris. Quand la pédiatre m’a dit qu’elle allait prévenir le service réanimation à Nantes, je me suis effondrée. »

Le témoignage de cette mère illustre une situation critique : en Vendée, les urgences sont sous tension, et la régulation par téléphone reste compliquée.

Autre affaire : dans un courrier envoyé au directeur de l’Agence régionale de santé (ARS), les syndicats du Centre hospitalier intercommunal d’Alençon-Mamers, basé dans l’Orne et la Sarthe, dénoncent des actes de maltraitance sur les patients, dus au manque de lits et de personnel.

Il faut appeler un chat un chat, aujourd’hui on attache des vieux dans les couloirs, tempête Marie Labelle, secrétaire adjointe du syndicat Force ouvrière au Centre hospitalier intercommunal d’Alençon-Mamers (Chicam).

En quelques semaines, l’établissement est passé d’environ 692 à 610 lits d’hospitalisation. Il y en avait 737 avant la crise du Covid. Entre le 20 et le 22 juillet, l’hôpital d’Alençon ne dispose plus que d’une seule ambulance. Les agents se retrouvent à devoir sédater des patients pour qu’ils puissent rester sur un brancard et ne pas tomber.

Mais le plus urgent, pour le gouvernement, c’est l’avortement.

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2 commentaires

  1. Dans ma jeunesse les médecins faisaient des gardes de nuit et les week-ends mais maintenant ils ne veulent plus en faire donc cette personne aurait appelé le médecin de garde, et, aurait été cherché les médicaments à la pharmacie de garde, donc pas besoin d’aller aux urgences, mais c’était avant

  2. C’est vrai.

    Mais maintenant, tous le monde ne pense qu’à se balader et aux loisirs….

    ON ne peut pas être au four et au moulin en même temps…. Ce pays est foutu.

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